Le Petit Larousse (édition 2000) définit un juste comme suit: «quelqu’un qui se conforme à
l’équité, en respectant les règles de la morale ou de la religion.» Pourtant dans les Justes, une
pièce basée sur un événement réel, la révolution de 1905 en Russie, une ambiguïté
fondamentale est soulevée dans la mesure où les révolutionnaires (l’Organisation),
appartenant au parti socialiste, qui tuent le grand-duc, sont considérés par Albert Camus
comme «justes» ou des «meurtriers délicats» plutôt que des sanguinaires destructeurs. On
peut résumer l’ambiguïté fondamentale par la question suivante: les justes sont-ils justes dans
le cas du meurtre du grand-duc? Et plus précisément: quelles conditions leur permettent-elles
de tuer le grand-duc et jusqu’à quel point peuvent-ils comme révolutionnaires tuer? Ce sont
les questions qu’on s’efforce de traiter ici.
Commençons par considérer les conditions qui permettent aux justes de tuer le grand-duc.
Sous le régime tsariste cruel le peuple russe souffre. Un bon exemple de cette souffrance est
Stepan Fedorov, un des révolutionnaires dans la pièce, à qui on donnait le fouet au bagne. Les
justes veulent comme l’explique Kaliayev «donner une chance à la vie» (p. 32). Le problème
là-dessus est qu’afin de donner cette chance à la vie, il faut s’insurger contre l’injustice dans
une Russie qui laisse souffrir son peuple. Donc, devant la résignation et le manque de pouvoir
des masses, il faut que les justes agissent, et le meurtre apparaît comme la seule possibilité de
s’éveiller la conscience des opprimés (1).
Les mobiles des actions des justes sont purs: ils veulent tuer le grand-duc dans la poursuite de
la justice sociale. L’Organisation est investie d’une mission qui dépasse l’aspect strictement
politique: en tuant le seul grand-duc, les justes sauraient prétendre détruire la tyrannie. Leur
terrorisme a bien plutôt la valeur d’un appel lancé au monde pour en finir avec l’indifférence
face à l’injustice sous le régime impérialiste (2). Les justes sont prêts à exécuter un acte
injuste pour mettre fin à l’injustice et de cette façon créer la justice parce que s’ils ne le font
pas, leurs frères continueront à souffrir. [...]
Inhaltsverzeichnis
- Les Justes_ Ce titre souléve une ambiguité fondamentale_ Dlscutez_
- Les conditions qui permettent aux justes de tuer le grand-duc
- Les mobiles des actions des justes
- Les limites dans la Pléce
- La sainteté de la vie
- La nécessité des limites
- La vraie limite dans la piéce
- La fin et les moyens
- La fin ne justifie pas les moyens
- Les limites humaines
- Le danger du nihilisme
- La contradiction des justes
- L'incertitude sur le succés final de leur action
- Le message de la piéce
- Conclusion
- Bibliographie
Zielsetzung und Themenschwerpunkte
Der Text analysiert das Stück "Les Justes" von Albert Camus und diskutiert die zentrale Frage, ob die Revolutionäre, die den Großfürsten ermorden, als "Gerechte" bezeichnet werden können. Er untersucht die Bedingungen, die die Ermordung rechtfertigen könnten, die Motive der Revolutionäre und die Grenzen ihrer Handlungen.
- Die Legitimität revolutionärer Gewalt
- Die Rolle der Moral in der Politik
- Die Bedeutung von Grenzen und Selbstaufopferung
- Die Ambivalenz von Gerechtigkeit und Gewalt
- Die Frage der Verantwortung in der Revolution
Zusammenfassung der Kapitel
Der Text beginnt mit der Frage, ob die Revolutionäre in "Les Justes" gerechtfertigt sind, den Großfürsten zu ermorden. Er analysiert die Bedingungen, die die Ermordung rechtfertigen könnten, wie zum Beispiel die Unterdrückung des russischen Volkes unter dem zaristischen Regime. Es wird argumentiert, dass die Revolutionäre aus einem tiefen Mitgefühl für das Leid des Volkes handeln und den Großfürsten als Symbol der Tyrannei sehen.
Der Text untersucht dann die Motive der Revolutionäre, die sich für eine gerechte Gesellschaft einsetzen und den Mord als Mittel zur Erreichung dieses Ziels sehen. Es wird jedoch auch die Frage der Grenzen ihrer Handlungen aufgeworfen, insbesondere im Hinblick auf die Heiligkeit des Lebens.
Ein wichtiger Aspekt des Textes ist die Diskussion über die Grenzen der Gewalt. Es wird gezeigt, dass die Revolutionäre ihre eigenen Grenzen erkennen und sich gegen die Ermordung von Kindern entscheiden, obwohl sie die Tötung des Großfürsten rechtfertigen.
Der Text beleuchtet auch die Ambivalenz von Gerechtigkeit und Gewalt. Es wird deutlich, dass die Revolutionäre ihre eigenen Ideale und Moralvorstellungen in Frage stellen müssen, wenn sie zu Gewalt greifen.
Schließlich stellt der Text die Frage nach der Verantwortung in der Revolution. Es wird gezeigt, dass die Revolutionäre die Folgen ihrer Handlungen tragen müssen und dass ihr Handeln nicht immer gerechtfertigt ist.
Schlüsselwörter
Die Schlüsselwörter und Schwerpunktthemen des Textes umfassen "Les Justes", Albert Camus, Revolution, Gerechtigkeit, Gewalt, Grenzen, Moral, Tyrannei, Unterdrückung, Verantwortung, Heiligkeit des Lebens, Nihilismus und Selbstaufopferung. Der Text analysiert die Ambivalenz von Gerechtigkeit und Gewalt im Kontext der Revolution und beleuchtet die moralischen und philosophischen Herausforderungen, die sich aus dem Kampf für eine gerechte Gesellschaft ergeben.
- Quote paper
- Ali El-Hadi (Author), 2000, Les Justes. Ce titre soulève une ambiguïté fondamentale. Discutez., Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/11676
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