Une Perspective Analysante des œuvres choisies de la Littérature française du XXe Siècle


Wissenschaftlicher Aufsatz, 2012

26 Seiten


Leseprobe


Une Perspective Analysante des œuvres choisies de la Littérature française du XXe Siècle.

Ikechukwu,Aloysius,Orjinta. PhD. (Munich, Germany. PhD. (Uni.Ibadan, Nigeria .)

Résumé.

Albert Camus : La Peste.

Dans ce roman il y a eu la tentative de résoudre le problème du fléau. En Europe du XVIIIe siècle, on avait eu la peste qu’on appelait la peste noire. A cette époque-là c’était facile de lui donner l’explication religieuse, voire une interprétation conservatrice. : C’était la punition de Dieu pour les maux des hommes. Chez Camus au contraire, on a introduit l’explication scientifique, voire une interprétation progressiste :Il y a eu à Oran le phénomène de l’insalubrité ; voilà l’éternelle confrontation entre la Religion et la Science.

ANDRÉ MALRAUX ET LA CONDITION HUMAINE

L’originalité de la Condition Humaine tient à la coexistence de divers centres d’intérêts politiques, philosophiques, psychologiques, moraux… Ainsi le roman se prête-t-il à multiples lectures et interprétations. Il se laisse sur le sentiment d’un univers touffu, complexe et polyphonique. C’est un foyer d’antinomies que l’imagination esthétique du romancier tente de concilier, en établissant un rapport nécessaire entre le détail anecdotique et le sens profond, dans un espace à la fois historique et fictif, réaliste et mythique, métaphysique et concret.

VOL DE NUIT D’ANTOINE DE SAINT-EXUPERY.

Vol de nuit était le deuxième roman de Saint-Exupéry. Le roman était apparu pour la première fois dans les années 1930. Son histoire était basée sur les expériences de l’auteur lorsqu’il était un pilote de courrier en Amérique du sud. Le roman est divisé en vingt-trois (23 chapitres). Les personnages principaux sont Fabien, le pilote du courrier de Patagonie et Rivière son patron, responsable du réseau postal - aérien. L’histoire est simple – Fabien et son avion sont perdus au cours d’un orage nocturne et ne parviendront jamais à la destination.

1. Analyse détailléede La Peste d’Albert Camus

1.1. L’introduction

Les événements ont eu lieu dans une ville nue d’Oran, une préfecture française en Algérie au nord de l’Afrique. L’évocation d’Oran a une fonction symbolique. Ce symbolisme fait glisser la narration vers le fantastique. En effet le narrateur nous prépare à l’évolution de l’intrigue à fin de nous faire comprendre les événements. La ville s’impose comme un lieu déshumanisé et presque antinaturel : « une ville sans pigeons sans arbres et sans jardins … un lieu neutre pour tout dire » (p.11).

Même les conditions atmosphériques dans le roman semblent défavorables. C’est comme s’il se préparait quelque catastrophe : « L’été éclata… »

On dirait qu’il parle d’une bombe mortelle pour les habitants de cette ville. La brûlure du vent, la lumière sauvage du soleil, la chaleur est aperçue comme les instruments de mort :

Le soleil poursuivait mes concitoyens dans tous les coins de rue et s’ils s’arrêtaient, il les frappait alors (p.106).

Chacun comprenait avec effroi que les chaleurs aideraient l’épidémie

Le soleil de la peste éteignait toutes les chaleurs et faisait fuir toute joie

La ville même est une cité sans pittoresque, sans végétation et sans âme. Elle est au milieu d’un plateau nu. Les maisons sont construites de la manière anormale. Elles tournent le dos à la mer qui aurait été la source de la fraîcheur de la vie :

On peut seulement regretter qu’elle se soit construite en tournant le dos à cette baie et que, partant, il soit impossible d’apercevoir la mer qu’il faut toujours aller chercher (p.13).

1.2. L’exile

Une fois l’état de peste est déclaré, c’est à ce temps-là prennent-ils les habitants d’Oran conscience de leur destin collectif. C’est à ce temps que le narrateur a déclaré que ‘’la peste fut notre affaire à tous’’. Cette fermeture a éveillé les Oranais de se débarrasser des anciennes certitudes.

Ayant séquestré dans la ville, les Oranais commencent à éprouver la souffrance morale de l’un et de l’autre. C’est difficile même pour eux à communiquer à l’extérieure. Cette séparation inattendue évoque de façon symbolique une ‘’période de l’occupation’’. L’auteur même est séparé de ses siens en métropole après avoir passé quelques années à Oran :

Mais une fois les portes fermées, ils s’aperçurent qu’ils étaient tous, et le narrateur lui-même, pris dans le même sac et qu’il fallait s’en arranger. (P.67)

Camus n’a pas favorisé cette mise en quarantaine, cet enfermement parce que, pour lui il représente la prison dans laquelle l’homme vit ici-bas par rapport à ses habitudes et à ses activités quotidiennes. Tout le monde est prisonnier et ceux qui sont arrêtés par la justice sont doublement incarcérés. Camus écrit dans ses carnets en 1942 :

Je veux exprimer au moyen de la peste l’étouffement dont nous avons souffert et l’atmosphère de menace et d’exil dans laquelle nous avons vécu, je veux de même coup étendre cette interprétation à la notion d’existence générale

La peste est une histoire forte et simple comme on la voit et d’une certaine manière, assez commune. Le mot ‘’exil’’ vient de la prière d’insère. L’un des premiers titres auxquels Camus songeait est ‘’les exiles’’. On n’a que le titre qu’il a donné à l’état public dans « Demian Français ». C’est ‘’les exiles’’ dans la Peste. Dan le roman entier, Camus insiste sur l’idée de séparation, c’est l’une des épreuves qu’il semble avoir ressenti le plus fortement pendant la guerre. Ce qui lui semble caractèreriser le mieux cette époque, c’est la séparation :

On peut dire pour finir que les séparés n’avaient plus ce curieux privilège qui les préservait au début. Ils avaient perdu l’égoïsme de l’amour et le bénéfice qu’ils en tiraient. (p.169).

Tous sont renvoyés à leur solitude, si bien que la séparation dévient générale. C’est ainsi que la séparation est considérée comme l’un des grands thèmes du roman.

1.3. L’indifférence

En ce qui concerne l’indifférence comme l’un des thèmes du roman dans La Peste, on note que les habitants d’Oran ont l’habitude d’indifférence. Cette attitude commence avec l’insalubrité Selon Jean Tartou….

[…] une curieuse satisfaction de se trouver dans une ville aussi par elle-même….des considérations bienveillantes sur l’absence d’arbres, les maisons disgracieuses et le plan absurde de la ville. (p.29).

Un autre acte d’indifférence est noté à la page 25 où Grand montre qu’il n’est pas inquiet à l’apparition des rats quand il répond : « J’ai d’autres soucis » à Rieux qui lui demanda si les rats avaient disparu de son quartier.

On voit l’indifférence des paysans comme égoïsme malgré le commencement de la mort des gens et la déclaration de la maladie (la peste) :

La bêtise insiste toujours, on s’en apercevait si l’on ne pensait pas toujours à soi. Nos concitoyens à cet égard étaient comme tout le monde, ils pensaient à eux-mêmes, autrement dit, ils étaient humanistes ; ils ne croyaient pas aux fléaux ; ‘’…..Ce sont les hommes qui passent, et les humanistes en premier lieu, parce qu’ils n’ont pas pris leurs précautions….ils oubliaient d’être modestes, et ils pensaient que tout était encore possible pour eux. Ils continuaient de faire des affaires. Ils préparaient des voyages et ils avaient des opinions […].

Encore en Oran, des villageois ont l’habitude d’être indifférente malgré la mort de plusieurs habitants (trois cent quarante-cinq). Ils refusaient de prendre des précautions et ils s’engageaient et s’amusaient :

La ville avait deux cent mille habitants. Ce n’est qu’à la longue,[…]. En constatant l’augmentation du mort, étaient éloquentes. Mais elles n’étaient pas assez fortes pour que nos concitoyens ne gardassent, au milieu de leur inquiétude… ils continuaient ainsi de circuler dans les rues et de s’attabler à la terrasse des cafés. p.77

Enfin, à la page 78 on voit les concitoyens au cinéma etc. malgré la maladie et la mort. Ex. :

Naturellement, les cinémas profitaient de ce congé général et faisaient de grosses affaires […]. Le résultat est que nous continuions à mettre au premier plan nos sentiments personnels.

Donc, on peut conclure que les habitants d’Oran étaient la cause de leur malheur à cause de leur négligence, et l’attitude d’indifférence.

1.4. L’absurdité

Dans La Peste, Camus veut montrer que l’homme est capable de lutter contre ce qui le nie. On ne peut pas vivre tout en affirmant que vivre est absurde. Tarrou est l’homme d’absurde : il ne dépasse pas le divorce qu’il éprouve entre l’homme et le monde. Il cherche la paix intérieure, mais il ne va pas vers les autres à la façon de Rieux : il tente de trouver une unité personnelle, mais il ne croit pas en l’homme seul. Le père Paneloux parait avoir peut-être provisoirement, trouvé une certitude dans la foi en Dieu… mais c’est un lettre qui voit la réalité à travers d’un système abstrait :

Le Père Paneloux n’avait pas senti le secours divin et l’espérance chrétienne qui étaient offert à tous. II espérait contre tout espoir que, malgré l’horreur de ces journées et les cris des agonisants, nos concitoyens adresseraient au ciel la seule parole qui fut chrétienne et qui était d’amour. Dieu ferait le reste (p.114).

Il existe d’autres gens qui préfèrent la violence comme une solution du problème (voir p.120). Ceux comme Rambert (p.121) prennent la décision d’essayer la fuite. Donc, tous ses démarches sont pour convaincre les officiers administratifs de le laisser fuir la cité pestiférée. Face aux problèmes, les peurs anciennes en homme se resurgissent. Quelquefois l’homme absurde se fait même le complice de sa propre destruction. Ceux comme Tarrou cherche une réponse dans la saiette laïque. Confronté à la réalité de la souffrance, le Père Paneloux ne croit plus vraiment à la capacité de l’homme ; il sera contraint de se remettre en question. Seul Rambert incarne une solution à l’absurde. Le docteur Rieux place son espoir sur l’homme.

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Details

Titel
Une Perspective Analysante des œuvres choisies de la Littérature française du XXe Siècle
Autor
Jahr
2012
Seiten
26
Katalognummer
V187249
ISBN (eBook)
9783656107422
ISBN (Buch)
9783656107583
Dateigröße
558 KB
Sprache
Französisch
Schlagworte
perspective, analysante, œuvres, littérature, siècle
Arbeit zitieren
Dr. Dr. Ikechukwu Aloysius Orjinta (Autor:in), 2012, Une Perspective Analysante des œuvres choisies de la Littérature française du XXe Siècle, München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/187249

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