Homme politique et star des médias - L'image de Nicolas Sarkozy


Thèse Scolaire, 2009

19 Pages, Note: 2,0


Extrait


Inhaltsverzeichnis

1. Introduction: Petite biographie de Nicolas Sarkozy

2. Le règne politique sous Nicolas Sarkozy
2.1 L’utilisation des symboles politiques et nationaux
2.1.1 Guy Môquet – héro et symbole national
2.1.2 Maître de la politique des symboles
2.2 Les changements dans le gouvernement et à l’Élysée
2.3 Les réformes dans la politique intérieure
2.4 La politique extérieure

3. La médiatisation de Nicolas Sarkozy
3.1 Sarkozy, pourquoi fascine-t-il la population?
3.2 Les liens médiatiques
3.3 Les femmes de Nicolas Sarkozy
3.3.1 Comment il se sert des femmes pour renforcer sa popularité
3.3.2 Carla Bruni – La vedette aux côtés du président

4. L’évolution de l’image de Nicolas Sarkozy

5. Conclusion: Mon opinion personnelle de Nicolas Sarkozy

6. Sources

1. Petite biographie de Nicolas Sarkozy

Comme fils de Pál Sárközy (maintenant Paul Sarkozy), un immigré hongrois et Andrée Mallah, une juriste, Nicolas Sarkozy est né le 28 janvier 1955 dans le XVIIe arrondissement de Paris. Nicolas a deux frères, Guillaume né en 1952, qui est le chef d’une entreprise dans le textile et François, né en 1957, qui est pédiatre et chercheur en biologie. En 1959 Paul Sarkozy, le père, divorce et quitte sa famille. Ainsi pour pouvoir élever les trois enfants la mère de Nicolas reprend ses études et devient avocate.

Le jeune Nicolas commence au lycée public Chaptal, où il redouble la sixième, puis il entre au lycée privé Saint-Louis de Monceau. En 1973 il obtient le baccalauréat B et sa famille déménage à Neuilly, un faubourg de Paris. Nicolas fait ses études en droit public et en sciences politiques à l’université Paris X Nanterre. Après avoir reçu son diplôme et une maîtrise de droit privé en 1978, il est appelé sous les drapeaux. Puis il réfléchit beaucoup d’une carrière journalistique, mais il se décide en 1981 finalement de suivre sa mère et de passer le certificat d'aptitude à la profession d'avocat. Le 23 septembre 1982 Nicolas Sarkozy épouse Marie-Dominique Culioli. Avec elle il a deux fils, Pierre et Jean.

Sa carrière politique vraiment commence quand il a 28 ans: il devient maire de Neuilly-sur-Seine en 1983. Par conséquent il n’exerce plus la profession d’avocat pendant les périodes de son activité gouvernementale. Mais il obtient encore un dividende des profits de son cabinet d’avocat. En 1996 il épouse, en deuxième mariage, la femme, qu’il a déjà rencontrée en 1984, est Cécilia Ciganer-Albeniz, avec laquelle il a son troisième fils, Louis, qui naît en 1997. En ce qui concerne la politique, il obtient des postes de plus en plus importantes. À 34 ans il devient député au ministère de l’intérieur et à 38 ans il est nommé ministre du Budget. Nicolas Sarkozy donc apprend mieux la politique gouvernementale et il devient porte-parole du gouvernement. C’est déjà à cette époque qu’il se fait connaître au grand public. D’avril à octobre il est le président par intérim du RPR. Après une défaite disruptive avec la liste RPR-Démocratie Libérale aux élections européennes de 1999, Nicolas Sarkozy se retire de la politique nationale. À la suite il rend à son cabinet d’avocat et publie son livre «Libre» en 2001. Mais durant l’année 2002 il connaît de nouveau un grand succès et une ascension politique et personnelle. Il est réélu député de Puteaux et Neuilly-sur-Seine. En soutenant Jacques Chirac à la réélection présidentielle, Nicolas Sarkozy obtient le poste du ministre de l’Intérieur. En mars 2004 il est nommé ministre d’État, ministre de l’Économie et ministre des Finances et de l’Industrie. Élu le président du parti UMP (Union pour un mouvement populaire) en novembre 2004, il déclare aussi qu’il veut présenter une candidature à la prochaine élection présidentielle. Alors en 2005 Nicolas Sarkozy est un homme plutôt puissant en cumulant le poste de ministre d'État, de ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire avec celui de président de l’UMP. Exerçant le poste de ministre de l’Intérieur, sa tâche la plus importante est de s’occuper de la sécurité de l’État. Entre autres il a initié une loi sur l’évolution du droit de l’immigration en France et un projet de loi sur la prévention de la délinquance en 2006.

Après avoir été élu candidat de l'UMP à l'élection présidentielle le 14 janvier 2007, Nicolas Sarkozy quitte ses fonctionnes comme ministre de l’Intérieure, le 26 mars 2007 pour s’investir plus dans sa campagne présidentielle de 2007. Il a déjà fait connaître sa volonté de la candidature pour les élections présidentielles aux journalistes en 2004 et dans une interview à la presse régionale le 29 novembre 2006. Enfin Nicolas Sarkozy est élu président de la République au deuxième tour, le 6 mai 2007, avec 53,06 % des suffrages. Son adversaire Ségolène Royal n’obtient que 46,94 % des voix. Il en résulte qu’il devient le 23e Président de la République avec la passation de pouvoir le 16 mai 2007 à l’Élysée où il est déclaré Chef de l’État. Le nouveau président démissionne la présidence de l’UMP le 14 mai 2007. Après la séparation par consentement mutuel de sa femme Cécilia, le 18 octobre 2007 et le divorce suivant on le voit souvent en compagnie de la chanteuse et ancienne mannequin Carla Bruni. La dernière devient sa troisième femme quand il l’épouse le 2 février 2008 au palais de l’Élysée.

La liaison avec Carla Bruni fait grand sensation médiatique nationale et internationale. Mais ce n’est pas que la seule chose où Nicolas Sarkozy attire l’intérêt du public et des médias. Comme aucun Président de la République avant lui, il sait très bien se mettre en scène. Concernant sa «rupture» avec la politique de ses prédécesseurs ou sa vie privée avec ses femmes, Nicolas Sarkozy est omniprésent. Alors qu’est-ce qui constitue l’image de cet homme politique qui est devenue très rapidement la star des médias? De plus, comment est-il devenu tellement fameux et populaire et comment son image s’est-il développé?

Pour les réponses regardons d’abord sa politique en tant que nouveau chef de l’Etat.

2. Le règne politique sous Nicolas Sarkozy

2.1 L’utilisation des symboles politiques et nationaux

Faire de la politique et en même temps se faire aimer, c’est la façon avec laquelle Nicolas Sarkozy agit. Et il sait bien utiliser les moyens qui l’aident, par exemple les symboles politiques et nationaux.

2.1.1 Guy Môquet – héro et symbole national

Le 3 septembre 2006 Nicolas Sarkozy qualifie Guy Môquet pour la première fois comme symbole national pendant son discours à la fin de l’université d’été des jeunes de l’UMP. Guy Môquet était un jeune résistant communiste qui était fusillé à l’âge de 17 ans par les Allemands le 22 octobre 1941. Il a écrit une lettre d’adieu à ses parents avec des paroles très émouvantes. Comme cela cette histoire est devenue une épopée de la Résistance de la seconde guerre mondiale. Ainsi Nicolas Sarkozy se sert de ce personnage glorifié. C’est un fil rouge dans sa campagne présidentielle: le 14 janvier 2007 lors du discours fondateur qui marque le début de sa campagne présidentielle, il s’appuie encore sur Guy Môquet. Puis lors de la passation des pouvoirs, le 16 mai 2007, le nouveau président rend hommage aux 35 jeunes résistants qui ont été exécutés par les nazis, dans le bois de Boulogne près de Paris. Enfin Sarkozy a ordonné que la lettre d’adieu de Guy Môquet doive être lue dans une cérémonie désormais annuelle, chaque 22 octobre dans tous les lycées. La première cérémonie pour la lecture de la lettre, initiée par l’Elysée le 22 octobre 2007 devient un grand événement public. Nicolas Sarkozy lui-même était présent au lycée Carnot à Paris qui était celui de Guy Môquet. Nicolas a su faire de la lecture un grand spectacle solennel en laissant assister à la lecture des lycéens des établissements publics et privés. Mais aussi une multitude d’autres personnages a été recrutée pour lire la lettre: les pompiers, les policiers, les sportifs et les chanteurs. Sarkozy a aussi ordonné l’embellissement de la station de métro Guy Môquet et il a voulu même lancer un timbre pour lui rendre hommage. Il fait tout cela pour faire entrer le 22 octobre dans l’histoire de la France.[1]

Alors il en résulte que Nicolas Sarkozy tient beaucoup d’avantages politiques et surtout personnelles de ces actions améliorant son image. Il se montre comme grand homme politique et constate que <<(…) la politique est d’abord une affaire de symbole>>¹. Nicolas veut dépasser tout les clivages et unir les Français sous la nationalité. En même temps son intention est de donner un message pour l’avenir. D’après lui, les jeunes doivent s’identifier avec la France. Une rupture avec la politique des derniers 30 ans est donc inévitable pour une nouvelle France plus démocratique et plus sociale.

Mais en vérité, comme déjà dit, le plus grand avantage pour lui est l’amélioration de son image. Nicolas Sarkozy peut parfaitement se mettre en scène avec de telles grandes actions publiques. A la suite sa popularité chez le peuple augmente beaucoup. Le chef de l’Etat s’appuie sur les paroles émouvantes d’un jeune héro national pour idéaliser sa propre image.

2.1.2 Maître de la politique des symboles

Guy Môquet n’est absolument pas le seul exemple où Nicolas Sarkozy montre qu’il maîtrise la politique des symboles. Voire qu’il n’y résulte rien, le président réagit à tous les problèmes avec des actions symboliques. Par exemple dans la crise financière en automne 2008 Nicolas a organisé un meeting avec tous les chefs des grandes banques et prestataires de services financiers[2]. Ce n’était qu’un acte symbolique, parce que le meeting n’a pas apporté des solutions, mais tous les Français pouvaient regarder les discussions à la télé. De cette manière Nicolas a montré encore une fois qu’il s’occupe des problèmes et que le gouvernement garde le contrôle. Ainsi on voit Nicolas Sarkozy comme l’homme qui est un spécialiste dans les crises. Ou est-ce qu’on devrait plutôt le voire comme spécialiste dans la politique des symboles? Une chose est tout claire: pour calmer et apaiser son peuple sa politique se sert beaucoup plus de son apparition que de ses actions.

Sa politique des symboles est seulement un moyen avec lequel Nicolas Sarkozy montre qu’il voulait toujours changer la politique de la France. Particulièrement depuis son élection il parle toujours de la «rupture» avec la politique de ses prédécesseurs. Alors quels sont les changements qu’il a explicitement ordonnés?

Explorons le nouveau vent à l’Elysée!

2.2 Les changements dans le gouvernement et à l’Élysée

Comme déjà dit, la façon comme Nicolas Sarkozy agit dans son métier est une toute autre en comparaison avec son prédécesseur. Il a toujours répété «Moi, ce n’est pas Chirac»[3]. Et voilà les différences se montrent immédiatement après qu’il est entré en fonctions.

Le chef de l’Etat commence – de manière définitive – avec sa «génération Sarkozy»[4] et de nouvelles mœurs à l’Élysée. Changer tout de suite ce qu’il ne peut plus faire plus tard, c’est sa devise. D’abord il a réduit le nombre des ministres de 29 à 15. La sélection des ministres est aussi interpartiale. Ainsi Sarkozy veut montrer qu’il est le président de tous les Français. De plus le nouveau gouvernement composé par le président est le plus paritaire jamais formé. Parmi les 15 ministres il y a 7 femmes, dont deux ont des postes même régaliens : Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur et Rachida Dati, ministre de la Justice. La dernière est aussi Garde des Sceaux et Nicolas Sarkozy la stylise comme une vedette parce qu’elle est la fille des immigrantes maghrébins. Comme cela elle représente les minorités visibles et Nicolas peut l’utiliser comme un symbole pour l’intégration et comme sa porte-parole. Un Président de la République n’a jamais avant donné une telle responsabilité à une fille d’immigrantes. Bien sûr, c’est un premier pas de Nicolas Sarkozy pour être reconnu par les minorités, et particulièrement les immigrantes parce que sa deuxième porte-parole, Rama Yade, qui était une figure dans sa campagne électorale et qui représente maintenant les jeunes militants UMP, est aussi immigrante. Elle est née à Dakar et vient du Sénégal. Enfin la «génération Sarkozy» est plus jeune. Les ministres sont des quadragénaires et des quinquagénaires, seulement trois entre eux ont plus de soixante ans. Sarkozy lui-même paraît très nonchalant à l’Élysée. Il vient aux meetings en bras de chemise et laisse la veste dans son bureau[5]. Impensable sous l’ancien régime. Le vieux bureau de Chirac, il l’aménage avec des objets d’art moderne. Ce sont de nouveau des symboles, cette fois stylistiques, avec lesquels Nicolas Sarkozy veut démontrer le changement et sa «rupture» avec la stagnation dans la politique de la France, causée par ses prédécesseurs.

Maintenant quelles sont les nouvelles réformes? Qu’est-ce que c’est que Sarkozy veut concrètement faire? À la suite quelques projets, premièrement concernant la politique intérieure.

2.3 Les réformes dans la politique intérieure

Un projet très important de son quinquennat est de faire baisser le taux de chômage de 8,3% à 5%. De plus Sarkozy veut une exonération fiscale des heures supplémentaires. De cette manière il veut que tout le monde ait la possibilité de <<travailler plus pour gagner plus>>[7]. Un autre objectif est d’abréger les délais de préavis, mais en même temps d’augmenter les bonifications pour les employeurs licenciés. Pour lutter contre le chômage des jeunes Nicolas a envisagé de permettre des emplois d’apprentissage dans les entreprises aux jeunes des banlieues. L’accès au marché libre pour les entreprises moins grandes doit être facilité pour créer des nouveaux lieux de travail.[6]

Le ministère de l’Intérieur, restructuré sous Michèle Alliot-Marie, s’occupe de la tâche principale, la sécurité intérieure.

Concernant l’immigration et l’intégration, c’est la première fois qu’un ministère autonome est fondé pour cet exercice. Ce ministère assume toutes les tâches dans les ressorts de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et de la coopération relative aux questions du développement. Sarkozy veut aussi limiter le groupement familial: pour vivre en France les immigrants doivent avoir un abri, un travail et savoir parler le français. D’après le président la plupart des étrangers sans papiers valables quitteraient la France tout volontairement si on leur donnait un plus grand bonus.

Comme Nicolas Sarkozy a choisi son cabinet paritaire, il se bataille aussi pour la parité des hommes et des femmes au marché du travail ainsi que pour l’embauchage de plus d’handicapés. Un autre but est la baisse des taxes pour les étudiantes qui travaillent pour financier leurs études.

Dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement Sarkozy prévoit de meilleurs conditions et une augmentation des salaires pour les professeurs en réévaluant le métier des professeurs dans la société. L’abolition de la «Carte scolaire» permet aux parents le choix libre d’une école pour leurs enfants. Pour financier des nombreux projets dans l’enseignement supérieur le chef de l’Etat considère une augmentation de 50% des dépenses publiques dans ce ressort comme nécessaire. Entre autres il y a des programmes pour le développement des foyers d’étudiants et pour une augmentation du nombre des bourses pour les étudiants de la classe moyenne. Encore un pas vers la direction: «Je suis le président de tous les Français».

Dans la politique écologique il voit le futur de l’énergie dans l’énergie nucléaire. Mais pour se joindre à la politique actuelle de la protection de l’environnement il veut aussi agrandir le contingent des énergies renouvelables. En même temps il envisage de baisser les taxes pour les entreprises qui travaillent écologiquement exemplaire.

En résumé on peut dire que Nicolas Sarkozy adopte beaucoup des nouvelles réformes et que sa politique intérieure est très ambitieuse. Alors, ce n’est pas étonnant quand on regarde sa devise des principes «de tolérance et d’ouverture» conjointement avec la «rupture» de la politique de stagnation. Ainsi Nicolas réalise ses projets très vite et cela lui rendre très populaire parce que les Français voient qu’il vraiment fait quelque chose et que toutes ses réformes n’étaient pas seulement des promesses vides.

[...]


[1] cf. L’EXPRESS 26/7/2007 p.25

[2] cf. http://www.ftd.de/koepfe/whoiswho/:Kopf-des-Tages-Nicolas-Sarkozy-Meister-der-Symbol-Politik/420959.html

[3] cf. L’EXPRESS 24/5/2007 p.20

[4] cf. L’EXPRESS 24/5/2007 p.30 et http://www.web-libre.org/dossiers/gouvernement-sarkozy_35/

[5] cf. L’EXPRESS 24/5/2007 p.21

[6] cf. http://www.km.bayern.de/blz/eup/03_07/1.asp (Die wichtigsten innenpolitischen Reformvorhaben der Regierung Sarkozy)

[7] cf. http://www.km.bayern.de/blz/eup/03_07/1.asp (Die wichtigsten innenpolitischen Reformvorhaben der Regierung Sarkozy, ligne 2)

Fin de l'extrait de 19 pages

Résumé des informations

Titre
Homme politique et star des médias - L'image de Nicolas Sarkozy
Université
Rudolf-Diesel-Gymnasium; Augsburg
Cours
Leistungskurs Französisch
Note
2,0
Auteur
Année
2009
Pages
19
N° de catalogue
V168847
ISBN (ebook)
9783640867615
ISBN (Livre)
9783640867998
Taille d'un fichier
548 KB
Langue
français
Mots clés
Nicolas, Sarkozy, homme, politique, star, medias, image, politicien, populair, französisch
Citation du texte
Alexander Schwalm (Auteur), 2009, Homme politique et star des médias - L'image de Nicolas Sarkozy, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/168847

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