"Le Blé en herbe". Une écriture féminine?


Exposé Écrit pour un Séminaire / Cours, 2013

14 Pages, Note: 2,3


Extrait


1.Introduction

Colette-une femme remarquable dans le canon littéraire en France. Sidonié-Gabrielle Colette est née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur- en Puisag(Yonne). Elle avait une enfance très heureuse à la campagne. Sa mère était peu conventionnel qui n’organisait pas ses enfants pour la société, mais elle leur permettait de se développer librement[1].Par conséquent, Colette a grandi dans un milieu libre et cela se fait remarquer dans ses œuvres d’auteur. Pareillement dans Le blé en herbe elle traite des expériences personnelles. Le roman Le blé en herbe, qui fut produit à Rozven, parle de l’amour d’un jeune couple qui s’installe entre ces deux, un amour qui grandit plus vite qu’eux.Philippe, le jeune homme, désire d’être plus âgé et Vinca voudrait avoir une apparition plus attractive.Pourtant, avec la présence de la dame en blanc, Camille Dalleray, le rapport entre les deux jeunes change tout de suite. Le blé en herbe est plus qu’un dialogue sur l’amour et plus qu’un roman sur la puberté. Colette se concentre sur son propre style et son propre style d’amour[2].Pour la première fois le roman apparut dans le Matin en juillet 1922, mais le journal annulait l’histoire quand Philippe commençait son aventure d’amour avec Camille Dalleray. À cet époque là, les journaux et toute la société française étaient totalement prudes et la relation entre un jeune homme et une femme plus âgée était un scandale[3].Finalement, la version complète du roman apparut en juillet 1923. Peut être, ce roman n’est pas la meilleure œuvre de Colette, mais Le blé en herbe illustre l’attitude de Colette face à la relation entre les deux sexes[4].Dans plusieurs œuvres comme par exemple dans la Chatte, Chéri et dans les romans de Claudine, Colette réussit à remplacer l’héro par une héroïne. Le travail suivant va analyser si Le blé en herbe peut être défini comme un roman féministe[5] concernant la relation entre les sexes.

2. Le concept du féminisme

2.1 Le début du féminisme

L’idée du féminisme signifie un côté du mouvement féministe. Les besoins des femmes ont l’intention de créer un changement élémentaire des normes sociales comme par exemple la distribution des rôles et la culture patriarcale[6].Les deux termes „féminisme“ et „le mouvement féministe“ possèdent un but commun parce que les deux idées ont l’intention de permettre les mêmes droits pour les femmes dans toutes les sphères de vie. Cependant, les deux termes se distinguent dans un certain point de vue. Le mouvement féministe est en général un mouvement social qui a comme but d’amener un changement social. À cet égard, l’abolition des différences sociales joue un rôle central en matière de la rélation des sexes. Au contraire, l’idée du féminisme possède aussi une autre signification car elle fait attention aux théories politiques qui ont l’intention de créer un changement de l’ordre social. Par conséquent, dans les derniers 200 années, plusieurs approches féministes se sont développées[7]. Dans l’histoire, la femme avait parfois une position significative dans le jour ordinaire. Pourtant, elle était dépendante de son entourage parce qu’elle n’avait pas de droits. Selon plusieurs historiens qui s’occupaient de la situation des femmes, la femme était discriminée. Robert d’Arbissel, un apôtre breton(1045-1116),qui luttait pour les droits des femmes fut connu comme un féministe remarquable de la France à cause de ses réformes religieuses. Plus tard, pendant le moyen-âge, Christine de Pizan (1365-1430) une écrivaine française appartenait aux premières féministes féminines de la France qui luttaient pour les droits de la femme. En France elle a la réputation de la première femme de lettres avec une intention politique.Christine de Pizan elle-même et ses contemporaines étaient dominées d’une manière sociale et par conséquent elle se présentait au public avec sa pensée révolutionnaire. Dans son livre le livre de la cité des dames elle attaquait Jean de Meun, un professeur de la théologie,à cause de son attitude misogyne. Dans ce contexte elle faisait preuve de l’égalité de l’homme et de la femme à l’aide de la bible.Au fil du temps, il existaient plusieurs hommes qui étaient engagés d’une manière féministe, mais Poullain de la Barre (1647-1723), un philosophe cartésien, changeait la situation du mouvement féministe[8].

2.2 L’évolution du féminisme pendant la révolution française

Les événements de l’année 1789 marquent la révolution française comme le tournant d’une époque. Comparé à la déclaration d’indépendance américaine, la révolution mettait l’ordre du monde en question. Désormais, la révolution éliminait la structure sociale et l’absolutisme de l’ancien régime[9].Dans ce contexte, les relations entre les deux sexes et entre la famille changeaient. Grâce à Marquis de Condorcet, un politicien français, l’idée du féminisme s’établissait de plus en plus. Condorcet était convaincu de l’égalité naturelle de l’humanité. Ainsi, le politicien luttait pour les droits civiques des femmes. De plus, Condorcet voulait établir la même éducation pour les deux sexes et en même temps il appréciait la femme comme un concurrent. À cet époque là, les femmes de la révolution avaient des difficultés à réaliser leurs besoins.Toutefois, les femmes de la révolution augmentaient leur assurance féminine[10] [11].Une femme très connue qui luttait pour les droits des femmes était Olympe de Gouges. Elle fut la première à exiger que les deux sexes possèdent les mêmes droits et elle justifiait son point de vue avec sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Le 3 novembre 1793, Olympe de Gouges fut guillotinée. Au fil du temps, plusieurs femmes fondaient des clubs comme celui de l’Harmonie sociale ou le club des citoyennes révolutionnaires dont Olympe de Gouges fut membre. Néanmois, tous les clubs féministes étaient interdits et annulés à cause de la Convention de 1793 et du Code civil de 1804. Ce code civil fixait la relation classique entre les deux sexes ce qui avait une influence négative sur la position de la femme dans la société. En général, le siècle de la révolution n’a pas extrêmement changé la situation des femmes[12].

2.3 La situation de la femme pendant le 19ième siècle

Pendant le 19ième siècle, la légitimité de l’égalité de droits des femmes était fixée mais elle fut adoptée dans le 20ième siècle.Avec la révolution de 1848, les femmes regagnent du courage. Le philosophe Henri de Saint-Simon fut l’idole et les partisans descendaient dans la rue, suivis par une multitude de femmes qui se décidaient d’y participer. L’idée du dogme de Henri de Saint-Simon fut la remarque sur l’égalité des femmes et des hommes.

À la fin du 19ième siècle, les femmes n’avaient obtenu presque aucun droit alors même qu’elles ont combattu longtemps.Par conséquent, la situation de la femme n’avait pas changé en faveur des femmes[13].

2.4 Le nouveau mouvement féministe

Pendant les années soixante du 20ième siècle, l’idée du féminisme réçoit une nouvelle énergie[14].Le nouveau féminisme français se formait de la rébellion des étudiantes en mai 1968 à Paris qui a presque abouti à une destruction des démocraties de l’ouest. Dans cette atmosphère politique, les premiers groupes de femmes furent crées en été 1968. Les premiers groupes de femmes françaises ressemblaient aux groupes du mouvement féministe américaine. Un des premiers groupes de femmes s’appelait Psychoanalyse et Politique.Les Françaises partaient du principe que cette psychoanalyse était capable de créer une théorie personnelle et émancipatrice pour analyser l’oppression des femmes dans la société patriarcal. Cette théorie féministe donnait une contribution très importante sur l’oppression de la femme, les différences des sexes et spécialement sur la relation entre la femme et l‘écriture[15].Finalement ce mouvement autonome doit être considéré comme une période de transition qui a l’intention d’améliorer les contacts humains en général[16].

2.5 Les femmes dans le canon littéraire en France

Au cours de l’émancipation des femmes, leur participation dans le canon littéraire commence aussi à évoluer. Les premières publications littéraires se présentaient dans les pamphlets,appels et analyses concrètes. De nos jours, le besoin des expériences subjectives comme par exemple les romans, les autobiographies ou la poésie domine dans la littérature féminine. Dans le passé, les femmes étaient principalement exclues du processus culturel. À cet époque là, les femmes étaient seulement acceptées dans le champ littéraire qui ont inspiré certains artistes. À cet égard, on parle d’une compensation émotionnel. Ainsi, beaucoup d’écrivains décrurent la littérature comme une zone contrôlée par les hommes. Seulement un petit nombre d’écrivaines gagnaient une réputation sociale comme par exemple Christine de Pizan, Mme de Lafayette, Marguerite de Navarre et Mme de Staël.

Beaucoup de femmes devaient se camoufler à l’aide de pseudonymes comme par exemple Daniel Stern ou George Sand[17].Grâce à la liberté de la presse et à l’amélioration du système éducatif, l’explosion du marché du livre à partir de 1880/1890 continuait. Avec la troisième république, les conditions de vie de femmes s’améliorent de manière générale. En 1880, avec la loi Camille Sée, la création des lycées pour jeunes filles devient possible, ce qui cause une extension énorme du public littéraire féminine. Ce phénomène est accompagné d’une croissance rapide de la production littéraire de femmes. Par conséquence, les femmes prennent conscience de leur position dans la société en général et „au sein du champ littéraire“. Cela se manifeste non seulement dans le choix des sujets de leurs œuvres, mais également dans leurs efforts de se créer des instances de consécration spécifique. Ce sont par exemple la création des journaux politiques et littéraires comme La Fonde ou Fémina et aussi la création des prix littéraires[18].Après la seconde guerre mondiale quand les femmes étaient intégrées dans le processus de la production, mais leur égalité sociale fut toutefois interdite. Un grand nombre des analyses historiennes et sociologiques apparaissaient en faveur du statut économique et social de la femme. Dans Le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir (1949) les mythes,l’histoire, la socialisation et la sexualité de la femme sont reconsidérés. La diffusion littéraire des problèmes féminines par les femmes elles-mêmes se déroulait jusqu’à la fin des années soixante. Dans ce contexte du nouveau mouvement féminin une multitude de la littérature générale fut publiée. Malgré des approches différentes, toutes les écritures ont les expériences subjectives en commun[19].

[...]


[1] Theis( 1979:215)

[2] Feßmann(2008:261-262)

[3] Lottmann(1991:227)

[4] Lottmann(1991:233)

[5] Theis(1979:213)

[6] Wermke et al.(1996:496)

[7] Gerhard (2009:6-7)

[8] Lambertz(1994:13-15)

[9] Gerhard(2009:9-10)

[10] Lambertz(1994:16-17)

[11] Abensour(1979:180)

[12] Lambertz(1994:17-18)

[13] Lambertz(1994:28-30)

[14] Auburtin(1979:6)

[15] Moi(1989:113-115)

[16] Auburtin(1979:14)

[17] Auburtin(1979:1)

[18] Von Kulessa(2004:95-96)

[19] Auburtin(1979:2-3)

Fin de l'extrait de 14 pages

Résumé des informations

Titre
"Le Blé en herbe". Une écriture féminine?
Université
Johannes Gutenberg University Mainz
Cours
Proseminar Literaturwissenschaft
Note
2,3
Auteur
Année
2013
Pages
14
N° de catalogue
V280189
ISBN (ebook)
9783656734963
ISBN (Livre)
9783656734925
Taille d'un fichier
491 KB
Langue
Français
Mots clés
Colette, Le blé en herbe, Feminisme, Feminismus
Citation du texte
Kim Frintrop (Auteur), 2013, "Le Blé en herbe". Une écriture féminine?, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/280189

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