"Guina is a country on the brink but of what we are not sure"


Presentation (Elaboration), 2008

7 Pages, Grade: 2,0


Excerpt


Sommaire

Fiche du pays..

A. La mise en jour des faits…...

B. L’interprétation des faits pa rapport au potentiel du conflit.

I. Le président et son entourage
II. Le rôle de l’armée.
III. Les partis d’opposition et les syndicats comme représentant de la société civile

La GUINÈE : Fiche du pays

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2.10.1958 : Proclamation de l’indépendance. Ahmed Sékou Touré devient président (« Non » à Charles de Gaulle)

3.4.1984 : Coup d’Etat militaire des colonels Lansana Conté

10.-12.2000 : Affrontements dans le sud-est avec rebelles venus du Liberia

2006 : Grèves générales organisé par les syndicats janvier 2007 : Grèves générales qui débauche sur des révoltes, plus de 120 morts et 1000 blessés

Mars 2007 : Lansana Kouyaté est nommé Premier ministre

Fin 2008: Elections legislatives sont prevue

„Guinea is in chronic crisis- particularly a crisis of leadership – The social and political situation is volatile and the peace is fragile” [1].

Cette veille stratégique vise à évaluer l’état dans lequel la Guinée se trouve et à développer des scénarios envisageables par rapport à la sortie de la crise politique de ce pays.

Pour cela nous allons faire un bref récapitulatif des événements politiques récents avant de passer d’une interprétation de ces événements à une appréciation des risques et des scénarios possible.

A. La mise enjour des faits

Suite à la détérioration économique et la mauvaise gouvernance du président Lansana Conté les syndicats ont lancé deux grèves générales en février et juin 2006. Malgré le fait que ces grèves ont seulement paralysé le pays sans aboutir à un changement politique ou économique, les syndicats ont réussit à ouvrir un vif débat sur l’avenir de la Guinée. Les syndicats contrairement aux partis politiques ont été capables de mobiliser la population au dessus des clivages ethniques et sociaux, et ont lancé une troisième grève générale illimitée en janvier 2007. Cette grève se transforme en révolte incontrôlable lorsque le président a désigné Eugène Camara, alliée de longue date du Président, à devenir Premier ministre. Pendant le mois suivant, plus de 120 personnes ont été tuées et plus de 1000 personnes ont été blessées par les forces de sécurité.[2]

Pourtant la population semble avoir atteint son but en mars quand Conté a nommé Kouyaté comme Premier ministre. Celui-ci n’a jamais fait parti du régime de Conté et a choisit des nouveaux membres du gouvernement. La cohabitation entre Conté, qui est très malade d’ailleurs, et Kouyaté est très difficile. Comme Kouyaté a ni la base institutionnelle ni le contrôle des forces de sécurité, il ne parvient pas à répondre aux demandes de changement d’un peuple réellement désespéré. De plus Kouyaté a des problèmes à s’affirmer par rapport de l’entourage du président qui a convaincu celui-ci de restructurer le gouvernement avec tous les anciens membres fin décembre 2007. Après la démission du ministre de la communication Justin Morel, connu pour son zèle réformateur, les syndicats ont encore une fois menacé le gouvernement d’une grève illimitée. Cette menace n’a pas choqué le gouvernement mais la population a paniqué par peur d’une immobilité économique et a commencé à accumuler les réserves. Le résultat était que le pris d’un sac de riz est passé de 19 à 24 Euros [3] , ce qui est considérable pour un pays comme la Guinée. Suite à cette réaction les syndicats ont ajourné la grève en réalisant la scission de la société guinéenne, qui aurait vécu quatre grèves générales pendant une année. Il semble que l’enthousiasme de la population a disparu vu que la plupart d’entre eux continue à vivre dans des conditions très précaires. C’est vrai que Kouyaté a fait beaucoup de voyages[4] pour améliorer les relations avec la communauté internationale et qu’il a ainsi commencé a lancé des réformes. Ces reformes visent surtout à modifier la gouvernance mais aussi à maximiser le profit des mines et à améliorer le secteur de l’éducation ayant déjà un effet positif sur la baisse de l’inflation de 38,4% (2006) à 12,8% (2007)[5]. Pourtant l’ alimentation en électricité courante et en eau portable reste inaccessible pour la plupart des guinéens. D’autre part la situation de sécurité reste précaire avec 10 victimes de meurtre par jour à Conakry[6].

B. L`interprétation des faits par rapport au potentiel du conflit

La compréhension des ambitions qui conduisent le comportement des acteurs impliqués dans la crise politique guinéenne semble être un préalable indispensable pour être capable de développer des scénarios possibles.

I. Le président et son entourage :

Conté est le successeur direct de Sékou Touré et occupe depuis 1984 le poste du président. Dans le contexte de la fin de la guerre froide et sous la pression de la communauté internationale il a introduit un système multi partisans en 1991. A cause des nombreuses modifications de la constitution, des arrestations des opposants et la maintenance d’un régime autoritaire Conté a cependant réussit à empêcher l’alternance du pouvoir ou une démocratisation du pays jusqu’ à aujourd’hui. A partir de 2002 il y a eu de nombreuses rumeurs concernant la santé du président qui a commencé à se sentir de plus en plus diminué. Ceci est important à évoquer puisque la question de la succession de Conté après sa mort n’est pas réglée. De plus son entourage est intéressé pour maintenir le « statu quo » jusqu’au règlement de cette question. L’entourage de Conté peut être distingué entre son clan familial et les personnages les plus importants du parti PUP[7] qui ont tenté de restructurer le gouvernement en décembre 2007. Même si la plupart de son entourage fait parti de l’ethnie de Soussou, la génération et la proximité au président sont les facteurs les plus importants.

II. Le rôle de l’armée :

L’armée s’est constituée de 8500 soldats en 2004[8] et peut être divisée en trois groupes :

1. Les généraux et les colonels appartiennent majoritairement à la génération de Conté et restent très fidèles à lui parce que Conté leur offre des rémunérations importantes.
2. La plupart des officiers appartiennent à l’ethnie de Soussou, soutient Conté et est vu par la population comme le groupe qui profite injustement du régime Conté. De plus il y a beaucoup de membres du clan de Conté ainsi que des enfants adoptifs.
3. Une grande partie des jeunes officiers a été formé dans les écoles militaires marocaines, françaises ou américaines et appartiennent rarement à l’ethnie de Sousou. Le régime Conté s’efforce d’éviter leurs promotions. A cause de cela, les jeunes officiers sont mécontents. Les révoltes en 2007 ont démontré que le militaire et en dépit sa division fidèles au régime de Conté. Pendant les premières semaines beaucoup de guinéens ont espéré que les jeunes officiers allaient se battre au côté de la société civile mais les visites de Conté dans les bases militaires, accompagnées par des promesses de promotion, ont rapidement détruit cet espoir[9].

III. les partis d’opposition et les syndicats comme représentant de la société civile

Depuis l’introduction du système multi partisan, il existe une quarantaine de partis dont 6 dans le gouvernement. Pendant la grève et les révoltes de 2007, on a pu observé une fois de plus que les partis d’opposition se sont fragilisés à cause des répressions permanente. De plus ils ont aussi été très divisés à cause de la politisation des ethnies. Tous les partis se sont rapidement rendus compte que les syndicats ont eu une capacité de mobilisation beaucoup plus forte. Or, ils se sont prononcés en faveur des actes de « désobéissance civile » et de la démarche des syndicats[10]. Apparemment il était très frappant que les chefs des partis se soient comportés d’une manière très discrète alors que les jeunes membres de partis ont insisté pour faire parti du mouvement[11]. Cette observation est intéressante puisque elle démontre une plus de plus les clivages entre les générations qui semblent exister, autant parmi les soldats que par des membres des partis.

La capacité de mobilisation remarquable des syndicats se comprend en évoquant leur rôle important depuis la veille de l’indépendance de la Guinée. Or, on peut constater que les syndicats jouent un rôle déterminant en créant un sentiment national des guinéens. Pendant la période des révoltes, les syndicats se sont prononcés en faveur de la non-violence malgré des arrestations des leaders.

En cas d’une transition, il est probable que quelques leaders des syndicats vont s’engager au niveau des partis politiques afin d’insister sur l’impact des syndicats.

[...]


[1] Guinea: Threat of backslide one year after civilian uprisings (Dakar 22.01.2008) http://www.irinnews.org/PrintReport.aspx?ReportId=76374; regardé le 11.01.2008

[2] ICG Report Novembre 2007 ; Page. 10

[3] Guinea: Threat of backslide one year after civilian uprising; www.irinnews.org/PrintReport.aspx?ReportId=76374 (22.01.2008); regardé le 8.2.2008

[4]

[5] Un an après les violences, des progress mais aussi des lenteurs (30.01.2008) ; www.jeuneafrique.com/pays/guinee/article_depeche.asp?art-cle=AFP44348unanasrv0tn, aufgerufen am 8.2.08

[7]

[8] ICG Report; 2003; ; Incertitudes autour d`une fin de règne ; Page .9

[9] ICG Report November 2007 ; page 10

[10] ICG Group Report; Februar 2007; page. 10

[11] ICG Group Report ; Februar 2007 ; p. 10

Excerpt out of 7 pages

Details

Title
"Guina is a country on the brink but of what we are not sure"
Course
Sociologie politique dans les pays du sud
Grade
2,0
Author
Year
2008
Pages
7
Catalog Number
V114814
ISBN (eBook)
9783640169054
File size
381 KB
Language
French
Keywords
Guina, Sociologie
Quote paper
Johanna Bornschein (Author), 2008, "Guina is a country on the brink but of what we are not sure", Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/114814

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