Cette étude traitera de la question des personnes déplacées, leur statut juridique et la possibilité de les intégrer dans le marché du travail, et nous allons essayer de voir comment sera leur avenir.
Dans notre région «Moyen-Orient», le mot «Droit» n'a pas de sens à cause des guerres et des conflits, les habitants de cette région manquent pour la plupart de leurs droits fondamentaux, «comme le droit de vivre ou de travailler» et la plupart des gouvernements ne fonctionnent pas. Au Liban, la situation est différente parce qu'il y a une énorme communauté d'étrangers sur le territoire libanais, aussi en raison de la crise syrienne le nombre d'étrangers devient plus grand. Le Liban a ses lois de travail qui essaie de favorise le travailleur libanais dans certains domaines de travail.
Questions fréquemment posées
Quel est le sujet principal du document ?
Le document traite de la situation des personnes déplacées au Moyen-Orient, en particulier les Syriens, et examine leur statut juridique, leur intégration sur le marché du travail au Liban, et leurs perspectives d'avenir.
Comment le document définit-il les personnes déplacées ?
Le document cite la définition de l'OIM des personnes déplacées comme des personnes ou groupes de personnes qui ont été forcés de fuir leur foyer en raison de conflits armés, de violence généralisée, de violations des droits de l'homme ou de catastrophes, sans franchir les frontières internationalement reconnues d'un État.
Quelles sont les lois libanaises concernant l'emploi des étrangers ?
Le document mentionne que les étrangers souhaitant travailler au Liban doivent être des résidents légaux et obtenir un permis de travail du gouvernement libanais. Ils ont également droit au salaire minimum fixé par décret. L'Article 59 du code du travail libanais mentionne le sujet des droits des employés étrangers.
Quelle est la situation des réfugiés syriens au Liban selon le HCR ?
Selon un rapport du HCR mentionné dans le document, au 30 septembre 2015, il y avait près de 1,08 million de réfugiés syriens enregistrés auprès du HCR et vivant dans plus de 1750 localités au Liban. Cependant, l'enregistrement des réfugiés a été suspendu par le gouvernement libanais.
Comment le Liban a-t-il modifié sa politique d'entrée pour les Syriens ?
Le Liban a introduit des réglementations plus strictes pour l'entrée des Syriens, exigeant différents types de visas (tourisme, travail, études, etc.) avec des critères spécifiques, tels que la possession d'une certaine somme d'argent pour les visas de tourisme et la présentation de documents attestant la position professionnelle en Syrie pour les visas de travail.
Quel impact l'afflux de Syriens a-t-il eu sur le marché du travail libanais ?
L'afflux de travailleurs syriens a augmenté l'offre sur le marché du travail, entraînant une diminution des salaires et une augmentation du chômage, en particulier pour les emplois peu qualifiés. Le taux de chômage au Liban était déjà élevé avant la crise syrienne, et l'augmentation rapide de la demande d'emplois a exacerbé les problèmes existants.
Quelles sont les perspectives d'avenir pour les personnes déplacées dans la région ?
Les perspectives d'avenir sont décrites comme sombres si la communauté internationale n'intervient pas pour résoudre le conflit en Syrie et mettre en œuvre un plan de reconstruction. De nombreux réfugiés cherchent refuge en Europe en raison des difficultés économiques et sociales dans les pays d'accueil.
Quelles sont les conventions de l'OIT que le Liban n'a pas ratifiées ?
Le Liban n'a pas ratifié la Convention de l'OIT sur les travailleurs migrants de 1949 ni la Convention sur les travailleurs migrants de 1975. Il n'a pas non plus ratifié la Convention internationale des Nations Unies sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Quelles sont les préoccupations exprimées par les personnes déplacées au Liban ?
Les personnes déplacées expriment des préoccupations concernant leur statut illégal, l'impossibilité de travailler ou de quitter le Liban, la peur d'être arrêtées, le manque de protection de leurs droits et le désir d'obtenir les mêmes droits que les travailleurs libanais.
Quels sont les défis pour l'avenir ?
Les défis pour l'avenir incluent la capacité de l'État libanais et de ses partenaires à fournir une infrastructure humanitaire et sanitaire adéquate aux réfugiés syriens, la question de leur acceptation à long terme en tant que travailleurs, et la nécessité d'une intervention internationale pour résoudre le conflit en Syrie et soutenir les pays d'accueil.
- Citation du texte
- Mohamad Zreik (Auteur), 2016, Entre la réalité et l'avenir. Populations déplacées et le marché du travail, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/376491