Quand nous lisons et analysons des récits de voyage, il y a un aspect qui saute aux yeux et qui nous semble le plus important et le plus frappant de ce genre: c’est la rencontre du voyageur avec l’autre, la confrontation avec l’altérité et par conséquent la redécouverte de soi-même. Le voyageur subit souvent une métamorphose pendant son voyage et il exprime cette expérience existentielle en écrivant son récit de voyage. Et spécialement pour les femmes, le voyage qui était un domaine masculin jusqu’au début du XXe siècle, est un espace libre, hors de la société restrictive et devient ainsi la possibilité de franchir les frontières de leur rôle féminin et de se redéfinir. Nous remarquons que les récits de voyage au féminin mettent plus l’accent que les récits de voyage au masculin sur la question de l’identité et observent plus les femmes étrangères, l’autre féminin. Flora Tristan qui voyage au Pérou entre avril 1833 et juillet 1834 dresse dans son récit de voyage Pérégrinations d’une paria, paru en 1837, des multiples portraits des femmes étrangères. Le regard de Flora Tristan sur l’autre femme et sa manière de percevoir la féminité sont important pour l’initiation de la jeune voyageuse. Cela devient évident quand nous considérons son portrait de la señora Gamarra qui forme le véritable point culminant de son récit de voyage. Ce qui frappe c’est que nous ne trouvons aucune étude critique qui se consacre exclusivement à ce portrait bien que la narratrice elle-même souligne son importance en lui consacrant tout le dernier chapitre de son récit. Donc, il est temps d’éclaircir ce manque dans la recherche sur Flora Tristan. Ce dossier a pour but d’analyser en détail le portrait de la señora Gamarra dans les Pérégrinations d’une paria sous l’aspect de la différence entre le regard féminin et masculin. Dans une première partie nous considérerons le regard sur la señora Gamarra dans des études historiques pour savoir de quelle femme il s’agit et quelle valeur Tristan lui donne. Puis, dans une deuxième partie, nous examinerons le regard féminin sur la señora Gamarra à partir de la structure du portrait de Tristan. Cette étude nous mènera à une comparaison des regards masculins contemporains sur cette femme, avant tout avec celui de Lavandais dans son récit de voyage Scènes et récits de voyage dans les républiques de l’Amérique du sud. La dernière partie propose de réfléchir aux causes d’une perception différente de la señora Gamarra par Tristan et Lavandais.
Table des matières
0. Réflexions préliminaires
I. Le regard sur la señora Gamarra dans les études historiques
II. Le regard féminin sur la señora Gamarra
II. 1. La structure fragmentée du portrait
II. 2. La structure antithétique: la virago puissante et ambitieuse contre la femme faible et exclue
II. 3. Tristan - Gamarra: un regard séduisant
III. Le regard masculin sur la señora Gamarra
III. 1. Lavandais: le contraire d’une honnête femme
III. 2. D’autres témoins contemporains: la femme monstrueuse
IV. Les causes pour le regard distinct
IV. 1. Un autre modèle du récit de voyage
IV. 2. Une autre fonction du portrait: le récit de voyage en tant que roman d’apprentissage
V. Conclusion
VI. Bibliographie
A. Littérature primaire
B. Littérature critique
0. Réflexions préliminaires
Tout est voyage, mais c’est […] un tout sans identité. Le voyage transcende toutes les catégories, jusqu’à et y compris celle du changement, du même et de l’autre, puisque dès la plus haute Antiquité on met côte à côte voyages de découverte, explorations de l’inconnu, et voyages de retour, réappropriation du familier: les Argonautes sont grands voyageurs, mais Ulysse en est un aussi. Les récits de voyage sont aussi anciens que les voyages eux-mêmes sinon plus.[1]
Todorov y montre non seulement que le voyage est un des besoins les plus anciens des hommes, mais surtout la difficulté de le définir. Quand nous parlons de voyage et particulièrement de récit de voyage nous nous retrouvons sur un terrain flou et multiforme qui nous donne l’impression de se perdre. Quand même nous devons essayer de nous approcher de ce genre littéraire impur et hybride. Un récit de voyage parle d’un déplacement réel ou fictif et s’adresse à un lecteur réel ou fictif. Il est très souvent écrit à la première personne et ce je-narrateur présente ses expériences pendant son voyage en jouant avec des catégories comme temps/espace, objectivité/subjectivité, même/autre. Ce genre tend à emprunter des éléments à d’autres genres littéraires comme par exemple l’autobiographie, le roman d’apprentissage, le journal intime, le roman épistolaire, mais en même temps il quitte le champ littéraire en produisant des textes scientifiques, c’est-à-dire des descriptions référentielles géographiques, ethnographiques ou sociologiques. Il est donc évident que le récit de voyage est un genre transgressif. Quand nous lisons et analysons des récits de voyage, il y a un aspect qui saute aux yeux et qui nous semble le plus important et le plus frappant de ce genre: c’est la rencontre du voyageur avec l’autre, la confrontation avec l’altérité et par conséquent la redécouverte de soi-même: «le voyage est tout d’abord un voyage hors de soi-même, à le recherche de l’autre et, plus encore d’un autre rapport entre soi et l’autre.»[2] C’est-à-dire que le récit de voyage est par définition un genre littéraire qui révèle l’altérité. Même si cela n’était pas l’intention du voyageur au début de son déplacement, il est confronté à l’altérité, au regard de l’autre sur lui et à sa propre perception de l’autre ce qui est important dans la construction d’une identité et dans la recherche de soi-même: « Les récits de voyage sont […] une expérience de l’altérité qui en dit plus long sur soi que sur l’autre.»[3] Le voyageur subit souvent une métamorphose pendant son voyage et il exprime cette expérience existentielle en écrivant son récit de voyage.
Et spécialement pour les femmes, le voyage qui était un domaine masculin jusqu’au début du XXe siècle, est un espace libre, hors de la société restrictive et devient ainsi la possibilité de franchir les frontières de leur rôle féminin et de se redéfinir: «Travel for some women, it seems, may have offered a means of redefining themselves, assuming a different persona and becoming someone who did not exist at home.»[4] Nous remarquons que les récits de voyage au féminin mettent plus l’accent que les récits de voyage au masculin sur la question de l’identité et observent plus les femmes étrangères, l’autre féminin. Flora Tristan qui voyage au Pérou entre avril 1833 et juillet 1834 dresse dans son récit de voyage Pérégrinations d’une paria, paru en 1837, des multiples portraits des femmes étrangères qui structurent et caractérisent le texte. La narratrice décrit l’autre féminin en détail avec compréhension et fascination. Wolfzettel se laisse même séduire par la jeune voyageuse quand il dit, traduit en français: «Ses descriptions et ses portraits ne sont jamais tellement tendres, passionnés et érotiques comme chez un vis-à-vis féminin.»[5] Le regard de Flora Tristan sur l’autre femme et sa manière de percevoir la féminité sont important pour l’initiation de la jeune voyageuse. Cela devient évident quand nous considérons son portrait de la señora Gamarra qui forme le véritable point culminant de son récit de voyage. Ce qui frappe c’est que nous ne trouvons aucune étude critique qui se consacre exclusivement à ce portrait bien que la narratrice elle-même souligne son importance en lui consacrant tout le dernier chapitre de son récit. Donc, il est temps d’éclaircir ce manque dans la recherche sur Flora Tristan: Qui est cette femme politique? Quelle image d’elle est-ce que Tristan nous transmet? Est-ce que, en tant que femme, elle regarde la señora Gamarra d’une autre manière que ses contemporains masculins? Ce dossier a pour but d’analyser en détail le portrait de la señora Gamarra dans les Pérégrinations d’une paria sous l’aspect de la différence entre le regard féminin (Tristan) et masculin (Lavandais)[6]. Dans une première partie nous considérerons le regard sur la señora Gamarra dans des études historiques pour savoir de quelle femme il s’agit et quelle valeur Tristan lui donne. Puis, dans une deuxième partie, nous examinerons le regard féminin sur la señora Gamarra à partir de la structure du portrait de Tristan. Cette étude nous mènera à une comparaison des regards masculins contemporains sur cette femme, avant tout avec celui de Lavandais dans son récit de voyage Scènes et récits de voyage dans les républiques de l’Amérique du sud. La dernière partie propose de réfléchir aux causes d’une perception différente de la señora Gamarra par Tristan et Lavandais.
Dans les Pérégrinations d’une paria nous trouvons trois passages dans lesquelles la narratrice se consacre explicitement à la señora Gamarra et sur lesquelles nous nous appuyons pendant notre analyse de texte: (1) IIème partie, chapitre 2 La République et les trois présidents, p.420-423; (2) IIème partie, chapitre V Une tentation, p.519-522; (3) IIème partie, chapitre X L’ex-présidente de la République, p.633-659[7].
I. Le regard sur la señora Gamarra dans les études historiques
Le portrait de la señora Gamarra dans les Pérégrinations d’une paria est la description d’un personnage historique et réel. Ainsi, c’est logique de lancer une recherche sur la señora Gamarra dans les études historiques sur l’Amérique latine pour vérifier son importance historique et pour la comparer à la position que Tristan lui donne. En consultant des encyclopédies sur l’histoire de l’Amérique latine et du Pérou en particulier[8], nous ne trouvons que des entrées d’Augustin Gamarra (1785-1841) qui était président de Pérou entre 1829-1833 et 1838-1841 et qui était le mari de la señora Gamarra. Même dans l’étude de Pierre Vayssière sur Les révolutions d’Amérique latine, dans laquelle l’auteur s’appuie explicitement sur le récit de voyage de Tristan et la cite quatre fois pour décrire l’état de guerre civile et les différents putsch au Pérou après l’indépendance, nous recherchons en vain une entrée sur la señora Gamarra.[9] La situation se nous montre pareille en ce qui concerne la recherche dans l’internet. Si nous recherchons ‘señora Gamarra’ sous www.google.fr [des résultats en anglais, français et allemand], nous trouvons seulement des textes qui parlent de son mari. L’unique texte disponible qui dit plus sur la señora Gamarra que le fait qu’elle était l’épouse d’Augustin Gamarra c’est une étude de Claire Brewster intitulé Gendering Latin American Independence[10]. Brewster fait une recherche sur des femmes et leur rôle dans la guerre de l’indépendance en Amérique latine. Elle présente quelques aspects sur la señora Gamarra qui nous donne une idée de l’image contemporaine d’elle et qui sont également importants pour une comparaison avec le portrait de Tristan. Je vais revenir sur son étude et l’image des contemporains masculins sur la señora Gamarra dans ma troisième partie. Ici, nous nous contentons de dire que la señora Gamarra s’appelle Francisca Zubiaga y Bernales,
de Gamarra (1803-1835). Elle provient d’une famille blanche de haute bourgeoisie de Cuzco. Pancha, comme Tristan l’appelle très souvent, est le diminutif de Francisca. A part cela, elle est connue sous «la mariscala» (la maréchale) et «caudilla» (dictatrice), ce qui montre qu’elle est défenseur du principe dictateur. En 1825 elle se marie avec Augustin Gamarra, le préfecte de Cuzco.
Peu après elle se met en tête de l’armée, elle s’habille en uniforme et suit son mari au voyage et à la guerre. Elle supporte son mari par sa forte volonté et son ambition de devenir Président de Pérou en 1829. En 1831, pendant l’absence du Président à cause de la guerre, c’est la señora Gamarra qui envoie des lettres, qui contrôle la presse et qui dirige l’état. Elle empêche le Président secondaire, La Fuente, de prendre le pouvoir. En plus, c’est elle qui cause la guerre civile en 1834 en persuadant son mari de faire un putsch contre Orbegoso. Un fait sur lequel Flora Tristan insiste également dans son portrait en soulignant la haine du peuple à la señora Gamarra.[11] Tristan affirme dans son portrait que la señora Gamarra avait l’épilepsie. Mais d’après Brewster c’est controversé dans des études historiques.[12] On analysant le portrait on constate que c’est vrai que Tristan se trompe parfois quand elle décrit Gamarra et sa vie. Elle dit par exemple: «Elle pouvait avoir trente-quatre ou trente-six ans.»[13] Comme nous savons que la señora Gamarra est née en 1803[14], c’est clair qu’elle n’avait plus de 30 ans à cette époque-là. Dans ce cas, il s’agit plutôt d’un problème de sources[15]. Mais quand Tristan dit: «Elle épousa le señor Gamarra, simple capitaine»[16] nous avons l’impression qu’elle se trompe volontairement pour donner une certaine valeur à la carrière que la señora Gamarra a fait, puisque c’est vérifié qu’elle l’a épousé quand il était déjà le préfecte de Cuzco[17]. En plus, c’est historiquement vrai que la señora Gamarra n’était jamais la présidente de Pérou, c’était son mari. C’est pourquoi il est étonnant que Tristan évoque dans son récit de voyage l’impression que Gamarra était la présidente de Pérou. Le titre du chapitre X L’ex-présidente de la République annonce cette impression. De même, la narratrice la désigne comme «la fière et indomptable présidente»[18] et dit:«Cette femme était l’ex-présidente du Pérou…»[19].
Tristan se trompe volontairement. Elle souligne par cette répétition l’importance du rôle de la señora Gamarra et lui donne une haute valeur. Pour la narratrice, c’est elle qui règne d’une manière absolue au Pérou même si c’est son mari qui est officiellement nommé comme Président.[20]
Bien que ce soit difficile de comparer cette femme aujourd’hui historiquement presque inconnue avec la femme puissante que Tristan nous présente en 1834, nous remarquons la tendance de Tristan de donner volontairement une valeur importante à la señora Gamarra. La narratrice la considère comme une véritable femme au pouvoir et nous présente sa perspective subjective d’après laquelle en réalité la señora Gamarra était la présidente de Pérou par son ambition. Comme André de Rache affirme que «la vérité des portraits ne doit pas être historique»[21] parce que «la vérité historique elle-même est utopique»[22] nous pouvons dire que l’intérêt d’un portrait dans la littérature n’est pas forcément la fidélité à la réalité mais de présenter un personnage tel que l’auteur le percoit. Chez le portrait dressé par Tristan nous voyons très bien que ce ne sont pas l’objectivité et l’exactitude historique qui comptent mais l’intention de présenter une autre image de féminité que celle «de la femme délaissée, faible et inapte à l’existence virile»[23]. Donc, ce qui nous intéresse le plus concernant le portrait sur la señora Gamarra ce n’est pas la vérité mais comment Tristan la regarde et dans quel but elle dresse son portrait.
II. Le regard féminin sur la señora Gamarra
II. 1. La structure fragmentée du portrait
En analysant le portrait de la señora Gamarra dans les Pérégrinations d’une paria nous remarquons qu’il s’agit d’un portrait fragmenté, c’est-à-dire, que la señora Gamarra n’est pas présentée d’une manière linéaire et successive avec une prosopographie et une éthopée du personnage[24]. Au contraire, la narratrice mentionne la señora plusieurs fois au cours de son récit en soulignant l’importance de cette femme et l’influence forte qu’elle a sur la narratrice, mais sans donner des explications au lecteur de quel personnage il s’agit. Pour la première fois la narratrice évoque le personnage de la señora Gamarra quand elle se décide de s’engager dans la lutte sociale et politique au Pérou et de suivre une carrière politique comme la señora Gamarra qui devient le modèle d’une femme au pouvoir pour la jeune voyageuse: «J’avais sous les yeux, pour m’encourager, l’exemple de la señora Gamarra, qui était devenue l’arbitre de la république.»[25] Une autre fois la narratrice désigne la señora comme «cette reine»[26] et la présente comme une femme politique très importante au Pérou, mais sans la présenter dans toute son intégralité, même sans aucune explication de ce personnage. Cela rend le lecteur curieux. Il attend une présentation de cette femme énigmatique. Il faut ajouter que dans l’édition d’Actes Sud de 2004 des Pérégrinations d’une paria nous trouvons des notes en bas[27] qui disent aux lecteurs qu’il doivent se patienter jusqu’au chapitre X pour faire la connaissance de la señora Gamarra. Cela renforce le fait, que Tristan ne répond pas à l’attente des lecteurs, quitte à manquer au rôle de voyageur. Car dans un récit de voyage le voyageur doit, quand il rencontre un personnage tellement important, le présenter.[28] Même dans le chapitre X dont le titre annonce comme une prolepse le portrait de la señora Gamarra nous ne trouvons pas un portrait d’une manière intégrale et cohérente. Contrairement, le portrait est divisé en trois mouvements du texte: I. La première rencontre [p.637-643], II. La deuxième rencontre [p.648-650], III. Le rapport de la vie de la señora Gamarra [p.650-657]. Alors que les deux premiers mouvements mettent en scène la rencontre entre Tristan et Gamarra d’une manière assez romanesque, seul le troisième mouvement donne des informations sur ce personnage en formant l’arrière-plan explicatif des deux rencontres. Il en résulte que la mort de la señora Gamarra et la fin du récit de voyage se trouvent au même niveau temporel. En conséquence, nous avons l’impression que le portrait de la señora Gamarra est de plus en plus retardé au cours du récit afin qu’il devienne le véritable point final. Cette technique de retardement donne une importance particulière au portrait et souligne sa fonction de révélation pour la voyageuse.
[...]
[1] Tzvetan TODOROV: Les Morales de l’histoire.p.121. Cité d’après: Odile GANNIER: La littérature de voyage . Thèmes et études. Ellipses Editions 2001.p.5.
[2] Jean-Michel BELORGEY: Transfuges: voyages, ruptures et métamorphoses: des Occidentaux en quête d’autres mondes. Autrement. Collection Mémoires. N° 66, 2000.p.15.
[3] Aline GOHAND-RADENKOVIC: «L’altérité dans les récits de voyage». Dans: L’homme et la société. Littérature et Sciences sociales. Revue internationale de recherches et de synthèses en sciences sociales. 4 n° 134 Ed. Harmattan 1999.p.94.
[4] Susan BASSNETT: «Travel writing and gender». Dans: Peter HULME, Tim YOUNGS (Editeurs): The Cambridge Companion to Travel Writing. Cambridge University Press 2002.p.234.
[5] Friedrich WOLFZETTEL: „Vorwort zu Flora Tristan“. Dans: Friedrich WOLFZETTEL: Reiseberichte und mythische Struktur. Romanistische Aufsätze 1983-2002. Stuttgart: Franz Steiner Verlag 2003.p.239.
[6] Ces notions ne sont pas seulement comprises dans le sens biologique mais avant tout comme des constructions sociales.
[7] L’édition de référence est la suivante: Flora TRISTAN: Pérégrinations d’une paria. Préface, notes et dossier par Stéphane Michaud. Actes Sud 2004.
[8] Voir: Lesile BETHELL(Editeur): Historia de América Latina: América Latina Independiente 1820-1870 (tome 6). Barcelona 1991.;Charles LANCHA: Histoire de l’Amérique hispanique de Bolivar à nos jours. Paris: L’Harmattan 2003.;Bernard LAVALLE: L’Amérique espagnole de Colomb à Bolivar. Paris: Belin. Coll. «Histoire Sup» 2002.;Ruben Vangas UGARTE: Historia General Del Perú: Emancipación (1816-1825) (tome VI). Lima, Peru 1966.
[9] Voir: Pierre VAYSSIERE: Les révolutions d’Amérique latine. Editions du Seuil 1991.p.12-13; p.47; p.59; p.68.
[10] Claire BREWSTER: Gendering Latin American Independence. Dans: http://64.233.167.104/search?q=cache:kywkiwUVAJwJ:www:nottingham:ac:uk/hispanic/research/AHRB/genderwork1a.pdf+gendering+latin+america&hl=fr
[11] Voir Flora TRISTAN: Pérégrinations d’une paria. Préface, notes et dossier par Stéphane Michaud. Actes Sud 2004.p.637.
[12] Voir BREWSTER: Gendering Latin American Independence.
[13] TRISTAN: Pérégrinations d’une paria.p.639.
[14] Voir BREWSTER: Gendering Latin American Independence.
[15] Tristan se sert de deux sortes de sources. Premièrement, ce sont ses propres expériences et deuxièmement, ce sont des témoins (une dame de Cuzco et une lettre d’Althaus). Voir TRISTAN: Pérégrinations d’une paria. p.650 et p.657.
[16] Ibid., p.651.
[17] Voir Flora TRISTAN: Meine Reise nach Peru. Fahrten einer Paria. Aus dem Französischen übersetzt und mit Anmerkungen versehen von Friedrich Wolfzettel. Mit einem Vorwort von Mario Vargas Llosa. Frankfurt am Main/Leipzig: insel taschenbuch 2004.p.487.
[18] TRISTAN: Pérégrinations d’une paria.p.654.
[19] Ibid., p.650.
[20] Voir ibid., p.656.
[21] André de RACHE (Editeur): Le portrait dans la littérature. Présentés par Franz de VOGHEL. Avant-propos de Georges SION. Bruxelles 1978.p.11-12.
[22] Ibid.,p.264.
[23] Flora TRISTAN: La Paria et son rêve. Correspondance établie par Stéphane Michaud. Préface de Mario Vargas Llosa. Presses Sorbonne Nouvelle 2003.p.11.
[24] Voir Jean-Philippe MIRAUX: Le portrait littéraire.Hachette Supérieur 2003.p.13-14.
[25] TRISTAN: Pérégrinations d’une paria.p.421.
[26] Ibid., p.519.
[27] Ibid., p.421 et p.519.
[28] Voir Jean-Philippe MIRAUX: Le portrait littéraire.Hachette Supérieur 2003.p.62-68.
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