Louise Labé et le Pétrarquisme au féminin


Dossier / Travail de Séminaire, 2009

23 Pages, Note: 2,0


Extrait


Table des matières

Introduction : Louise Labé Lyonnaise, une Sappho française ?

1. Louise Labé et l’École lyonnaise
1.1 Lyon, conditio sine qua non
1.2 La vie de la poétesse, son œuvre et sa répercussion
1.3 L’École lyonnaise

2. imitatio et aemulatio – François Pétrarque et le Pétrarquisme

3. Une femme, écrit-elle d’une autre façon qu’un homme ?

4. Trois exemples de la touche de Louise Labé
4.1 Sonnet No VIII : Ie vis, ie meurs
4.2 Sonnet No XIII : Oh si i’estois
4.3 Sonnet No XVIII : Raise m’encor

Conclusion

Bibliographie

Appendice

Dans ce qui suit, je la citerai sous le terme de « Labé ».

Introduction : Louise Labé Lyonnaise, une Sappho3 française ?

À l’époque de la Renaissance, ensemble avec les deux Italiennes Vittoria Colonna (1490­1547) et Gaspara Stampa (1523-1554), Louise Labé, une poétesse française de surcroît souvent appelée avec l’épithète Lyonnaise, fait partie d’un vrai triummulierat de femmes de poésie d’amour. Même s’il est très petit en volume – elle écrivit à peu près seulement un petit conte mythologique, trois élégies et 24 sonnets – on compte son œuvre parmi les importants du monde.[2][3][4]

En 1845, Sainte-Beuve fit l’éloge d’elle en disant : C’est dans ses sonnets surtout que la passion de Louise éclate et se couronne par instants d’une flamme qui rappelle Sapho (sic !) et l’amant de Lesbie >>[5]. Elle était connue en Italie, en Espagne, en Allemagne et, bien sûr, partout en France avant tout pour ses vers et moins pour son petit essai en prose. C’est la raison pour laquelle, dans sa IIème élégie, elle se vante de sa célébrité partout en Europe dans les cercles des hommes de lettres.

Non seulement en France suis flattee,

Et beaucoup plus, que ne veus, exaltee

La terre aussi que Calpe et Pyrennee

Avec la mer tiennent environnee

65 Du large Rhin les roulantes areines

Le beau païs auquel or’ te promeines

Ont entendu (tu me l’as fait à croire)

Que gens d‘esprit me donnent quelque gloire.1

Dans ce qui suit, on verra ce qui était cette femme et comment était sur elle et son œuvre littéraire l’influence du Pétrarque, poète italien. On essayera d’élucider un peu sa façon d’écrire, bien sûr en citant toujours la littérature consultée et correspondante par note en bas de page.

Ses vers d’amour, avant tout ses sonnets, sont-ils d’une autre qualité que ceux écrits d’un homme ? Le fait d’être féminin, a-t-il une influence et rend-il quelque chose de nouveau ainsi que de particulier dans la poésie d’amour, domaine prédominé par des auteurs en majorité masculins jusqu’à ce moment-là?

D’abord, on se consacrera à la vie de Louise et à ses rapports avec le cercle littéraire nommé l’ École lyonnaise. Puis, il faudra, avant de traiter le noyau de ce travail écrit, présenter son prédécesseur en Italie, François Pétrarque, et sa répercussion dans les littératures européennes, notamment dans celle-ci en France. Après avoir caractérisé le phénomène d’un soi-disant Pétrarquisme au féminin >>, on l’illustrera trois de ces 24 sonnets de Louise Labé en particulier pour être capable de non seulement affirmer une différence entre la touche de Pétrarque (ou d’un poète pétrarquiste quelconque) et celle de Labé, mais aussi de la prouver dans ses poèmes eux-mêmes.

1. Louise Labé et l’ École lyonnaise

1.1. Lyon, conditio sine qua non

À l’époque de la poétesse, la ville de Lyon fut un des centres intellectuels en France, peut-être le plus important. Cette ville, qui obtient aujourd’hui la troisième place parmi les villes les plus grandes de la France, était déjà à l’époque romaine la deuxième plus grande de l’occident, comme elle fut située à un nœud de circulation de grande importance stratégique entre la Gaule et le centre de l’Empire Romain, elle se développa très rapidement.

À la première moitié du XVIème siècle, le début du Temps Moderne en France ainsi que le lien entre Moyen Âge et le Classicisme[6], Lyon devint le centre financier de France et rivalisa avec Paris concernant la richesse, la prospérité et la splendeur.[7] Elle entra en relations réciproques de commerce avec Gênes, Venise, Florence, Milan, Anvers et Nuremberg. Avant tout, l’imprimerie, inventée tantôt par Johann Gutenberg en Allemagne – il y en a presque une centaine –, y fleurit.[8] Être située au lieu où la Saône se jette au Rhône, c’est-à-dire au chemin direct vers la Méditerranée, elle fut la tête de pont la plus importante pour les campagnes des rois français contre l’Italie et en même temps ainsi la porte vers le que venant du Sud.[9] Étant donné que la ville est située au mi-chemin entre Paris et Rome, loin des autorités scholastiques de la Sorbonne et de celle de la curie, la Renaissance et le mouvement de l’Humanisme, venant de l’Italie en s’amplifiant à travers toute l’Europe, y passèrent pour faire leur entrée en France.[10] Elle devint donc la capitale culturelle du royaume, une ville cosmopolite, caractérisée par une grande tolérance importée d’Italie. Pendant deux milles ans, Lyon fut toujours un point d’intersection entre des différents milieux culturels.[11]

Des gens de toute sorte y vinrent pour pouvoir bénéficier, et c’est la raison pour laquelle l’artisanat et la vie culturelle y fleurirent.[12] Les bourgeois y formèrent ensemble avec la noblesse de province une société exclusive[13] qui développa une culture conviviale avec une empreinte aristocratique ayant bien sûr une certaine fierté de leur ville.[14]

[Cela permette] de mesurer la richesse symbolique des connotations poétiques que l’on associait alors à l’épithète Lyonnaise >>. En l’ajoutant à son nom dans le titre des ses Œuvres, Louise Labé devait, elle aussi, porter cette géographie sémantique à sa température poétique. La cité très noble et très antique >> conférerait un précieux label de qualité à tout écrivain qui se réclamait d’elle. En se disant de

Lyon et en se faisant imprimer à Lyon, la poétesse se plaçait d’emblée en ce lieu (...)[15]

On se consacra et on se divertit avec tous ces passe-temps dans lesquelles Louise était si bien formée : la philosophie, la musique (surtout le luth[16] ), l’art, la conversation érudite, la lecture des anciens ainsi que la littérature contemporaine, l’équitation, etc.[17]

Donc, la femme – de laquelle il s’agira dans ce travail écrit – fut née dans une vraie société de bel esprit qui constitua pour ainsi dire la condition préalable de sa formation. Ainsi s’évolua-t-elle en ce caractère-ci pour ce qu’elle est connue hier comme aujourd’hui. Peut-être aurait-elle jamais écrit si elle n’avait pas bénéficié du et vécu dans un milieu si fécond comme celui à Lyon à cette époque-là. Par conséquent, on pourrait dire, que la ville de Lyon et son ambiance étaient une condition importante pour que Louise devienne ce qu’elle fut.

1.2. La vie de la poétesse, son œuvre et sa répercussion

Louise Labé, fille de Pierre Charley-Labé, maître cordelier aisé à Lyon et sa deuxième femme Étiennette Roybet, y naquit entre 1516 et 1524. Sa mère mourut dans la même année où eut lieu sa naissance. Puis, Louise prit plus tard le nom de la première femme de son père, Guillemette Labé. Sa famille était fortunée et à cause de cela, elle eut la chance d’avoir reçu, autant que ses frères, une bonne et large éducation aussi bien dans les sciences humaines (la philosophie, la musique, le chant, la danse, les langues mortes et vivantes, etc.) que dans l’équitation, l’escrime et dans les artisanats de filage, de broderie et de tissage (surtout de soie) dans lesquels elle obtint une habileté et une maîtrise considérable.[18] Ainsi sut-elle non seulement lire les grands classiques de l’antiquité en grec et en latin mais encore parler couramment l’italien et l’espagnol.[19] Elle entra dans le cercle de bel esprit lyonnais avec à peu près quinze ans et devint bientôt connue, car d’après des remarques et des jugements de ses contemporains, elle avait une personnalité fascinante ainsi qu’une beauté digne d’attention (On l’appela parfois la belle cordière >>[20] ). Son esprit, sa raison acide, son humeur ardente, son apparition franche et certaine, sa formation solide et sa loquacité la firent un membre de cette société.[21] On dit même, qu’en 1542, Louise n’avait guère dix-sept ans, elle se battit, habillée en curasse ma]sculine sous le nom de capitaine Louys >>[22], devant les portes de la ville assiégée de Perpignan.[23] Autour de l’an 1544, elle épousa Ennemond Perrin, un marchand riche ayant une grande maison sur la place Bellecour à Lyon et âgé d’une vingtaine de plus.[24] Apparemment, ce ne fut rien qu’un mariage d’intérêt. Là, des personnages célèbres de Lyon comme Maurice Scève et Pontus de Tyard frayèrent avec le couple. À cette époque, Jean d’Avanson, Seigneur de St. Marcel étant envoyé pour une affaire diplomatique par le roi Henri II à la curie à Rome, passa Lyon. Un jeune poète qui s’appela Olivier de Magny lui accompagna comme secrétaire. Louise tomba amoureuse de cet homme et ils commencèrent d’entretenir une aventure.[25] Mais cet amour, pour elle, ne fut rien qu’un calvaire par étapes lorsqu’ Olivier partit pour Rome avec son maître et, plus tard, après d’y être revenu, lorsqu’il repartit pour Paris. Comme il n’avait jamais pris ce rapport au sérieux, il s’aliéna vite d’elle, dont Louise s’affligea beaucoup. Ce premier amour déçu de Louise déchaîna sa poésie commençante, d’après les exemples élégiaques latins, par ses trois élégies. N’étant une catholique profonde – elle ne confirma jamais concrètement sa confession, soit par crainte soit par détachement[26] –, Louise Labé n’eut pas de remords de se consoler par des rapports fugitifs avec plusieurs hommes et c’est la raison pour laquelle elle était critiquée pour sa lascivité dans ses sonnets, par exemple par l’inventeur de la théorie de la prédestination, Jean Cauvin, dit Calvin, théologien principal protestant français vivant la plupart de sa vie en Suisse. De sorte qu’elle était aisée et fortunée, comme déjà dit, elle avait l’occasion, étant inspirée par les poétesses précédentes italiennes, d’écrire, c’est-à-dire qu’elle avait les loisirs pour se consacrer abondamment à la poésie. Par ses liaisons avec le cercle des gens de bel esprit à Lyon, étant grandie avec et vraiment influencée par l’œuvre de son compatriote Maurice Scève, elle était amie de Clément Marot et par Pontus de Tyard, elle était aussi en relation immédiate avec les poètes de la Pléiade. Autres femmes poètes y vécurent comme Pernette du Guillet (défunte très tôt par la peste[27] ) et Clémence de Bourges. Louise fit la connaissance et aussi partie du groupe de l’ École lyonnaise, un cercle des gens de lettres qui se fixèrent l’objectif d’imiter les grands œuvres classiques de l’antiquité, ceux d’Horace, d’Ovide et de Catulle (et de quelques Grecs comme Pindare) et aussi de renouveler la littérature en même temps en y rapportant de nouveaux aspects. Du Moyen Âge, ils adorèrent Pétrarque comme faisaient aussi les Pétrarquistes. Labé écrivit, comme déjà dit en avant, aussi le petit traité en prose qui s’appelle Le Debat de Folie et d’Amour >>. C’est un discours sensuel, corporel et érotique qui se montre indépendant des normes qui déterminent la propre vie. Là dedans parle une voix féminine et émancipée qui prend un rôle actif en déclarant son désir amoureux. La poétesse organisa elle-même la publication de son œuvre et demanda en 1553 le Privilège du Roy >> afin qu’elle puisse publier ce qu’elle a écrit, parce que leurs amis le lui conseillèrent. Après avoir obtenu ce privilège, elle prit contact avec un des plus célèbres imprimeurs[28] lyonnais, Jean de Tournes. Celui-ci publia dès lors les Evvres de Lovïze Labbé Lionnoize >> en 1555[29]. Cette anthologie contient, à coté des écrits déjà nommés, le Privilège du Roi >> ainsi qu’une épître dédicatoire, qui est adressé à MCDBL[30], et avec elle à toutes les ‘Dames lionnoises’ pour créer une solidarité féminine >>.[31] Le public réagit tantôt d’une façon positive[32], tantôt d’une façon négative (voir : Jean Calvin qui la jugea plebeia meretrix, i.e. pute bourgeois) car on désapprouva une femme exprimant ses désirs sensuels de chair comme une simple courtisane[33]. Louise Labé mourut en 1566 et fut enterrée à Parcieu-en-Dombes, un petit village près de Lyon où, déjà avant, elle vécut presque toute seule et retirée les dernières années de sa vie[34].

[...]


[2] Toutes les citations de l’œuvre de Louise Labé dans ce travail écrit sont tirées de l’édition suivante : LOUISE LABÉ : Elegien und Sonette. deutsch und französisch, Neudruck der bei Heitz, Insel und Limes erschienenen Ausgabe. Übersetzungen von Anton Pariser, Franz von Rexroth und Rainer Maria Rilke, Gauting : Lynx 2001.

[3] cf. Labé, p. 16. ainsi que RIGOLOT (1997), p. 31 ss.

[4] Labé, p. 7.

[5] cité d’après SCHULZE-WITZENRATH, p. 9 ; cf. aussi : LEY, p. 52.

[6] cf.GRIMM, p. 122.

[7] cf. VOM STEEG, p. 1. & GIUDICI, p. 9 s. ; « capitale culturelle du royaume. » (RIGOLOT (1997), p. 10).

[8] cf. RIGOLOT (2002), p. 120.

[9] Jean Lemaire de Belges : « C’était en une cité de Gaule celtique (...) là où une douce et paisible rivière septentrionale se plonge et se perd en un grand et impétueux fleuve oriental ». (cité d’après RIGOLOT (2002), p. 121).

[10] cf. KOLBOOM/KOTSCHI/REICHEL, p. 797 ss. ainsi que VOM STEEG, p. 2 s.

[11] cf. Labé, p. 10 s.

[12] cf. RIGOLOT (2002), p. 117 s.

[13] « (...) la lecture des classiques et des Italiens correspondait aux besoins d’une élite avide de s’affiner et de confirmer son aspiration à une nouvelle civilité. » (RIGOLOT (2002), p. 118).

[14] Au contraire de l’opinion commune, le phénomène des salons littéraires ne commença pas à se développer seulement au XVIIème siècle, mais déjà au milieu du XVIème. Cependant, concernant cette époque, on parle plutôt des « cabinets ». Les femmes en profitèrent particulièrement, car elles ne furent pas obligées de quitter la maison et elles purent néanmoins participer à des sociétés de conversation cultivée semi-ouvertes comme le fit aussi Louise Labé. (cf. GRIMM, p. 129)

[15] RIGOLOT (2002), p. 126.

[16] cf. VOM STEEG, p. 3.

[17] cf. Labé, p. 11. ainsi que RIGOLOT (2002), p. 119.

[18] cf. RIGOLOT (2002), p. 119.

[19] cf. Labé, p. 9-16.

[20] GUILLOT, p. 51.

[21] cf. Labé, p. 11 s.

[22] cf. LEY, p. 60.

[23] cf. Labé, p. 12. ainsi que VOM STEEG, p. 3. Le siège de Perpignan, alors occupé par les Espagnols, sous Dauphin Henri commença le 26 août 1542 et dura un mois.

[24] cf. VOM STEEG, p. 3.

[25] cf. Labé, p. 15.

[26] cf. ibidem, p. 14.

[27] * autour de 1520 ; † 17 juillet 1545 ; Son oeuvre, voire plus petite que celle de Louise Labé, fut publiée posthume par son mari sous le titre << petit amas de rymes >> (cf. LEY, p. 57 & 60).

[28] Les imprimeurs furent souvent des préconisateurs pour le langage du peuple, c’est-à-dire la langue française et contribuèrent normativement à l’uniformisation et à la mise à l’échelle de la grammaire et de l’orthographe. Grâce à eux, les idées de la Renaissance, purent-elles se diffuser partout. Ainsi pourrait-on dire, que sans l’invention de l’imprimerie, il n’y aurait jamais eu l’Humanisme et la Réformation. Cela met encore une fois en évidence, combien la ville de Lyon, avec ses plus de 400 ateliers d’imprimeries, dans son rôle d’un des centres les plus importants de la jeune imprimerie eut-elle de l’influence considérable sur ce qu’on produisit de littérature et sur le développement intellectuelle en Europe. (cf. GRIMM, p. 126 & RIGOLOT (2002), p. 120).

[29] cf. CAMERON, p. 94.

[30] C'est-à-dire : M ademoiselle C lémence d e B ourges, L yonnaise. Une jeune femme de la classe supérieure lyonnaise qui s’intéressa beaucoup à la littérature et écrivit elle-même.

[31] cf. LEY, p. 53 ; Labé erörtert die Möglichkeiten ihres Geschlechts, an Bildung und an gesellschaft-licher Macht zumindest indirekt teilzuhaben, und verbindet dies mit der Forderung nach Veränderungen. Insofern ist dieser Widmungstext auch ein kleines geschlechterpolitisches Manifest. >> (GRIMM, p. 136) : Estant le tems venu, Mademoiselle, que les seueres loix des hommes n’empeschent plus les femmes de s’apliquer aus sciences & disciplines : (...) & monter aus hommes le tort qu’ils nous faisoient en nous priuant du bien & de l’honneur qui nous en pouuoit venir (...) >> (SCHULZE-WITZENRATH, p. 5).

[32] Déjà en 1556, trois re-imprimeries durent avoir lieu.

[33] Sa répercussion a longtemps souffert sous le jugement que Louise Labé serait une femme d’un dévergondage sexuel >> (Antoine Du Verdier). Pour ainsi dire, son œuvre ne fut redécouvert que dans le XIXème siècle par les romantiques et par la redécouverte du lyrisme de la Renaissance grâce à Sainte-Beuve. (cf. GRIMM p. 135 ainsi que LEY, p. 53 s.).

[34] cf. VOM STEEG, p. 4. ainsi que LAZARD, p. 220.

Fin de l'extrait de 23 pages

Résumé des informations

Titre
Louise Labé et le Pétrarquisme au féminin
Université
Christian-Albrechts-University of Kiel  (Hauptseminar Literaturwissenschaft: La poésie de la Renaissance et de l’âge baroque)
Cours
Louise Labé et le Pétrarquisme au féminin
Note
2,0
Auteur
Année
2009
Pages
23
N° de catalogue
V124964
ISBN (ebook)
9783640307944
ISBN (Livre)
9783640306138
Taille d'un fichier
690 KB
Langue
français
Annotations
Sehr gut recherchiert, der historische Hintergrund wird ausführlich dargestellt und die Gedichtanalysen sind detailliert und überzeugend.
Mots clés
Louise, Labé, Pétrarquisme, Louise, Labé, Pétrarquisme
Citation du texte
Hendrik Keilhauer (Auteur), 2009, Louise Labé et le Pétrarquisme au féminin, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/124964

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