Le Sahara - Entre Reverberation Post Colonial et conflit d'interets


Essai, 2013

7 Pages, Note: 15/20


Extrait

Le Sahara :

Entre Réverbération Postcolonial et

Conflit d’Intérêts

Amine Zidouh

Il est bien évidement très clair que l’objectif primordial des états Unis dans la région du Maghreb est, et a toujours été, le développement de coopération au niveau militaire, sécuritaire mais surtout économique. Le conflit du Sahara se trouve cependant faisant face aux intérêts primordiaux des États Unis dans la région. C’est bien évidement pour cela qu’une solution est plus que jamais urgente, si les États Unis ne veulent pas que la région se tourne en une niche pour terroristes et d’islamisme radical. Les conséquences que la non-résolution de ce conflit peut engendrer sont tout simplement catastrophiques.

Le conflit Saharien qui date de pas moins de 38 ans continue aujourd’hui à être un point noir dans la région du Maghreb. Aujourd’hui et après plus de deux décennie de cesser le feu entre le front du Polisario et le royaume Alaouite, ce conflit reste pour le moins stagnant. Alors que la Frente Popular de Liberacion de Saguia el Hamra y Rio de Oro, mieux connu sous l’abréviation de Polisario a été créé en 1973 ; pour but de lutter contre l’occupation espagnole. Le Royaume du Maroc quant à lui date de bien avant le 19eme siècle ironiquement parlant et la dynastie Alaouite règne au Maroc depuis le 17eme siècle, plus précisément depuis l’an 1666 Moulay Rachid fut placer au trône du Sultanat du Maroc, après avoir succéder a son père Moulay Ali Cherif qui été Sultan de Tafilalet. Avant la colonisation, la majeur des parties de ce qui est aujourd’hui appeler le tiers monde vivait dans un system très diffèrent du model européen ; le system tribal. Au Maroc, il été de tradition que les tribus voue allégeance au monarque qui s’appeler dans le temps Sultan sur deux bases. Premièrement les tribus accepter l’autorité religieuse et puis deuxièmement l’autorité séculaire du Sultan. Il eut cependant quelques tribus dans l’histoire du Maroc qui rejeté souvent l’autorité séculaire du Sultan en refusant de payer des taxes sans tout fois rejeté l’autorité religieuse. Les prières du Vendredi par exemple se faisait au nom du Sultan même dans ces tribus qui refusé le system de taxe Alaouite. Un mythe concernant les tribus sahariennes est que c’est à cause de l’emplacement géographique de ces tribus loin des capitales et des grandes villes qu’un sentiment d’appartenance au Maroc n’été pas frappant. Mais cela reste qu’un mythe vu le fait que la majorité des tribus connu historiquement pour leur opposition au monarque n’été pas très éloigné des villes imperial comme Fes, Rabat ou Marakech. Mais c’était plutôt les tribus dans le Moyen Atlas et le Rif qui arrivait à tenir face au Makhzen pour la difficulté d’accès, plutôt que l’éloignement du centre. Ces tribus été assez proche de Fes ou de Meknes par exemple. Ceci dit, la région du Sahara a toujours été un lieu où les Caids et Chioukhs, été présent comme représentants officiel du Sultan. Les tribus déclaré ainsi leur allégeance à travers eux. Pourquoi alors la cour internationale n’a-t-elle pas déclaré le territoire Saharien comme étant une part entière du Royaume ? Cela relevé selon plusieurs chercheurs au fait que ces spécialistes en droit international ont jugé cette affaire, qui reste et il faut le rappeler une affaire d’un état pré-modern ; avec des structures et des mécanismes venant en premier lieu des universités les plus élitistes, ces mêmes universités qui, dans un passer pas très lointain avait rendu la colonisation possible, légitime et légal, ainsi que datant de l’ère moderne. Ironiquement, se basant sur les définitions d’un état à l’européenne, tout le royaume du Maroc, ainsi que le reste des pays africain, asiatique, sud-américain sont dans un état d’illégalité et d’illégitimité.

Il est alors clair que ce problème est avant tout un problème colonial, une facette parmi plein d’entre des réverbérations de l’ère colonial ; cette ère dont Frantz Fanon a parlé comme marquant l’individu ainsi que les nations à jamais. Le Maroc ayant le malheur d’avoir été divisé entre deux pays oppresseur que sont la France et l’Espagne, a dû gagner son Independence à plusieurs étapes. Sauf que cet argument peut être utilisé en faveur du royaume, l’Espagne contrôlant le nord ainsi que le sud du pays n’avait au début qu’un seul haut-commissionnaire en charge de ce qui a été appelé le Maroc-Espagnol, sa résidence se trouvait en plus à Tétouan. Cette meme personne été donc responsable de la partie Nord et Sud du royaume. Administrativement, il n’y avait aucune différence entre la zone nord et sud. Cette situation a duré jusqu’en 1946 quand l’explorateur espagnol Manuel Medina a fait la découverte du phosphates dans la région du sud que l’Espagne a déclaré cette zone sous un nouveau nom : « Africa Occidental Espanola ». Un autre argument est en relation avec plusieurs traités que le Maroc a signés pendant les 17eme et 18eme siècles avec l’Espagne, les Etats Unis ainsi qu’avec le Royaume Unis, stipulant par exemple que le Sultan se devait d’intervenir pour protéger les navires capturé le long de la côte atlantique, incluant bien sûr le Sahara. Le fait que le tribunal International à décider d’ignorer tous ces arguments semble pour le moins douteux.

Saut dans le temps, ce conflit Saharien et depuis son inception a été lié aux problèmes géopolitique de la région, par exemple entre le Maroc et son voisin l’Algérie ; pays hôte du polisario. Le contexte contemporain indique très clairement que l’option d’un état indépendant est non seulement illogique mais aussi et surtout très dangereuses pour la stabilité de la région. Le plan proposé par le Maroc concernant l’autonomie territoriale est de loin moins risquer. L’ancien secrétaire de l’ONU Javier Perez de Cuellar a affirmé dans ses mémoire qu’il n’a jamais été convaincu que l’Independence du Sahara été la meilleur solution pour le future. Ce qui serait plus raisonnable selon lui est l’intégration de cette région comme autonome à l’état marocain.1 Dans la même ligne de pensée, Peter Van Walsum, ex-envoyé de l’ONU dans la région a conclu sont rapport en Avril 2008 en disant que l’Independence n’est pas une option réaliste. Cela ne fera selon lui que créer un état très faible qui sera forcé de faire face aux ambitions considérables de ses voisins. L’Independence risque alors de produire une nouvelle Somalie sur la cote atlantique.2 Il est alors critique que les États Unis établissent un lien imminent entre leurs intérêts politiques ainsi qu’économique dans la région et le plan Marocain d’autonomie. La suspension des négociations ayant des effets très négatifs sur le développement socio- économique de la région. Sans oublier le fait que le terrorisme n’a jamais été aussi menacent dans cette zone stratégique, pour sa proximité de l’Europe par exemple. Ce conflit est le premier obstacle à la formation d’un grand Maghreb que les Etats Unis n’ont jamais cessé d’encourager avec par exemple la création en Décembre 2010 de l’initiative appelé « Le partenariat Nord-Africain pour les Opportunités Économiques ». Dans ce contexte, le plan d’autonomie proposé par le royaume va créer un espace par laquelle les États Unis pourraient renforcer ses liens avec les pays du Maghreb, ce qui sera une opération gagnant-gagnant. Un autre point positif pour l’Amérique en cas de résolution de ce conflit serait de redorer son image, qui est bien sûr très détérioré dans la région.

[...]


1 Javier Perez de Cuellar, Pilgrimage for Peace: A Secretary-General’s Memoirs (New York: Palgrave Macmilan, 2006), 352.

2 J. Peter Pham, “Not Another Failed State: Towards a Realistic Solution of the Western Sahara” Journal of the Middle East and Africa 1, no.1 (Spring 2010): 1-24.

Fin de l'extrait de 7 pages

Résumé des informations

Titre
Le Sahara - Entre Reverberation Post Colonial et conflit d'interets
Université
University Hassan II. Casablanca
Note
15/20
Auteur
Année
2013
Pages
7
N° de catalogue
V212047
ISBN (ebook)
9783656400707
Taille d'un fichier
422 KB
Langue
Français
Mots clés
sahara, morocco, postcolonial, conflict
Citation du texte
Student-Researcher Amine Zidouh (Auteur), 2013, Le Sahara - Entre Reverberation Post Colonial et conflit d'interets, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/212047

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