Französische Landeskunde: Les jeunes et l’emploi - Foire Aux Questions (FAQ)
Quels sont les changements importants survenus dans la société française au cours des dernières décennies ?
La société française a connu des transformations significatives dans plusieurs domaines. On observe une augmentation du temps libre (réduction du temps de travail à 35 heures par semaine), une surinformation accompagnée d'une baisse de la crédibilité des médias, une évolution de la structure familiale avec une hausse des divorces, des familles monoparentales et des personnes vivant seules. La population vieillit (augmentation de l'espérance de vie et baisse de la fécondité), et le niveau d'éducation s'est élevé considérablement. Enfin, le pouvoir d'achat a augmenté, mais les inégalités se sont creusées, notamment chez les jeunes.
Comment a évolué le marché du travail français, notamment le chômage ?
Le taux de chômage, inférieur à 3% avant 1974, a augmenté de façon significative par la suite, atteignant 12,7% en 1996. Le chômage des jeunes est particulièrement élevé, même si la situation relative de la France s'améliore en tenant compte de la prolongation des études. Malgré les politiques d'emploi mises en place (loi Robien, 35 heures), la précarité de l'emploi (CDD, intérim) reste un problème majeur, contribuant à une forte récurrence du chômage.
Quelles politiques ont été mises en œuvre pour lutter contre le chômage, notamment celui des jeunes ?
Le gouvernement a mis en place différentes politiques pour réduire le chômage. La loi Robien encourageait la réduction du temps de travail avec des incitations financières pour les entreprises. Plus tard, l’accord sur les 35 heures sous Jospin visait également à réduire le temps de travail et créer des emplois. Des mesures spécifiques ont également ciblé les jeunes, les apprentis, les chômeurs de longue durée et les groupes vulnérables. Ces politiques ont été accompagnées d'actions d’insertion dans les secteurs privé et public, incluant des incitations à l'embauche et l’allégement des coûts salariaux.
Quels sont les principaux thèmes abordés dans ce texte ?
Le texte traite principalement de l'évolution de la société française, avec un accent particulier sur les transformations du marché du travail et les politiques d'emploi mises en place pour contrer le chômage, notamment chez les jeunes. Les thèmes abordés incluent les changements démographiques (vieillissement de la population, baisse de la fécondité), l'évolution des structures familiales, l'augmentation du niveau d'éducation et l'impact de la crise économique sur le pouvoir d'achat.
Quelles sont les principales conclusions du texte concernant l’emploi des jeunes en France ?
Le texte conclut que le chômage des jeunes en France reste un problème majeur, malgré les efforts déployés par le gouvernement. La précarité de l'emploi, liée à la forte proportion de CDD et d'intérim, contribue à une forte récurrence du chômage. Bien que les politiques d'emploi aient eu un impact, elles n'ont pas réussi à éradiquer le problème. Les inégalités de pouvoir d'achat entre les générations persistent également.
Französische Landeskunde: Les jeunes et l’emploi
1. Les changements dans la société françaisese
La société française a changé également comme la société allemande pendant les dernières décennies. Il suffit de se faire apparaître les grandes changements dans les secteurs de loisir, des médias, de niveau de vie, de la famille, et de l’éducation.
Plus de temps libre
Pareille comme en Allemagne, le temps de travaille aujourd’hui ne compte plus que pour 12% du temps éveillé d’une vie, comparé en 1900 les Français consacraient 42% du temps éveillé de leur vie au travail. Pendant ce temps- là un ouvrier travaillait plus ou moins 16 heures par jour. La durée du travail a poursuivi sa diminution, atteignant 40 heures par semaine en Allemagne et 35 heures par semaine en France.
La surinformation
Le niveau d’information a crû pendant les dernières années assez fort. Les médias sont omniprésents non seulement dans la vie des Français mais encore aussi des Allemands. Cette surinformation s’est accompagné d’une forte baisse de la crédibilité des médias. Elle participe aussi à une confusion croissante et à l’entretien d’un climat social pessimiste.
La «Patchwork famille»
Le nombre de mariages a baissé également fort, pendant que le nombre de divorces a monté, de sorte qu’un couple qui se marie aujourd’hui a une chance sur trois de divorcer au cours de sa vie conjugale. On constate ainsi un fort accroissement de la proportion de personnes vivant seules: célibataires, divorcées ou veuves.
Il y a aussi de plus en plus de familles monoparentales ou des communautés de vie non- conjugal On constate aussi que les enfants restent plus longtemps au foyer parental. En France comme en Allemagne environ la moitié des entre 20 et 24 ans sont encore dans cette situation.
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Un population plus vieille
La part des moins de 20 ans dans la population diminue régulièrement. Elle n’est plus que 26% , alors que les 65 ans et plus, en représentent 15%. En un quart de siècle, l’âge moyen des Français a augmenté de 3 ans, passant de 35 ans à 38 ans.
On peut citer deux causes principales à ce vieillissement. La première est l’allongement continu de l’espérance de vie.
La seconde cause est la diminution continue de la fécondité: 1,7 enfants par femme, contre 1,8 en Allemagne.
Il faut cependant noter que les femmes ont des enfants plus tard et plus longtemps.
Entre 1950 et 1990 l’espérance de vie à 60 ans a doublé en toute l’Union européenne. Elle est aujourd’hui de 25 ans pour les femmes et de 20 ans pour les hommes en France. L’une des conséquences de cette évolution démographique est la multiplication des familles comportant quatre générations vivantes.
Un niveau d’éducation plus élevé
Entre 1946 et 1996 la proportion de titulaires d’un CAP ou BEP a triplé parmi les 25- 34 ans; la part des bacheliers est passé de 4% à 60%. 22% des Français de 15 ans et plus ont aujourd’hui le baccalauréat ou des diplômes plus élevés. En cinquante ans, la durée médiane des études a doublé. 23% des 18- 25 ans poursuivent des études supérieures.
Surtout, l’éducation des femmes a connu une progression spectaculaire: elles sont aujourd’hui plus nombreuses que les hommes à obtenir le baccalauréat et sont majoritaires dans l’enseignement supérieur. Celles qui ont entre 25 et34 ans sont donc plus diplômées que les hommes. Cette évolution explique le poids croissant des femmes dans la vie économique et sociale.
Un pouvoir d’achat en augmentation
Le pouvoir d’achat des salaires nets a été multiplié par 2,5 en francs constants entre 1960 et 1994. Le salaire moyen était supérieur en 1997 à 10000 F par mois. Le revenu disponible moyen des ménages atteint 20000 F par mois. La crise économique qui sévit depuis 1973 n’a donc pas interrompu l’accroissement du revenu moyen, qui a augmenté de 60% entre 1970 et 1990 en francs constants.
Il est donc faux de penser que le pouvoir d’achat a régressé avec la crise économique. Mais il faut préciser que son rythme de progression a diminué par rapport à celui de Trente Glorieuse, pareille comme en Allemagne où le pouvoir d’achat augment aussi, même que son progression a aussi diminué par rapport à celui du «Wirtschaftswunder» .
De plus, en France les inégalités se sont accrues entre les jeunes, dont le pouvoir d’achat est stagnant par rapport à celui qu’avaient leurs parents au même âge
Le chômage- la politique de l’emploi- les politiques d’insertion des jeunes
L’évolution du chômage
En France, le taux de chômage global était inférieur à 3% jusqu’à la crise pétrolière de 1974. A l’exception de la période de nette croissance de l’économie entre 1986 et 1989 et de la courte reprise de 1994- 1995, il n’a cessé ensuite de croître jusqu’à la fin de l’année 1996, culminant à cette date à 12,7%.
A compter du milieu des années quatre- vingt, le chômage a été en moyenne plus élevé en France que dans les autres pays européens. Ainsi le taux de chômage des jeunes Français apparaît parmi les plus élevés en Europe. La situation relative de la France s’améliore cependant si l’on considère la part des jeunes chômeurs dans la population totale. En effet, du fait de la prolongation de la scolarité, les moins de 25 ans sont de moins en moins nombreux dans la population active.
Avec le fort accroissement du chômage intervenu à compter de 1990, toutes les catégories de population ont été touchées, même celles qui avaient été jusque- là relativement épargnées. Certes, les jeunes, les femmes, les non- diplômes, les ouvriers et les employés sont restés les plus exposés mais, entre 1990 et 1996, l’écart relatif entre les taux de chômage des différentes catégories a diminué. Cette évolution se traduit également dans l’espace: les taux de chômages se sont rapprochés entre les régions françaises. Malgré un effort important des politiques d’emploi pour réduire le chômage de longue durée, le nombre de personnes inscrites à l’ANPE (Agence nationale pour l’emploi) qui recherchent un emploi depuis plus d’un an a tendanciellement crû au cours des années quatre- vingt- dix.
En 1996, 42% des demandeurs d’emploi s’inscrivant à l’ANPE le faisaient consécutivement à une fin de contrat à durée déterminée (CDD) ou à une mission d’intérim. Près de la moitié des offres d’emploi déposées à l’ANPE concernaient des emplois de moins de six mois. De telle circonstances induisent une forte récurrence du chômage : 42% des inscriptions correspondent à des réinscriptions dans une délai de moins d’un an.
En plus, les effectifs du régime d’assurance chômage ont baissé alors qu’augmentait le nombre de bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique prise en charge par l’Etat
La politique de l’emploi
Après ce développement de chômage il fallait faire quelque chose. Tout d’abord le gouvernement sous Juppé commençait par «la loi Robien», qui existe de deux volets. Dans le volet dit «offensif» , la réduction de temps de travail doit être d’au moins 10% et entraîner des embauches correspondant à une augmentation de l’effectif moyen d’au moins 10% pendant une durée de deux ans. Dans le volet dit «défensif», la réduction de travail doit s’inscrire dans le cadre d’un plan social et permettre ainsi le maintien d’un volume d’emploi, si possible proportionnel à la réduction du temps de travail décidée. Cette «loi Robien» n’était pas obligatoire, mais si les entreprises la suivaient l’état les proposait des diminution des cotisations de sociales et patronales. En fait, le désir principal c’était la réduction de temps de travail. En plus, l’état a pris encore autres mesures d’emploi, surtout pour les jeunes, des apprentis. des chômeurs depuis longtemps, des ouvriers non- qualifiés et des groupes problématiques.
Finalement Jospin créait «l’union de travail» en 1998, un rencontre d’entreprises, syndicat et du gouvernement. Le désir principal était encore la réduction de temps de travail. Cette fois le gouvernement avait déjà pris l’idée fixe de 35 heures par semaine. Cette suggestion causait beaucoup de
Mais malgré ca Jospin est respecté en public et les taux de chômage baissent.
Les politiques d’insertion des jeunes
Les vingt dernières années sont marquées par la complexification des dispositifs d’insertion des jeunes et par l’accroissement très important des sommes qui leur sont consacrées. Il y a des actions dans le secteur privé et dans le secteur public. Dans le secteur privé on a pris d’incitation à l’embauche par la création d’emplois par l’allégement des coûts salariaux
- Arbeit zitieren
- Susana Catalina (Autor:in), 1999, Les changements dans la societé, München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/98025