Le Front National: l’extrême droite en France


Facharbeit (Schule), 2002

31 Seiten, Note: 1,0


Leseprobe


A

Depuis toujours, la notion de racisme existe : ce n'est pas une idée nouvelle. Cependant le mot racisme est entré dans le Petit Larousse en 1930.

Le racisme est une théorie qui attribue une supériorité à certains groupes ethniques. La France compte 57 millions d'habitants dont 10 millions sont des immigrés. Les immigrés en France viennent du Portugal, d'Espagne, d'Italie, du Maghreb et d'Afrique. Beaucoup d'entre eux sont venus en France dans les années 60 quand l'économie avait besoin de travailleurs.

Le racisme se manifeste de plusieurs façons différentes. Cela peut-être des insultes à l'école, des graffitis sur les murs, des agressions physiques, etc. Les immigrés ont des difficultés à trouver un emploi ou un logement. Xénophobie est un autre mot pour la haine des immigrés.

En effet, les Inuits s'autodésignaient comme hommes contrairement, selon eux, au reste du monde.

Les Grecs se distinguaient des Barbares. Ils se considéraient d'ailleurs comme les seuls hommes libres. De ce fait, ils ne se gênaient pas pour réduire à l'esclavage les populations étrangères.

Les Romains, eux, se sentaient supérieurs à leurs voisins car leur unique but était d'envahir leurs territoires.

Les Égyptiens s'opposaient à ceux qui ne parlaient pas leur langue.

Au XVIème siècle, lors de la conquête du Nouveau Monde, les Espagnols ont instauré le racisme colonial. En effet, ils comparaient les autochtones à des animaux car ceux-ci ne portaient pas d'habits, ils soulevaient de lourdes charges, peignaient leur corps, et ne parlaient pas la même langue que la leur (voir le film Le procès de Valladolid qui montre un procès imaginaire qui s'interroge sur le sort des "Indiens d'Amérique").

Ensuite, les Portugais, les Hollandais, les Français ont suivi l'exemple espagnol. Ils les ont obligés à les servir, tout en les maltraitant.

En 1865, l'esclavage a été aboli aux États-Unis. Mais dès 1875 naissent dans plusieurs États américains, comme le Tennessee, des lois imposant la séparation, selon les races, dans les lieux publics (la ségrégation raciale), prônant la discrimination, interdisant les mariages mixtes. Dès le XIXème siècle on voit apparaître le Ku Klux Klan. En France il a été aboli en 1798.

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Jusqu'en 1993, en Afrique du Sud durant l'apartheid, les hommes et les femmes de couleur noire, ont été mis dans des cités-ghettos avec des carnets de contrôle. Dans ce pays on peut indéniablement parler de ségrégation raciale. Depuis 1962, il règne au Rwanda (en particulier) une haine raciale entre Hutus et Tutsis pour une simple différence de domaines agricoles. Ce problème a causé d'horribles massacres qui ont fait des centaines de milliers de morts.

Aujourd'hui encore, même dans nos civilisations occidentales, le racisme continue, malgré le fait qu'il se situe à différents niveaux. En effet, il peut être à un niveau national, comme en République Fédérale de Yougoslavie, où Milosevic a été dictateur raciste.

Il peut aussi être vécu au quotidien en France, dans la recherche d'emploi par exemple, où l'on peut assister à une véritable discrimination.

Pourtant, le racisme est intolérable car on ne peut pas juger une personne de part la couleur de sa peau, de part ses origines, sa religion ou sa culture. Dans la politique contemporaine c’est Jean-Marie Le Pen et son parti, Le Front National, qui se font les champions d’une politique raciste et xénophobe.

1.1

Jean-Marie Le Pen est né le 20 juin 1928 à la Trinité-sur-mer dans le Morbihan. L’enfance du jeune Jean-Marie est modeste mais heureuse.

Il vient d’une famille de marins, son père est mort en mer en 1942.

Sa mère est fille de petits agriculteurs. Son père et son grand-père paternel sont patrons-pêcheurs. Il est élève au collège des jésuites de Vannes.

[2]

C’est à 16 ans qu’il rejoint le maquis, un fameux groupe de résistance pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Il y arrive au moment où la bataille se termine. Il participe aux derniers combats.

«Ce n’était pas grand-chose mais sur le plan de la Résistance pure je [Le Pen] considère avoir pris beaucoup plus de risques qu’un certain nombre de personnalités qui font carrière depuis quarante ans et qui tirent de cette époque-là des profits matériels, politiques ou littéraires.»[3]

Il fait des études de droit au quartier latin de 1947 à 1953, souhaite se faire avocat et mène en même temps le combat contre les communistes. Lorsqu’éclate la guerre d’Indochine, le Pen s’engage dans les parachutistes.

Pour la première fois il entre dans l’arène politique en sortant de la guerre d’Indochine. Interrompant ses études de droit, il entre volontairement, en 1955, dans les combats de Diên Biên Phu.

«Je suis revenu d’Indochine avec la révélation concrète de l’ennemi communiste, de ses méthodes terribles, de sa manière impitoyable de liquider ses adversaires, de sa technique de guerre psychologique, de cette destruction de l’homme par l’intérieur.»[4]

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De retour en France, Le Pen et ses amis, révoltés contre la classe politique de la 4ième République rallient Pierre Poujade.[5]

En 1956, Le Pen sera l’un des 52 députés poujadistes. A 27 ans, il est le plus jeune député de France.

[6]

Tenté à nouveau par l’action militaire, Le Pen participe à l’opération de Suez, puis suit son régiment en Algérie de septembre 1956 à mai 1957.

Il est accusé d’avoir torturé un jeune Algérien, chose sur laquelle il refusera toujours de s’expliquer, se bornant à accuser les communistes de mener une campagne contre lui.

Réélu député de Paris en 1958, Le Pen siège au groupe des Indépendants-Paysans dont il devient le porte-parole.

Il accueille avec circonspection l’arrivée de De Gaulle au pouvoir et devient rapidement un des ses adversaires lorsque celui-ci engage en Algérie la politique d’autodétermination. En 1962 il perd son siège de député et édite des disques historiques avec des chants de guerre nazis.

En 1965, il soutient l’avocat d’extrême droite Tixier-Vignancourt aux élections présidentielles. La conséquence en est que l’échec de celui-ci jette Le Pen à la marginalité.

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C’est en 1972 que Le Pen crée le Front National. Les échecs sont durs: candidat aux présidentielles de 1974, Le Pen ne récolte que 0,7% des suffrages.

[7]

En 1981 il n’obtient pas les signatures nécessaires pour se présenter à la présidence et aux législatives, le Front National n’obtient que 0,35% des voix.

C’est l’année 1983 qui marque le début de l’ascension de Le Pen et de son parti. Le Pen obtient 11,26% des suffrages à Paris et le Front National 16,72% à Dreux lors des municipales. Depuis lors, Le Pen et le Front National s’affirment comme une constante du paysage politique français.

1.2

Depuis son enfance le petit garçon se distingue toujours par un caractère spécial qui le met en marge du reste de la population de son âge.

Sa mère, madame Margerit, se rappelle parfois comme il batifole dans les rues, à ses mains un petit fouet, réunissant ainsi ses camarades et les désignant de son bâton qu’il nomme le vengeur. Très souvent il essaie aussi d’imiter le bruit de la mitrailleuse.

Dès l’âge de huit ans il montre un sens d’observation et une forte propension à la propreté. A cette époque il habite encore à la campagne et doit souvent se salir les mains pour faire ses travaux d’épuration, mais c’est déjà sa forte stature qui élève sa tête au-dessus de la masse.

«C’est auprès de son grand-père adoré, Pierre-Marie Hubert Le Pen, un vieux bourlingueur, qu’il apprend l’océan […] et que son imagination s’exalte aux récits de la guerre […] et que se forge le culte du drapeau aux évocations de la Grande Guerre.»[8]

Il adore également son père qui est si joyeux, si chaleureux et catholique pratiquant.

C’est en 1942, à l’âge de quarante ans que Jean Le Pen, son père aimé, meurt en mer.

Pour Jean-Marie c’est la plus grande perte de sa vie et il devient pupille de la Nation.

Chez les jésuites, au collège Saint-François-Xavier de Vannes, il collectionne les cartes postales de bateaux de guerre et rêve de devenir marin parce qu’il croit que «ce métier est réservé à l’élite aristocratique […] et l’image qui symbolise le mieux la France, c’est un drapeau à la poupe d’un navire de guerre.»[9]

Ainsi il devient clair que c’est à l’âge de l’adolescence que ses convictions politiques s’ancrent à jamais.Chez Jean-Marie Le Pen «le culte de la patrie, la foi nationaliste s’amarrent à l’éducation catholique dispensée par les jésuites pour devenir un formidable feu intérieur.»[10]

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C’est aussi en même temps que son antigaullisme et son anticommunisme se développent de plus en plus. Il devient antigaulliste parce qu’il adore Pétain, l’homme de Verdun, qui est responsable pour la Libération des Français. Il devient anticommuniste à seize ans:

«Chez nous, en Bretagne [..], les communistes étaient […] les gens les moins estimables: ouvriers paresseux, chômeurs professionnels, ratés, aigris. Ces gens-là se sont érigés en vengeurs. Ils ont essayé de déguiser leurs adversaires politiques en traîtres et en mauvais Français et de leur imposer une violence injuste.»[12]

A beaucoup d’occasions il met au jour son caractère vaniteux et prétentieux. Pierre Poujade, un de ses amis les plus importants, le caractérise plus tard tellement quand il rentre de la guerre d’Indochine:«[Il a] un besoin irrésistible d’action, l’esprit d’aventure et un culot monstre, servi par un remarquable talent de tribun.»[13]

Il est évident que l’homme est déjà tel qu’on le connaît aujourd`hui: tout d’un bloc, pétrifiédans ses vérités. Chez lui, antigaullisme et anticommunisme riment avec catéchisme.

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Quant à la personnalité de Le Pen, on peut dire qu’il est le premier artisan du succès du Front National et en même temps son dirigeant.

L’extrême droite trouve en lui son chef charismatique qui est non seulement un orateur populaire mais aussi un excellent analyste politique.

[14]

Chaque fois qu’il apparaît à la télévision, il présente une double face: celle d’un chef populiste, à tendances fascisantes, et celle de l’homme cultivé qui se sert souvent de l’imparfait du subjonctif et de certaines paroles archaïques.

2.1

Les origines du Front National nous aident à comprendre sa nature. En 1969, le mouvement Ordre Nouveau succède au groupuscule d’extrême droite Occident, dissous le 31 octobre 1968. L’Ordre Nouveau peut être trouvé avant tout dans les universités, particulièrement à Assas et possède à peu près 2000 militants.

Le principal animateur d’ Ordre Nouveau est un avocat, Jean-François Galvaire. Il a l’intention de rassembler la famille nationaliste et fait des propos relativement modérés:«J’attache beaucoup de prix à ce que les militants d’ Ordre Nouveau se défient de cet attachement à la violence.»[15]

Il souligne que l’objectif du mouvement est d’abord «d’empêcher la prolifération du gauchisme»[16], d’aider à sa «résorption»[17], avant de «s’insérer peu à peu dans le pouvoir […] par le jeu de la démocratie parlementaire. »[18]

Mais l’ Ordre Nouveau aime bien donner à ses actions beaucoup de publicité qui lui attire un très grand nombre de sympathisants. Les meetings sont toujours placés sous l’emblème de la croix celtique, tous les participants faisant souvent le salut fasciste, réclamant que Jean-Paul Sartre soit fusillé.

Le language de l’Ordre Nouveau est en train de devenir de plus en plus dur et acharné. Jean-François Galvaire, secrétaire national de ce mouvement, constate un jour:

«Nous sommes le sel de la terre. […] Relève la tête, mon frère, le temps de l’humiliation est passé pour le pays de Jeanne d’Arc et de Napoléon. […] [Il faut] faire les comptes et peut-être dresser des poteaux d’exécution et nettoyer la France des gauchistes car la canaille remonte. La lutte pour la prise du pouvoir est ouverte.»[19]

Et François Brigneau, rédacteur en chef de Minute, y ajoute et déclarede tout son cœur: « Il faut faire un parti révolutionnaire, blanc comme notre race, rouge comme notre sang, vert comme notre espérance.»[20]

Bref, les responsables de l’ Ordre Nouveau veulent doter le nationalisme d’une base populaire solide car la montée des mécontentements sociaux rend une bonne partie des Français plus accessibles à des solutions radicales.

Au début des années soixante-dix, l’atmosphère semble être favorable pour les néo-fascistes de toute couleur. Il est intéressant de mentionner que le Mouvement social italien obtient 56 députés, le NPD néo-nazi en Allemagne et The National Front en Grande-Bretagne progressent aux municipales.

Le journal Minute et son rédacteur en chef, François Brigneau, demandent l’unification des groupuscules nationaux. Brigneau arrive à imposer cette stratégie au congrès d’ Ordre Nouveau, en juin 1972, et cherche un chef charismatique et entraînant.

C’est Le Pen. C’est le 5 octobre 1972 que naît le Front National à Paris avec l’ex-député poujadiste comme président, François Brigneau de Minute comme vice-président, Alain Robert, d’Ordre Nouveau, comme secrétaire général.

Il est remarquable de savoir qu’aux législatives suivantes, en mars 1973, le Front National ne recueille que 2,3% des voix. Pendant la dizaine d’années qui suit, le Front National demeurera un parti très petit.

Le Pen force alors les traditionalistes d’accueillir les nationalistes révolutionnaires, c’est-à-dire les néo-fascistes, l’aile dure de l’extrême droite, et notamment François Duprat et ses adhérents qui défendent le négationnisme.[21]

Alors le Front National se trouve à l’origine de la thématique anti-immigrés. Pendant les années qui suivent, Le Pen soutient le franquisme en Espagne, Pinochet au Chili et le régime des colonels en Grèce. Lui et son mouvement restent très marginaux:

- Fiasco présidentiel en 1974.

Le Pen n’obtient que 0,74% des suffrages, c’est-à-dire 190 921 voix.

- Echec à nouveau aux municipales de 1977.

A Paris, le Front National doit se contenter de 1,8% des suffrages.

- Déroute aux législatives de 1978(0,33%).

Avec l’aggravation persistante du chômage, l’arrivée de la gauche au pouvoir, la montée des sentiments anti-immigrés et l’implantation sur le terrain de quelques frontistes, tout va changer. En 1983, Le Pen remporte son premier succès personnel aux municipales avec 11,26% des suffrages dans le XXe arrondissement de Paris.

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Désormais, l’extrême droite compte. 20 ans plus tard, le 23 avril 1995, 15% des voix vont à Le Pen, c’est-à-dire 30% des ouvriers, 25% des chômeurs, 18% des employés et 18% des jeunes de 18 à 25 ans ont voté pour Jean-Marie Le Pen. Aujourd’hui, 10 maires, plus de 1400 conseillers municipaux sont du Front National.

2.2

Aujourd’hui le Front National compte plus de 75 000 membres. Le parti est structuré tellement que l’obéissance au chef est garantie. Le Pen est maître d’un bureau politique ou d’un congrès.

Il est assisté par deux responsables: le secrétaire général Carl Lang et le délégué général Bruno Mégret dont l’intention est de répandre son influence politique et personnel dans le parti.

Ce doublement systématique permet un contrôle réciproque: on le retrouve dans les structures départementales, dans lesquelles chaque secrétaire général est flanqué par un secrétaire général adjoint.

[...]


[1] « J'ai dit que les chambres à gaz étaient un POINT DE DETAIL
de l'histoire de la Deuxième Guerre Mondiale.
Je dénie que ces propos aient quelque caractère antisémite.
Je les maintiens.» JEAN-MARIE LE-PEN

Site d’internet: http://liens.multimania.com/escl.htm#L'%20antisemitisme%20et%20ses%20horribles%20actions,

de 2001, appelé le 29.11.2001

[2] «Fils de patron-pêcheur». Site d’internet: http://www.lepen.tv/, de 2001, appelé le 29.11.2001

[3] Rollat, Alain. Les hommes de l’extrême droite. Calmann-Lévy. 1973. P. 16

[4] Plenel, Edwy et Rollat, Alain. L’effet Le Pen, Histoire d’un activiste. Calmann-Lévy.

1992. P. 152

[5] Poujade, Pierre: «Homme politique français, né à Saint-Céré (Lot) en 1920, fonde en 1953 l’Union de défense des commerçants et artisans qui rassemble surtout les couches modestes de l’artisanat et du petit commerce. Cette union prend la structure d’un parti politique aux tendances nationalistes et colonialistes. Aux élections de janvier 1956, le parti de Pierre Poujade remporte 11% des voix. Le mouvement décline dès 1957 devant la montée du Gaullisme.»

Site d’internet: http://www.occitanweb.com/personnages.htm, de 2000, appelé le 10.09.2001

[6] Le Pen, Jean-Marie,en campagne électorale à Paris, avec son colistier, le commandant Roger Sauvage, héros de l’escadrille Normandie-Niemen.

Site d’internet: http://www.lepen.tv/, de 2001, appelé le 29.11.2001

[7] Le Pen, Jean-Marie, lors d’un meeting du Front National en 1984,

Site d’internet: http://www.lepen.tv/, de 2001, appelé le 19.11.2001

[8] Rollat, Alain. Les hommes de l’extrême droite. Calmann-Lévy. 1973. P. 15

[9] Rollat, Alain. Op. Cit. P. 15

[10] Rollat, Alain. Op. Cit. P. 16/17

[11] Le Pen, Je an-Marie, est en train d'agresser une élue socialiste au milieu d'une manif.

Site d’internet: http://www.multimania.com/resist/fn3.htm, de 2001, appelé le 29.11.2001

[12] Rollat, Alain. Op. Cit. P. 17

[13] Rollat, Alain. Op. Cit. P. 14

[14] Site d’internet: http://www.lepen.tv/, de 2001, appelé le 14.11.2001

[15] Rollat, Alain Les hommes de l’extrême droite. Calmann-Lévy. 1973. P. 49

[16] Rollat, Alain. Op. Cit. P. 49

[17] Rollat, Alain. Op. Cit. P. 49

[18] Rollat, Alain. Op. Cit. P. 49

[19] Rollat, Alain. Op. Cit. P. 51

[20] Rollat, Alain. Op. Cit. P. 51

[21] négationnisme: «[L’entreprise négationniste] nie les chambres à gaz hitlériennes et l’extermination des malades mentaux, des Juifs et des Tsiganes, et de membres des peuples considérés comme radicalement inférieurs, les Slaves singulièrement [...].»

Vidal-Naquet, Pierre. Les assassins de la mémoire. Seuil. Points Essais. 1987. P. 7

[22] Marianne. N°49. 30.03.1998. P. 13

Ende der Leseprobe aus 31 Seiten

Details

Titel
Le Front National: l’extrême droite en France
Veranstaltung
LK Französisch
Note
1,0
Autor
Jahr
2002
Seiten
31
Katalognummer
V111793
ISBN (eBook)
9783640158270
Dateigröße
1089 KB
Sprache
Deutsch
Schlagworte
Front, National, France, Französisch
Arbeit zitieren
Herbert Spitzner (Autor:in), 2002, Le Front National: l’extrême droite en France , München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/111793

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