Jacques Brel et ses chansons


Facharbeit (Schule), 2002

19 Seiten, Note: 1,0

Alexander Kraus (Autor:in)


Leseprobe


1. Jacques Brel comme « mythe »

« C’est un garçon qui s’est révolté, un artisan qui a exprimé sa révolte en écrivant des chansons, et qui les chante ».[1] Comme ça, Jacques Brel, vivant de 1929 à 1978, a décrit lui-même. Et, de fait, les chansons de Jacques Brel sont accablées de la critique et de la rébellion contre la société, spécialement contre la bourgeoisie, qu’il a détestée. En dehors des chansons, dont les textes sont ironiques et satiriques, l’œuvre de Brel offre une grande quantité de chansons émotionnelles. Avec ses chansons, Jacques a réussi à diffuser la chanson française dans le monde entier. A côté du chansonnier Georges Brassens, personne d’autre que Jacques avait le talent d’éveiller l’intérêt des mass média si énormément. Jacques a accompli le triomphe pas seulement en Europe, mais aussi en Union soviétique, en Afrique et en Amérique. Du vivant de Jacques, on l’a toujours regardé comme « mythe » et il a fait l`honneur à ce titre jusqu’à présent. C’est un fait qu’un plus grand nombre de disques de Jacques étaient vendus après sa mort qu’avant. Ceux-là sont achetés aussi de nos jours et sont entendus avec de l’enthousiasme. Jacques Brel a créé une œuvre inoubliable.

2. La vie de Jacques Brel

Premièrement, c’est nécessaire de montrer les étapes les plus importantes de la vie de Jacques Brel pour comprendre ses chansons dont deux sont analysées à la fin de cette composition.

2.1 Les circonstances familiales

Romain-Jérôme Brel, le père de Jacques Brel, est né le 6 février 1883 dans une ferme à Zandvoorde, dans le sud de la Flandre comme dixième enfant du boulanger Louis Brel. Ne terminant pas ses études de chimie, Romain travaille en 1911 comme agent de la Cominex au Congo belge. Il veut y assurer sa future dans l`import-export. Romain a du succès dans la société renommée et obtient un territoire entre Léopoldville et l’Angola. En 1919, Romain retourne à Bruxelles et décide de fonder une famille. Il se fiance avec Elisabeth Van Adorp et après le mariage le 3 décembre 1921, Romain part au Congo avec «Lisette», qui est née à Schaerbeek, près de Bruxelles, comme fille d’un artisan spécialiste des vitraux. Au Congo, les jumeaux Pierre et Nelly naissent le 13 août 1922, mais ils meurent de typhoïde. Le 19 octobre 1923, il y a la naissance d’un autre enfant, prénommé Pierre aussi. En 1926, le jeune ménage décide de s’installer définitivement à Bruxelles, où Jacques-Romain-Georges Brel est né à trois heures du matin le 8 avril 1929. Romain fait construire une maison dans l`avenue des Cerisiers. En 1931, Romain vend sa maison à cause de la situation économique (il y avait le Krach financier) et déménage avec sa famille dans un appartement. Romain quitte l’import-export et avec cet argent, il entre dans la cartonnerie de son beau-frère Armand Vanneste. Celle-là s’appelle «Vanneste-Brel».[2]

2.2 La jeunesse de Jacques Brel

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Jacques(à gauche), Pierre et leurs parents (5)

«En réalité, j`ai eu une enfance où il ne se passait presque rien ; il y avait un ordre établi assez doux. Ce n’était pas rugueux de tout, ce n’était pas dur du tout. C’était paisible et forcément morose…»[3] dit Jacques de sa jeunesse. Romain Brel y a tenu à ce que Jacques et son frère vont à l’enseignement privé. Ainsi, Jacques commence son enseignement primaire à l’école catholique Saint-Viateur en octobre 1936 dirigée par des Frères. Jacques s’y comporte poliment et avec discipline, mais en réalité il y déteste l’atmosphère glaciale. En octobre 1941, Jacques entre au collège de l’Institut Saint-Louis. D’un côté, Jacques montre sa paresse en n’apprenant pas. De l’autre côté, il est très doué pour la diction et l’élocution. En plus, Jacques atteint souvent les meilleures notes en Jacques comme enfant [4]

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français. Jacques est un garçon renfermé, mais il a la capacité d’imiter d’une façon très réussie Chaplin, Marx ou Hitler. De plus, il a un goût pour le théâtre comique. La famille de Jacques ne souffre pas gravement de l’Occupation de la Belgique par les Allemands le 10 mai 1940. Au printemps 1944 des bombardements commencent et la population belge n’est pas libre de ses mouvements. Par ennui, Jacques et son ami Robert Stallenberg fondent une troupe théâtrale, la «Dramatique Saint-Louis». Jacques y dépense beaucoup d’énergie et il devient très actif en représentant beaucoup de personnes différentes. Après la libération de la Belgique par des troupes britanniques, Jacques écoute passionnément au jazz et joue de la guitare et du piano. En 1947, Jacques est forcé de quitter l’école à cause de ses mauvaises notes. Il se met à travailler dans les bureaux de la cartonnerie de son père. A ce temps-là, Jacques fait la connaissance d’Hector Bruyndonckx qui a fondé la «Franche cordée». Cette association a le but de créer «l’équilibre harmonieux des facultés, l’attention au corps, à la sensibilité, l’intelligence, la volonté».[5] La Franche cordée est fondée pour la jeunesse à la demande d’un curé qui veut exhorter les jeunes à s’engager socialement et à s’occuper des malades et des personnes âgées.[6]

2.3 L’âge adulte

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En décembre 1948, Jacques s’éprend de l’amie Thérèse Michielsen, surnommée «Miche», et enfin il l’épouse. La photo montre le couple heureux[7]. Les deux emménagent dans un deux-pièces à Molenbeek en 1950 et peu de temps après, c’est-à-dire le 6 décembre 1951, Miche accouche de sa première fille Chantal. En n’étant pas content de sa vie et le travail dans la cartonnerie, Jacques part à Paris le 1er juin afin d’y avoir du succès avec ses nombreuses chansons, qu’il a écrites pendant les années. Sa seule espérance est son rendez-vous avec Jacques Canetti, qui est directeur du théâtre « Les Trois Baudets », en plus directeur artistique chez Philips et patron de « Radio-Programmes ». C’est le premier pas qui est nécessaire pour la carrière de Jacques Brel. A ce moment-là, une personne surgit qui semble très intéressée à Jacques et ses chansons. Jacques enregistre vingt-trois chansons au studio du Limbourg de la BRT-Hasselt en août 1953. En outre, Jacques a la possibilité de se présenter aux « Trois Baudets » en septembre. Dans des boîtes de nuit, Jacques chante six ou sept fois pendant la nuit. La famille de Jacques, vivant à Bruxelles, a assez d’argent pour vivre et Miche aide Jacques en ce qui concerne sa carrière. Puis, la deuxième fille de Jacques est née le 12 juillet 1953. C’est pourquoi Jacques vient à Bruxelles. On peut résumer sa situation : « Marié, père, esseulé, pas perdu, éperdu, à la conquête de Paris et de lui-même ».[8] En février 1954, Jacques a la chance d’enregistrer huit chansons avec un orchestre dans un studio de Philips. Après des doutes initiales, Canetti a confiance en Jacques. La presse critique le travail négativement. Jacques confie son chagrin à Miche :

« Je ne sais que vous dire, je suis tellement las… il y a chez moi un ressort qui est brisé. Si tu savais à quel point je désire parfois entrer dans une église et prier. Si tu savais à quel point je désire par moment mettre mon sort entre les mains de n’importe qui… »[9]

Mais Jacques sait qu’il ne peut pas montrer sa faiblesse au public et il continue à travailler. Jacques aime son travail et la composition de ses chansons. Comme ça, son ambition prédomine et il dit en 1954 : « … Je serais heureux de ne pas pleinement penser ce que j’écris mais malheureusement, je le pense ».[10] A ce temps-là, Jacques change un peu et n’attend pas trop. Il trompe sa femme avec Catherine Sauvage. Jacques fait sa connaissance à la tournée du 25 juillet au 31 août - une date que Canetti a fixée. Jacques s’y montre avec Philippe Clay ou Dario Moreno. Jacques souffre de la distance de sa famille et veut commencer un nouveau départ. Ainsi, Miche et les deux filles déménagent à Paris afin d’être proches du mari et père. En 1955, Jacques reçoit beaucoup de petits engagements dans des cabarets français ou belges. En plus, il se présente souvent dans les pays étrangers. Les gens se mettent à remarquer le chanteur belge et ses chansons. Pour la tournée d’été, Canetti engage Jacques et le trio « Les Filles à Papa » avec la chanteuse Suzanne Gabriello, nommée « Zizou ». Comme Jacques ne peut pas résister à des femmes attractives, il conclut une affaire passionnée avec elle. Miche est retournée à Bruxelles pour mettre au monde sa troisième fille Isabelle en 1958. Le tournant décisif pour Jacques Brel vient au théâtre « L`Olympia ». Et c’est Zizou qui arrange sa performance avec Philippe Clay. A la fin du concert, le public fête Jacques plus que Philippe Clay et est aussi enthousiaste de son troisième disque avec le titre « Quand on n’a que l’amour », qu’il a enregistré à Paris en 1957. Au début des années soixante, Jacques est bien connu et tous les gens aiment écouter ses chansons et voir ses performances. Et Jacques aime gagner le public à ses chansons, ce qu’on peut voir sur la photo, en haut[11]. En 1976, Jacques possède les copyrights de cent quatre-vingt-douze chansons. Il décide de quitter la scène, parce qu’il craint qu’il ne puisse créer de meilleures œuvres. Il pense que c’est le temps d’expérimenter et de trouver un nouveau défi dans sa vie. En été 1966, Jacques annonce au public qu’il quittera la scène à la tournée à Vittel. Son dernier concert a lieu à Roubaix le 16 mai 1967. Après avoir fini son travail comme chanteur, Jacques écrit la comédie musicale « L’homme de la Mancha » en 1968, dans laquelle il joue le Don Quichotte. Et Jacques trouve rapidement une nouvelle provocation : de 1967 à 1973 Jacques travaille avec du succès comme acteur et réalisateur. Comme acteur, il a beaucoup de succès avec les films « Mon Oncle Benjamin » ou « Les Risques de métier ». En 1972, il est lui-même réalisateur du film « Franz » et en 1973 du « Le Far West ». Mais il continue aussi d’enregistrer des chansons.[12]

[...]


[1] Thomas WEICK, „Die Rezeption des Werkes von Jacques Brel“, Verlag Peter Lang, 1991,

Frankfurt am Main, p. 11

[2] cf. Olivier TODD, « Jacques Brel - une vie », Editions Robert Laffont, Paris, 1984, pp. 19-22

[3] Jacques LORCEY, « Jacques Brel », Editions Pac/Delmas, Paris, 1984, p. 14

[4] URL : http://www.jacquesbrel.be/index03.htm [Stand 30.01.2003]

[5] « Jacques Brel – une vie », op.cit. p. 43

[6] cf. « Jacques Brel – une vie », op.cit. pp. 25, 30-49

cf. « Jacques Brel », op.cit. pp. 15-17

[7] URL : http://www.jacquesbrel.be/index03.htm [Stand 30.01.2003]

[8] « Jacques Brel - une vie », op.cit. p. 67

[9] « Jacques Brel - une vie », op.cit. p. 71

[10] « Jacques Brel - une vie », op.cit. p. 71

[11] URL : http://www.geocities.com/Athens/Forum/9962/grandjacques.html [Stand 30.01.2003]

[12] cf. « Jacques Brel », op.cit. p. 18

cf. « Jacques Brel - une vie », op.cit. pp. 62-92, p. 233, p. 248

Ende der Leseprobe aus 19 Seiten

Details

Titel
Jacques Brel et ses chansons
Veranstaltung
Français en tant que matière scolaire
Note
1,0
Autor
Jahr
2002
Seiten
19
Katalognummer
V209519
ISBN (eBook)
9783656374558
ISBN (Buch)
9783656375081
Dateigröße
684 KB
Sprache
Französisch
Schlagworte
jacques, brel
Arbeit zitieren
Alexander Kraus (Autor:in), 2002, Jacques Brel et ses chansons, München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/209519

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