Financement d’un projet de création de la coopérative Olma-Foum Zguid. Le cadre des entreprises d’économie sociale et solidaire


Mémoire (de fin d'études), 2021

68 Pages

Aziza Sellah (Auteur)


Extrait


Inhalt

REMERCIEMENTS

LISTE DES ABRÉVIATIONS

LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX

INTRODUCTION GÉNÉRALE

CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DU THÈME, DE LA COOPÉRATIVE ET DE LA MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
1.1. Présentation du thème:
1.1.1 La terminologie :
1.1.1.1. L’économie sociale et solidaire :
1.1.1.2. L’entrepreneuriat coopératif :
1.1.1.3. Le projet :
1.1.1.3.1. Les caractéristiques d’un projet :
1.1.1.3.2. Les contraintes d’un projet :
1.1.1.3.3. La typologie du projet :
1.1.1.4. L’art-culinaire :
1.1.1.5. Le montage financier :
1.1.1.5.1. La rentabilité économique et le risque d’exploitation :
1.1.1.5.2. La rentabilité financière et le risque financier :
1.1.2. Aperçu sur l’évolution de l’économie sociale et solidaire au Maroc :
1.1.3. Les théories financières appliquées :
1.1.3.1. La méthode d’estimation par actualisation des flux de trésorerie (Discounted cash-flows technique DCF) :
1.1.3.1.1. Le taux d’actualisation :
1.1.3.1.2. La formule de calcul des cash-flows actualisés (CFA) par La méthode DCF :
1.1.3.2. Les théories générales d’évaluation des projets d’investissement :
1.1.3.2.1. Le critère de la VAN :
1.1.3.2.2. Le critère du TRI :
1.1.3.2.3. Le critère de l’IP :
1.1.3.2.4. Le critère du DRCI :
1.2. Présentation de la coopérative et du projet :
1.2.1. Présentation de la coopérative :
1.2.1.1. Fiche signalétique de la coopérative :
1.2.1.2. La mission et la vision de la coopérative :
1.2.1.3. Les organes de gestion :
1.2.2. Présentation du projet:
1.2.2.1. La description du projet de restaurant art-culinaire :
1.2.2.2. Les caractéristiques du projet:
1.2.2.2.1 Le but, les objectifs et l’intérêt du projet :
1.2.2.2.2. Les produits ou services:
1.2.2.3. Description de la zone d’étude :
1.2.2.3.1. Présentation géographique :
1.2.2.3.2. La population :
1.2.2.3.3. L’économie :
1.2.2.3.4. Aperçu sur les activités touristiques au niveau de la ville :
1.2.2.4. Analyse du marché du projet :
1.2.2.4.1. La cible :
1.2.2.4.2. La concurrence :
1.2.2.4.3. l’analyse de la demande :
1.3. la méthodologie de recherche :

CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU MONTAGE FINANCIER DU PROJET
2.1. investissement et compte de gestion :
2.1.1. Le coût des investissements :
2.1.1.1. Le coût de matériel et outillage :
2.1.1.2. Le coût du mobilier :
2.1.1.3. Le coût d’aménagement :
2.1.1.4. Le tableau des investissements:
2.1.2. L’amortissement :
2.1.2.1. Généralités sur l’amortissement :
2.1.2.2. Le plan d’amortissement :
2.1.3. Le financement prévisionnel :
2.1.3.1. Les charges du personnel :
2.1.3.2. Le fond de roulement initial :
2.1.3.3. Le financement du projet :
2.1.4. Le tableau de remboursement des dettes :
2.2. Les états de synthèse prévisionnels :
2.2.1. Le compte de produits et de charges :
2.2.2. Les bilans :
2.2.2.1. Le bilan d’ouverture de la première année :
2.2.2.2. Le bilan au 31 décembre de la première année :
2.2.2.3. Le bilan prévisionnel au 31 décembre de la deuxième année :
2.2.2.4. Le bilan prévisionnel au 31 décembre de la troisième année.
2.2.2.5. Le bilan prévisionnel au 31 décembre de la quatrième année :
2.2.2.6. Le bilan prévisionnel au 31 décembre de la cinquième année :
2.2.3. Le plan de financement :
2.2.3.1. La capacité d’autofinancement :
2.2.3.2. La présentation du plan de financement :
2.3. Évaluation et impact du projet :
2.3.1. Évaluation économique :
2.3.1.1. La création de la valeur ajoutée (VA) :
2.3.1.2. Étude des ratios :
2.3.2. Évaluation financière :
2.3.2.1. Le calcul du taux d’actualisation :
2.3.2.2. Le critère de la VAN :
2.3.2.3. Le critère du TRI :
2.3.2.4. Le critère de l’IP :
2.3.2.5. Le délai de récupération du capital investi :
2.3.3. Impact du projet :
2.3.3.1. Impact économique :
2.3.3.2. Impact social :
2.3.3.3. Impact environnemental :

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE :

RÉPERTOIRE DES ANNEXES
Annexe 1 : Guide d’entretien
Annexe 2 : liste exhaustive des concurrents

REMERCIEMENTS

L’élaboration de ce mémoire est due au soutien de plusieurs personnes à qui j’adresse mes sincères remerciements.

En premier lieu, je tiens à remercie infiniment mon professeur encadrant Dr. ABIL Abdellah, pour le temps qu’il m’avait accordé lors de la réalisation de ce mémoire, pour son soutien, et pour ses encouragements qui me pousse à chaque fois à donner plus. Franchement, c’est grâce à lui que ce travail à vue le jour.

En deuxième lieu, je tiens à remercie l’école nationale de commerce et de gestion d’Agadir et son corps pédagogique e professoral pour leur soutien considérable. Ainsi, je remercie infiniment les membres de jury pour le temps qu’ils ont accordé pour évaluer ce travail. Enfin, je tiens à remercie mes parents, mes amies et mes collègues pour leurs encouragements et aides lors de la réalisation de ce mémoire.

LISTE DES ABRÉVIATIONS

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX

- Liste des figures :

- Figure 1 : le triangle de gestion de projet
- Figure 2 : l’organigramme du conseil d’administration de la coopérative Olma
- Figure 3 : exemple de la construction interne du restaurant
- Figure 4 : exemple des plats culinaire : IFNOUZEN
- Figure 5 : exemple des plats culinaire : SKSOU D WAWSAYEN
- Figure 6 : pain du four traditionnel
- Figure 7 : la kasbah d’Oum hanche
- Figure 8 : parc national iriki
- Figure 9 : géo parc du jbel bani

Certaines images ont été supprimées pour des raisons de droits d'auteur par l'équipe éditoriale et remplacées par de brèves descriptions.

- Liste des tableaux :

- Tableau 1 : la typologie des projets
- Tableau 2 : fiche signalétique de la coopérative Olma
- Tableau 3 : les concurrents
- Tableau 4 : la demande
- Tableau 5 : détail du coût de matériel et outillage de cuisine
- Tableau 6 : détail du coût de matériel d’hygiène et sécurité
- Tableau 7 : le détail du coût du mobilier
- Tableau 8 : le tableau des investissements
- Tableau 9 : le plan d’amortissement
- Tableau 10 : les charges de personnel prévisionnelle pour les cinq première années
- Tableau 11 : le plan de trésorerie prévisionnel pour la première année
- Tableau 12 : financement du projet
- Tableau 13 : tableau de remboursement des dettes
- Tableau 14 : le compte de produit et de charge prévisionnel
- Tableau 15 : le tableau d’ouverture
- Tableau 16 : le bilan de fin d’exercice au 31/12/N
- Tableau 17 : le bilan de fin d’exercice au 31/12/N+1
- Tableau 18 : le bilan de fin d’exercice au 31/12/N+2
- Tableau 19 : le bilan de fin d’exercice au 31/12/N+3
- Tableau 20 : le bilan de fin d’exercice au 31/12/N+4
- Tableau 21 : le calcul de la CAF selon la méthode additive
- Tableau 22 : le plan de financement- synthèse du mass du bilan
- Tableau 23 : le plan de financement- tableaux des emplois et ressources
- Tableau 24 : les valeurs ajoutées pour les cinq premières années
- Tableau 25 : le calcul des ratios
- Tableau 26 : les cash-flows actualisés
- Tableau 27 : le calcul du taux de rendement interne
- Tableau 28: le calcul du délai de récupération du capital investi

INTRODUCTION GÉNÉRALE

Chaque année, le marché d’emploi marocain s’alimente avec des nouveaux entrants, il s’agit des nouveaux diplômés ou lauréats qui terminent leurs études universitaires et cherchent d’intégrer le marché d’emploi public ou privé. Cependant, la régression de l’économie marocaine depuis la crise économique et financière des années 80 a fait que ce dernier soit incapable d’absorber l’ensemble de ces nouveaux entrants, ce qui a impliqué une augmentation considérable du taux de chômage (Asli et El manzani, 2016).

En étant conscient de l’impact négatif de ce problème sur la stabilité économique du pays, les pouvoirs publics ont mis en place des politiques alternatives pour garantir l’insertion économique des jeunes, et ce par la favorisation de l’auto emploi et l’entrepreneuriat. En effet, dans ces dernières années l’État accorde plus d’attention à la discipline entrepreneuriale, en incitant les jeunes à créer des entreprises que ce soit au sens classique du terme ou dans le cadre de l’économie sociale et solidaire.

Pour profiter de cette opportunité, nous avons décidé de consacrer notre projet de stage à l’élaboration de la partie financière du business plan du projet de création de la coopérative Olma sous le thème : « Essaie du montage financier d’un projet de création de la coopérative Olma-Foum Zguid dans le cadre des entreprises d’économie sociale et solidaire».

En effet, Le choix de ce thème est motivé en premier lieu par l’intérêt que nous portons au monde de l’entrepreneuriat et de l’économie sociale et solidaire. En deuxième lieu, l’implication des pouvoirs publics dans la promotion du secteur coopératif et le soutien qu’elles apportent dans ce domaine en matière d’aides financières et techniques nous a poussées à tirer profit de cette opportunité en s’impliquant dans l’entrepreneuriat coopératif.

À cet égard, l’élaboration du montage financier est l’étape préoccupante dans le processus de la mise en œuvre d’un projet car elle nécessite des allers retours entre les tableaux financiers à fin d’obtenir la combinaison optimale qui va permettre au projet de générer des profits. Par définition, l’étude financière est le mécanisme qui permet une évaluation logique de la situation financière d’un projet ; En d'autres termes, évaluer le capital nécessaire à son démarrage, sa faisabilité financière, sa capacité à générer des bénéfices et le moment où ces bénéfices peuvent être perçus.

En effet, l’intérêt de chaque étude financière est de minimiser le risque lié à l’insuffisance des moyens de financement pendant la mise en œuvre du projet et ce à travers l’élaboration du tableau de financement, d’estimer les résultats prévisionnels en élaborant les états financiers prévisionnels et de mesurer la rentabilité et la probabilité de réussite du projet à travers l’étude des outils d’évaluation des projets.

À partir de cela, l’objectif de ce mémoire est donc d’élaborer le montage financier du projet de création de la coopérative Olma, notamment le projet de création d’un restaurant art-culinaire dans la province de Tata. De ceux, notre problématique s’articule autour du questionnement suivant :

Comment procéder à l’élaboration du montage financier du projet de création du restaurant art-culinaire de la coopérative Olma?

En décortiquant cette question principale, nous ressortons des questions secondaires qui vont nous aider à mieux appréhender le sujet traité, à savoir :

- Quelles sont les caractéristiques du projet de restaurant art-culinaire ?
- Quelles sont les étapes d’élaboration du montage financier de ce projet ?
- Quels sont les outils à utiliser pour évaluer d’un point de vue financier et économique ce projet ?

À travers notre projet de stage nous voulons ressortir avec un montage financier complet du projet de création d’un restaurant art culinaire dans la ville de Foum Zguid et porter une réponse claire à l’ensemble des questions citées. Pour ce faire, nous allons traiter dans le premier chapitre une présentation du thème, de la coopérative et de la méthodologie du travail, et nous allons consacrer le deuxième chapitre pour l’élaboration du montage financier du projet étudié.

CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DU THÈME, DE LA COOPÉRATIVE ET DE LA MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE

Introduction :

Depuis son émergence en XIXe siècle, l’économie sociale était le cœur de plusieurs théories et recherches scientifiques (Hély et Moulévrier, 2009). En effet, elle a fait l’objet de plusieurs ouvrages et thèses ce qui a rendu cette doctrine riche entant que champ de réflexion. Ainsi, les recherches sur la discipline entrepreneuriale ont donné lieu à environs 1000 publication par an (Filion, 1997). Et les chercheurs en finance ont développées nombreuses théories financières consacrées au choix d’investissement et de financement. Pour ceux, nous consacrons le présent chapitre pour aborder la conceptualisation du thème de mémoire, la présentation de la coopérative, du projet et de la méthodologie de recherche suivie pour recueillir les données.

1.1. Présentation du thème:

Le thème du mémoire constitue un cadre riche en concepts clés à définir et en théories financières à appliquer. Pour cela, l’objectif de ce sous chapitre c’est de mettre en lumière la terminologie et les théories financières appliquées.

1.1.1 La terminologie :

1.1.1.1. L’économie sociale et solidaire :

Depuis son apparition, le concept de l’économie sociale et solidaire (ESS) a pris « plusieurs appellation en fonction du contexte et du référentiel culturel » (IPEMED1, 2013).

Par ailleurs, plusieurs définitions de l’ESS ont été proposées. D’une part, le US social forum de 2007 a définit l’ESS comme étant des initiatives qui ne sont pas inscrites que ce soit dans le cadre de l’économie publique ou du secteur privé dans le sens traditionnelle du terme. En effet, les organisations de l’ESS se caractérisent par l’autonomie et leur appartenance au secteur privé avec une détention collective des moyens de production.

D’autre part, l’organisation internationale de travail (OIT) a donné sa propre définition à l’ESS lors de la Conférence régionale sur l’économie sociale : « l’économie sociale et solidaire désigne les entreprises et organisations – en particulier les coopératives, les mutuelles, les associations, les fondations et les entreprises sociales – qui ont comme spécificité de produire des biens, des services et des connaissances tout en poursuivant des objectifs à la fois économiques et sociaux et de promotion de la solidarité » (OIT ,2009).

En outre, l’économie solidaire peut être définie comme l’ensemble des activités de production, d’échange, d’épargne et de consommation contribuant à la démocratisation de l’économie à partir d’engagements citoyens, (L.fraisse et guérin et laville, 2007).

De son part, le Forum brésilien de l’économie solidaire (FBES) a élaboré une définition à l’ESS en la décomposant en trois segments :

- Les entreprises d’économie solidaire : qui sont la forme tangible de l’économie solidaire à savoir les coopératives, les fonds de solidarité et de crédit de rotation, les réseaux et associations pour la commercialisation et pour le soutien aux chaînes de production… etc.
- Les organisations de conseil et de soutien : qui sont présenté sous la forme des organisations à but non lucratif (ONG) ou des incubateurs.
- Les gestionnaires publics : qui sont les représentants des gouvernements et des pouvoirs publics à travers des programmes fortement focalisé sur l’économie solidaire.

À cet égard, L’économie sociale et solidaire se rapporte aux organisations et entreprises fondées sur des principes de solidarité et de participation, qui produisent des biens et des services tout en poursuivant des finalités à la fois économique et sociale2. L’ESS est présentées sous différentes formes organisationnelles à savoir les coopératives, les mutuelles, les associations, les fondations, les organisations non gouvernementales (ONG) et les entreprises sociales.

1.1.1.2. L’entrepreneuriat coopératif :

Avant d’évoquer la notion de la coopérative, il est primordial de définir le concept de l’entrepreneuriat. En effet, l’entrepreneuriat est un concept multidimensionnel, complexe, et pour lequel les chercheurs n’ont pas élaboré une définition unique (Asli, El manzani, 2016). Ainsi, Per Davidson considère que seul le processus d’émergence du concept constitue le point d’accord entre les différents théoriciens et praticien de l’entrepreneuriat.

Quant à A. Tounès l’entrepreneuriat est : « un processus dynamique et complexe. Il est le fruit de facteurs psychologiques, socioculturels, politiques et économiques. Il prend la forme d‘attitudes, d‘aptitudes, de perceptions, de normes, d‘intentions et de comportements qui se manifestent dans un contexte donné. Il peut s‘exprimer sous diverses formes telles que l‘intrapreneuriat, l'essaimage, la franchise et la filialisation. Cependant, la création d'entreprise constitue la manifestation la plus visible de l‘entrepreneuriat. Elle prend le sens de la concrétisation d‘une opportunité avec les risques y afférents » (M. Benata, 2014)

Par ailleurs, trois théoriciens qui sont J. Schumpeter, Cantillon et Say lient l’entrepreneuriat à l’entrepreneur en fondant « la théorie de l’entrepreneur » où ils accordent plus d’importance à celui-ci, en le considérant comme étant un facteur essentiel dans le développement de l’économie (Boutillier et Tiran, 2016). Ainsi, dans un point de vue sociologique marcel Mauss (1923) considèrent l’entrepreneuriat comme étant un fait social total.

Pour des raisons de simplicité, nous avons choisi d’adopter dans ce mémoire la définition suivante : L'entrepreneuriat est le processus d'investissement dans la mise en œuvre des projets économiques dans le but de réaliser des bénéfices et d'assurer la survie à long terme de l'entreprise. Ainsi, l’entrepreneuriat peut s’exercer dans des contextes différentes, ça peut concerner la création d’une nouvelle organisation, c’est l’entrepreneuriat au sens canonique du terme ou le développement d’une activité nouvelle au sein d’une organisation existante (Hernandez, 2001).

Après avoir définit l’entrepreneuriat, nous pouvons dire que l’entrepreneuriat coopératif constitue un domaine de l’entrepreneuriat qui s’est développé dans les pays en développement dans ces dernières années. En effet, « Une coopérative est une association autonome de personnes unies volontairement pour répondre à leurs besoins et aspirations économiques, sociaux et culturels communs par le biais d'une entreprise détenue conjointement et contrôlée démocratiquement » (alliance coopérative internationale ACI, 1995)

Ainsi, au Maroc le législateur a définit la coopérative comme étant: « un groupement de personnes physiques et/ou morales, qui conviennent de se réunir pour créer une entreprise, leur permettant la satisfaction de leurs besoins économiques et sociaux, et qui est gérée conformément aux valeurs et principes fondamentaux mondialement reconnus en matière de coopération » (loi n° 112- 12, 2018)

- Les principes internationaux des coopératives :

L’ACI a définie dans sa déclaration sur l’identité des coopératives les principes qui régissent le secteur coopératif, et elles sont au nombre de sept principes tels qui sont annoncé par l’ACI :

- Adhésion volontaire et ouverte à tout le monde
- Contrôle démocratique exercé par les membres
- Participation économique des membres
- Autonomie et indépendance
- Éducation, formation et information
- Coopération entre les coopératives
- Engagement envers la collectivité

1.1.1.3. Le projet :

Selon l’association française de normalisation le projet se définit comme suit: « le projet est une démarche spécifique qui permet de structurer méthodiquement et progressivement une réalité à venir. Un projet est mis en œuvre pour élaborer une réponse au besoin d’un utilisateur, d’un client ou d’une clientèle. Il implique un objectif, des actions à entreprendre avec des ressources définies dans des délais donnés. » (AFNOR, norme X50-106)

Ou bien « le projet est un ensemble d'actions à réaliser pour satisfaire un objectif défini, dans le cadre d'une mission précise, et pour la réalisation desquelles on a identifié non seulement un début, mais aussi une fin » (AFITEP3, 1996)

De son côté, l’organisation internationale de normalisation définit le projet comme : « un processus unique, qui consiste en un ensemble d'activités coordonnées et maîtrisées comportant des dates de début et de fin, entreprises dans le but d'atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques telles que des contraintes de délais, de coûts et de ressources » (ISO 10006, 2003).

1.1.1.3.1. Les caractéristiques d’un projet :

En entrepreneuriat, on parle souvent de deux catégories de projet, le projet de création des entreprises (PCE) qui vise à construire une nouvelle entité, comme c’est le cas de notre projet de stage, et le projet de développement des entreprises (PDE) qui a pour objectif la mobilisation des moyens financières, techniques et humaines en vue de l’amélioration d’une entité déjà existante.

Néanmoins, que ce soit le PCE ou le PDE, le projet est caractérisé par :

- L’unicité : chaque projet est unique dans son genre.
- La durée limitée : chaque projet est délimité dans le temps et il a une date de début et de fin.
- L’objectif : chaque projet à un objectif précis et vise à répondre à un besoin déterminé.
- L’incertitude : concernant la réussite ou l’échec du projet.
- L’irréversibilité : l’impossibilité de revenir en arrière avec les mêmes ressources.
- Les contraintes : chaque projet à trois contraintes qui sont la qualité, le délai et les coûts, ces trois jalons constituent des concepts critiques pour l’entreprise.
- La novation : la particularité du projet est le lancement d’un produit ou service neuf.

1.1.1.3.2. Les contraintes d’un projet :

Les contraintes d’un projet selon le Project Management Institute4 (PMI) sont : le contenu, la qualité, l’échéancier, le budget, les ressources et les risques. Ainsi, ces contraintes peuvent être résumées en trois contraintes principales appelées le triangle de la gestion de projet (figure 1).

Figure 1 : Le triangle de gestion de projet

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : ordre des ingénieurs du Québec

1.1.1.3.3. La typologie du projet :

En management de projet, la méthode de gestion de projet dépend de son type. À cet effet, les chefs de projet procèdent à un classement des projets selon certains critères à savoir la taille, la forme organisationnelle, la technologie, etc.

Le tableau 1 présente un exemple de classement des projets.

Tableau 1 : la typologie du projet

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : Gérer un projet efficacement - Les 7 étapes-clés sans difficultés !

1.1.1.4. L’art-culinaire :

L’art culinaire est une notion qu’est difficile à définir car elle cumule plusieurs obstacles épistémologiques (J. Csergo, 2012), ceci est due à l’association des deux mots « art » qui présente une complexité significative et « culinaire » qui est un concept récent. Ainsi, La pratique culinaire est hautement impactée par les cultures, les religions et les traditions (Flandrin, 2002).

Partant de ces constats, nous pouvons définir l’art culinaire comme étant la présentation de la cuisine populaire traditionnelle avec un nouveau désigne. En effet l’art culinaire est une forme particulière de la gastronomie hautement impactée par les cultures, les religions et les traditions (Flandrin, 2002). Elle constitue une composante du produit touristique, et un instrument de communication locale et nationale (F. Zancanaro, 2018). Ainsi, les travaux réalisés sur la patrimonialisation des gastronomies locales ont montré que les acteurs économiques locaux ont un grand intérêt dans la promotion de la restauration art culinaire parce qu’elle est un moyen de dynamisation économique (Bessière 2010; Poulain, 2012).

1.1.1.5. Le montage financier :

Le montage financier permet à une structure de récapituler l'importance et l'origine des ressources nécessaires à la réalisation d'un projet. Le montage financier comprend des éléments essentiels tels que le plan de financement qui permet d'apprécier les grands équilibres financiers, le plan de trésorerie qui met en évidence l'équilibre ou le déséquilibre entre les encaissements et les décaissements et enfin le compte de résultat prévisionnel.5

En définissant le montage financier, il est primordial de noter que l’objectif principal derrière le montage financier c’est de chercher à maximiser la rentabilité et minimiser le risque du projet. Pour cela nous voyons qu’il est nécessaire de définir le couple rentabilité et risque.

La rentabilité est l’aptitude d'une entreprise à dégager des bénéfices en fonction des moyens mis en œuvre. C'est le rapport d'un résultat sur les moyens mis en œuvre pour l'obtenir.6 On distingue deux types de rentabilités. La rentabilité économique ou rentabilité des capitaux investis, et la rentabilité financière ou rentabilité des capitaux propres.

Cependant, le risque est un état de futur incertain, qui peut influencer positivement ou négativement un projet et qui l’entreprise ne peut pas le contrôler.

1.1.1.5.1. La rentabilité économique et le risque d’exploitation :

La rentabilité économique représente la relation entre le résultat d’exploitation obtenu et les capitaux investis7: actif immobilisé + besoin en fonds de roulement (BFR8 ). Elle sert comme indice pour mesurer la capacité d’une entité économique à créer de la valeur. Ça veut dire si elle arrive à travers son activité normale ou courante à déboucher des revenus avec ses sources de financement.

Étant donné qu’on ne peut pas prévoir avec certitude ses résultats, le projet est toujours soumis à un risque d’exploitation, on dira alors qu’il y a un risque économique (d’exploitation) lorsqu’un fait aléatoire est susceptible d’affecter l’activité ou les résultats prévisionnels d’un projet9.

1.1.1.5.2. La rentabilité financière et le risque financier :

La rentabilité financière représente le résultat courant sur les capitaux propres. Elle dépend de la rentabilité économique et à l’endettement. Elle mesure la capacité de l’entreprise à générer les profits (la rémunération) pour les apporteurs des fonds propres.

Le risque financier est lié à la variabilité du résultat net puisqu’il intègre non seulement le risque économique mais également le risque découlant de la structure financière. En d’autre terme il mesure la probabilité de perte pour à la fois les apporteurs de capital et les créanciers.

Dans le cadre de notre projet de stage, nous nous sommes intéressées à la rentabilité économique et financière espérée par le projet et ce pour à la fois bénéficie des subventions étatique offert pour les coopératives dans le cadre de l’initiative nationale du développement humain (INDH) et bénéficie des crédits octroyés par les différents organisations et institutions financières avec un taux d’intérêt minime.

1.1.2. Aperçu sur l’évolution de l’économie sociale et solidaire au Maroc :

Depuis l’obtention de son indépendance, le Maroc essaye de promouvoir son économie nationale, et ce en introduisant plusieurs réformes structurelles. Or, ce n’est que depuis 1999 que l’économie nationale à entrer dans un cycle de transformation et de croissance profond. En effet, L’ère du Maroc « moderne » est marquée par les réformes mise en place afin d’engager l’intervention et la contribution de l’État dans les dynamiques productives et sociales.

Cette modernisation souhaité à engager le Maroc dans des pratiques de solidarité qui constituent les fondements de l’ESS, de ceux, plusieurs initiatives du travail collectif et d’entraide ont été lancées pour répondre aux besoins des individus pour lesquelles les pouvoirs publics n’ont pas trouvé de solution.

L’évolution historique de l’ESS a passé par deux périodes essentielles : la période avant et pendant le protectorat, et la période après l’indépendance.

- L’ESS avant et pendant la période coloniale :

Avant la colonisation, c’était des associations semblables aux conglomérats des familles qui ont joué une fonction importante dans l’économie sociale. Mais, c’est Dans la période coloniale, que la notion de l’organisation associative a été utilisée selon le dahir de 1941 « réservé uniquement aux français et à d’autres étrangers ».

- L’ESS après l’indépendance :

Just à près la fin de la période coloniale, le Maroc à entrer dans une suit de réformes, d’une part le Dahir du 15 novembre 1958 à encadrer les actions associatives et il a introduit le concept de libéralisation sur le territoire national (Baron et Christmann, 2005), d’une autre part, le programme d’ajustement structurelle (PAS) imposé par le fond monétaire internationale et la banque mondiale pour développer l’économie nationale après la crise financière des années 80 a favorisé le développement de l‘entrepreneuriat privé10. Or, ce développement était en faveur des entreprises étrangères avec une aggravation de la situation des entreprises nationales (Adrdour, 2018).

En coïncidence avec les résultats défavorables du PAS sur une grande partie des entreprises locale, le Maroc a pris conscience de l’importance de l’économie solidaire et ça été concrétisé par la reconnaissance officielle de la notion de l’ESS pour la première fois en 1987 à l’occasion de l’organisation du colloque de l’université coopérative internationale (Adrdour, 2018).

En étant intéressée au secteur coopératif, les prochains paragraphes sont consacrés à l’étude de l’évolution du tissu coopératif.

Depuis son indépendance en 1956, l’État a commencé d’une part la régularisation du secteur coopératif par la promulgation des textes de lois et la création de l’office de développement des coopératives (ODC) en 1962. D’autre part, il a joué positivement sur la promotion de ce secteur en accordant plusieurs avantages fiscaux aux coopératives. Par conséquence, le nombre des coopératives a augmenté de 62 en 1952 à 2000 en 1983.

À partir de 1983, l’État a accordé plus d’autonomie aux coopératives en supprimant certains avantages, et cela par la révision du texte de loi de 1962 et La promulgation de la loi n° 24-8311 en 1983. Cependant, l’aide étatique a pris d’autres formes telles que la formation du capital humain et la création des réseaux coopératives (Adrdour, 2018)

À partir des années 2000, sa majesté a accordé une attention majeur à l’ESS, et il a souligné dans sa lettre adressé au premier ministre : « …, les organisations non gouvernementales, les associations professionnelles et les coopératives sont appelées à jouer un rôle important dans le cadre du partenariat et de la mobilisation requise pour faire face aux défis de la bataille du développement12. ».

Ces instructions royales ont été suivies par le lancement des programmes de financement et d’appui aux coopératives à savoir l’Initiative Nationale du Développement humain (2005), le Plan Maroc Vert (2008) et Plan Ibhar (2009).

À partir de cela, nous déduisons que le secteur coopératif devint un outil de création d’emploi et d’insertion économique des jeunes et des femmes notamment dans le milieu rural. Ainsi, selon l’ODC, le nombre des coopératives créées en juin 2020 a atteint les 34515 avec 608.490 personnes adhérentes13.

1.1.3. Les théories financières appliquées :

Après avoir défini les concepts clés, il est nécessaire de mettre en lumière les différentes méthodes financière appliqué dans le 2ème chapitre à savoir la méthode d’estimation par actualisation des cash-flows et les théories générales de choix d’investissement.

1.1.3.1. La méthode d’estimation par actualisation des flux de trésorerie (Discounted cash-flows technique DCF) :

La méthode DCF est une méthode financière fondée sur le principe que le temps influence les revenus générés par un investissement, en effet cette méthode cherche à prendre en considération la valeur que prend l’argent dans le temps et c’en appliquant à la valeur présente un taux d’actualisation.

1.1.3.1.1. Le taux d’actualisation :

Le taux d’actualisation ou coût moyen pondéré du capital (CMPC) est le taux de rentabilité attendu par les bailleurs de fonds à savoir les apporteurs des fonds propres et les créanciers.

En finance, le taux d’actualisation peut être calculé par plusieurs méthodes, à savoir la méthode directe, la méthode actuarielle et la méthode indirecte.

Dans notre mémoire, nous avons choisi d’utiliser la méthode dite indirecte car elle est plus facile à appliquer. Ainsi, cette méthode repose sur deux hypothèses principales:

- le projet d'investissement est financé de la même manière que l'entreprise, même structure financière (capitaux propres et dettes financières) et pendant toute la durée du projet d'investissement ;
- la classe de risque de l'entreprise est stable et similaire à celle du projet d'investissement.

Ainsi la formule standard est la suivante :

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Avec :

- Kcp : correspond au coût des capitaux propres, autrement dit le taux de retour sur investissement attendu par les apporteurs du capital, dans notre cas il est déterminé à partir de la méthode de comparaison des multiples14.
- CP : capitaux propres
- Kd: coût de la dette
- D : valeur des dettes financières nettes.
- i : taux de l’impôt sur les sociétés (IS).

Ainsi, cette formule sera utilisée dans le quatrième chapitre pour calculer le taux d’actualisation.

1.1.3.1.2. La formule de calcul des cash-flows actualisés (CFA) par La méthode DCF :

Après l’identification du taux d’actualisation, il convient d’estimer les CFA par la méthode DCF. Ainsi, nous rappelons que la méthode DCF repose donc sur deux piliers qui sont:

- La projection future des cash-flows15 financiers dégagés par l’activité
- Le taux d’actualisation

À cet égard la formule d’actualisation est la suivante :

Valeur future = valeur présente * (1 + le taux d’actualisation)

1.1.3.2. Les théories générales d’évaluation des projets d’investissement :

Dans le projet de notre stage, ces théories sont utilisées pour évaluer le projet étudié. C’est-à-dire voir si ce projet est rentable et génère des cash-flows (CF) supérieurs au capital investi.

En finance d’entreprise, l’évaluation d’un projet se fait via le calcul des critères multiples. Or, dans le cadre de notre mémoire, nous allons se limiter à 4 critères essentiels qui sont la valeur actuelle nette (VAN), le taux de rendement interne (TRI), l’indice de profitabilité (IP) et le délai de récupération du capital investi (DRCI).

1.1.3.2.1. Le critère de la VAN :

La VAN se définit comme étant la valeur totale des cash-flows nets (CFN) générées par un projet d’investissement, diminué de la dépense initiale, tous les flux doivent être actualisés par le taux d’actualisation16.

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Où :

-CFN_t=les cash flows net générés dns la période t
-I_0=investissement initial
-k=le taux d^' actualisation
-n=la durée de vie du projet
-Le principe de décision : Si le projet dégage une VAN positive donc c’est un projet rentable.

1.1.3.2.2. Le critère du TRI :

Le TRI d’un investissement est le taux d’actualisation qui annule la VAN. Il représente le coût maximum de financement de l’investissement. Sa formule est la suivante :

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

- Le principe de décision : le TRI est comparé au taux d’actualisation, le projet est rentable si le TRI est supérieur au taux d’actualisation.

1.1.3.2.3. Le critère de l’IP :

L'indice de profitabilité est le rapport entre le cumul actualisé des flux de trésorerie (CFA) et le capital investi (CI), c’est-à-dire le rapport entre la VAN des cash-flows actualisés et le capital investit. Il mesure l’avantage relatif susceptible d’être retiré d’un projet d’investissement.

- Principe de décision : le projet est rentable si son IP est supérieur à 1.

1.1.3.2.4. Le critère du DRCI :

Le DRCI permet de savoir le temps au bout duquel l’investissement initial sera récupérer par l’ensemble des CF dégagé par le projet. En effet le projet qui rembourse rapidement son capital est plus rentable.

Après avoir défini les concepts clés et présenté les théories financières utilisées dans le cadre de ce projet de stage, il est temps de présenter la méthodologie du travail utilisé pour recueillir les données.

1.2. Présentation de la coopérative et du projet :

1.2.1. Présentation de la coopérative :

La coopérative Olma est une coopérative touristique fondé sur le territoire de la commune urbaine de Foum Zguid selon les exigences de la loi n°112-12 relative aux coopératives.

1.2.1.1. Fiche signalétique de la coopérative :

Le tableau présente la fiche signalétique de la coopérative Olma.

Tableau 2 : Fiche signalétique de la coopérative Olma

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

1.2.1.2. La mission et la vision de la coopérative :

- La mission de la coopérative :

« Notre mission est l’engagement dans une économie sociale et solidaire démocrate et égalitaire, qui met en valeur les compétences de nos membres pour offrir à nos clients des produits et services de qualité » (coopérative Olma)

- La vision de la coopérative :

« Notre vision c’est d’être pour nos clients une source d’inspiration et de bonheur qui les pousse à revenir chez nous » (coopérative Olma)

1.2.1.3. Les organes de gestion :

En respectant les directives de la loi 112-12 relative aux coopératives, nous avons adopté le régime du conseil d’administration pour la gestion et le contrôle de la coopérative. Les membres du conseil d’administration sont votés par les adhérents dans l’assemblé général ordinaire.

Figure 2: l’organigramme du conseil d’administration de la coopérative Olma

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer par notre soin, 2021

1.2.2. Présentation du projet:

1.2.2.1. La description du projet de restaurant art-culinaire :

Comme nous avons citée dans le premier chapitre de ce mémoire, la restauration art culinaire est le nom donnée à la restauration qui présente le patrimoine gastronomique d’une région ou d’un pays. Par ailleurs, l’avantage concurrentiel de ce projet se trouve au niveau de la décoration du restaurant et le type des plats présentés.

- Le décor interne du restaurant :

En tenant compte des spécificités culturelles et patrimoniales des oasis de sud-est du Maroc, le restaurant va être construit en suivant les méthodes de construction traditionnelles avec de la boue, le foin, les pierres et du bois. Ce mode de construction renvoie essentiellement au mode utilisée dans la construction des kasbahs et ksars de la région. La figure 3 présente une image représentative du désigne du restaurant.

Figure 3 : exemple de la construction du restaurant

Brève description:

L'entrée du restaurant

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : alriad

1.2.2.2. Les caractéristiques du projet:

Le but de cette partie c’est de présenter brièvement quelques caractéristiques du projet à savoir le but, les produits, et l’équipe du projet.

1.2.2.2.1 Le but, les objectifs et l’intérêt du projet :

- le but du projet :

Notre projet a pour but de promouvoir le tourisme local de l’oasis de Foum Zguid, préserver son patrimoine et améliorer la situation économique des adhérents.

- Les objectifs du projet :

Les objectifs du projet sont :

- La valorisation de la restauration traditionnelle des oasis de sud-est du Maroc notamment l’oasis de Foum Zguid ;
- Exploiter les compétences des membres de la coopérative ;
- Générer une source de revenu stable pour les femmes adhérentes.
- Satisfaire les besoins de la clientèle, notamment les touristes étrangers dans la découverte du patrimoine gastronomique de la ville ;
- Renforcer l’infrastructure touristique de la ville ;
- Créer des postes d’emploi direct et indirect pour les jeunes.

- Les intérêts du projet :

Ce projet a des intérêts sur les porteurs du projet et sur la commune d’implémentation. En effet, son intérêt principale sur les fondateurs de la coopérative c’est d’améliorer la richesse des membres et les offrir une source de revenus stable. Pour la commune ce projet améliorera l’infrastructure touristique de la ville, surtout que la ville connait une insuffisance au niveau du service de restauration.

1.2.2.2.2. Les produits ou services:

Le service donné par le projet est celui de la restauration art culinaire. Pour cela, nous présentons dans les figures suivantes des exemples des plats gastronomiques culinaires des oasis de sud-est du Maroc.

- IFNOUZEN :

Ifnouzen ou le couscous à la luzerne est un plat culinaire Amazigh célèbre dans les oasis de sud-est du Maroc, ce plat est préparé généralement en hiver car il est riche en ingrédients chaleureux. (Figure 4)

Figure 4 : exemple des plats culinaire: Ifnouzen

Brève description:

Ifnouzen avec salade

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : le Maroc que j’adore.

- SKSOU D WAWSAYEN :

Un plat de couscous de blé traditionnel préparé par les herbes. (Figure 5)

Figure 5: exemple des plats culinaire : SKSOU D WAWSAYEN

Brève description:

Sksou D Wawsayen

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : le Maroc que j’adore

- Le PAIN:

Le pain traditionnel préparé par les femmes avec une technique traditionnelle. (Figure 6)

Figure 6: pain du four traditionnel

Brève description:

Le pain plat traditionnel devant un four traditionnel

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : le Maroc que j’adore

1.2.2.3. Description de la zone d’étude :

Cette partie présente quelques caractéristiques de la zone d’implémentation du projet qui est également le terrain de notre étude empirique.

1.2.2.3.1. Présentation géographique :

- Origine du nom Foum Zguid :

Foum Zguid est un mot composé en deux mots, « Foum » qui signifie en arabe classique la vallée de la montagne, et « Zguid » qui signifie en langue amazigh la mèche du fil de laine coloré qui sert à tisser les tapis.

- La situation géographique :

Foum Zguid est une oasis qui se situe au sud de l'Anti-Atlas, exactement dans les montagnes de « bani ». Ses frontière sont Zagora en est, Tissent en ouest, Taznakht en nord et l’Algérie en sud.

- Le climat :

Cette oasis a un climat continental qui se caractérise par une température élevé en été et sèche en hiver avec une absence relative des précipitations tout au long de l’année.

- Le relief :

Le relief de la ville se caractérise par une structure montagneuse, et des étendues de reg, erg17 et des espaces désertiques.

1.2.2.3.2. La population :

Le nombre de la population de la commune territorial de Foum Zguid s’élève à 8986 selon le recensement de 2014.

1.2.2.3.3. L’économie :

Les principales activités économiques de la ville sont l’agriculture, le tourisme, et les activités artisanales.

1.2.2.3.4. Aperçu sur les activités touristiques au niveau de la ville :

Les activités touristiques constituent l’une des principales activités économiques exercées par la population. Selon le centre régional d’investissement Souss-Massa (CRI), la province de Tata est le plus grand groupement de sites rupestres du royaume (monographie de la province de Tata) dont Foum Zguid constitue un site important. En addition, la ville est riche en météorite ce qui amène les géologues à la considérer comme étant le paradis des géologues.

À part l’éco tourisme ou le tourisme scientifique, Foum Zguid possède un patrimoine culturel, matériel et gastronomique très riche. Sans oublier qu’elle constitue une escale pour tous les visitant du désert marocain notamment le désert de M’Hamid El Ghouzlane.

Par conséquence, l’oasis recueille chaque année les amoureux du désert, de l’astronomie, de la géologie et de l’archéologie. Les figures suivantes illustrent certains sites touristiques de cette oasis.

- Les kasbahs et ksars

La kasbah d’Oum Hanche constitue un modèle du patrimoine matériel de la région. Elle est construite au début du 13ème siècle par les amazigh. Ce jour, elle joue un rôle important dans l’attraction touristique de la ville.

Figure 7 : la kasbah Oum hanche

Brève description:

Photo panoramique de la kasbah Oum hanche

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : capturée par Aissam sellah

- Le Parc national Iriki

Le Parc National d’Iriki se situe à 140 kms au Nord Est de Tata et 60 kms au Nord Est de Tissent. Il est accessible depuis l’Oasis de Foum Zguid. Géographiquement, il s’étend sur une superficie de 123.000 hectares entre le lit asséché de l’oued Draa et la retombée sud de l’Anti-Atlas.

Figure 8 : parc national Iriki

Brève description:

Dunes de sable du parc national Iriki

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : explore-agadir souss massa

- Le Géo parc du jbal Bani :

Site riche en minéraux et peintures rupestres pour les amoureux de l’astronomie, la géologie, le trekking et l’archéologie18.

Figure 9 : géo parc du jbel Bani

Brève description:

Vue sur le géo parc du jbel Bani

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : Portails du Maroc

1.2.2.4. Analyse du marché du projet :

Cette partie présente un aperçu sur le marché du projet. Nous définissons d’abord la cible, puis nous analysons l’offre et la demande.

1.2.2.4.1. La cible :

En raison de l’absence d’un projet similaire dans la zone d’implémentation, ce projet va agir sur deux segments des clients qui sont les touristes et les visiteurs de la ville d’une part et la population locale (habitants) d’une autre part.

1.2.2.4.2. La concurrence :

Dans la ville de Foum Zguid, nous remarquons l’absence des restaurants art-culinaire. Mais, on y trouve des cafés-restaurants, des hôtels, des Riad et des auberges qui le service de restauration aux touristes.

Cependant, concernant le segment des habitants locaux, le seul concurrent est celui des cafés-restaurants, qui reste un concurrent négligeable car ils se sont situés loin des habitants. Le tableau 2 représente un récapitule des principaux concurrents.

Tableau 3 : les concurrents

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : enquête personnelle, 2021

1.2.2.4.3. l’analyse de la demande :

L’inexistence des données officielles concernant le pourcentage des touristes ainsi que l’inexistence des touristes actuellement dans la zone d’étude à cause de la pandémie corona virus a constitué un obstacle lors de la réalisation de l’étude du marché. Par conséquence, nous avons contenté sur des entretiens semi directifs et face à face auprès du personnel des cafés-restaurants et de certains hôtels. Le tableau représente un récapitulatif des réponses collectée.

Tableau 4: la demande

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : enquête personnelle, 2021

1.3. la méthodologie de recherche :

Cette partie présente la méthodologie de recherche adoptée pour répondre à la problématique de notre projet de stage. Alors, nous abordons en premier lieu le type d’étude, en deuxième lieu les techniques de recueil, de collecte et de traitement des données.

Pour élaborer notre projet de stage et répondre à notre problématique initiale qui concerne le processus d’élaboration du montage financier du projet de création du restaurant art-culinaire de la coopérative Olma, nous avons utilisé à la fois des recherche secondaires à partir de l’étude documentaire référencié aux ouvrages, articles scientifiques, thèses de doctorat, mémoires de fin d’études ainsi qu’aux supports pédagogiques. Et des recherches primaires appuyées sur nos études du terrain et enquêtes personnelles.

En effet, nous avons privilégié lors de nos enquêtes les techniques de recherche qualitative basée essentiellement sur l’observation et les entretiens. Le choix de ces deux techniques ne vient pas du hasard, mais il est justifié d’une part par le fait que les touristes étrangers qui constituent notre cible principale de recherche ne se trouvent pas au niveau de la ville à cause de la continuation des mesures sanitaires causé par covid 19. D’autre part, à cause l’absence des données officielles communiquées par les autorités locales.

À cet égard, nous avons choisi d’étendre le champ de notre observation, et d’être le plus que possible objective lors de la collecte des données observées. En outre, nous avons administré des entretiens semi directifs composés des questions ouvertes et fermées au personnel de certains café-restaurants et hôtels pour obtenir des données proportionnel concernant la nature des touristes visitant l’oasis, leurs âge moyen, et leur fréquences. (Le guide d’entretien et la listes des personnes interrogées sont joint en annexe).

Pour le traitement des données collectées, nous avons procédé à un traitement manuelle ceci est dû d’une part à la nature qualitative des données collectées, d’autre part au nombre réduit des personnes interrogées ce qui a facilité le traitement des données même si ça peut remettre en cause la représentativité et la fiabilité des résultats obtenus.

Conclusion :

Pour conclure, l’économie sociale et solidaire, l’entrepreneuriat social et le financement des projets d’investissement constituent des domaines de recherches qui ont fait l’objet des longues réflexions. Pour cela, nous avons passé en revue brièvement certaines théories que nous jugeons nécessaires pour mieux appréhender le sujet traité. Ainsi, étant donné que notre mémoire constitue une étude de cas réel, nous avons présenté brièvement l’idée concrète du projet avec une analyse du marché et la démarche méthodologique suivie. Ce chapitre constitue une étape importante pour comprendre le chapitre suivant qui porte la réponse concrète de notre problématique.

CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU MONTAGE FINANCIER DU PROJET

Introduction :

Après avoir présentée l’état d’art de ce mémoire et le projet d’investissement. Nous traitons dans ce chapitre le montage financier proprement dit, il s’agit de l’étude de l’investissement et du financement en premier lieu, puis la présentation des états financiers prévisionnels en deuxième lieu. En fin, nous consacrons le dernier sous chapitre à l’évaluation économique et financière de projet. Nous notons que les valeurs monétaires sont exprimées en dirhams.

2.1. investissement et compte de gestion :

2.1.1. Le coût des investissements :

Par définition, l’investissement est l’engagement d’un capital dans une opération de laquelle nous attendons des gains futurs étalés dans le temps. C’est donc une opération qui consiste pour une entité économique à engager un capital pour accroitre sa capacité de production.

Le coût des investissements du projet se compose des coûts suivants :

- Le coût d’aménagement
- Le coût de matériel et outillage
- Le coût de mobilier

2.1.1.1. Le coût de matériel et outillage :

Ce cout comprend les matériels suivants :

- Le matériel et outillage de cuisine (détaillé dans le tableau 5)
- Le matériel d’hygiène et de sécurité (détaillé dans le tableau 6)

Tableau 5 : le détail du coût de matériel et outillage de cuisine

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer pan notre soin, 2021

- Le tableau 6 présente le détail du coût de matériel d’hygiène et sécurité

Tableau 6 : le détail du coût de matériel d’hygiène et sécurité

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer par notre soin, 2021

2.1.1.2. Le coût du mobilier :

Le détail du coût de mobilier est présenté dans le tableau suivant :

Tableau 7: le détail du coût du mobilier

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer par notre soin, 2021

2.1.1.3. Le coût d’aménagement :

Étant donné que le projet envisage la location du local, le seul coût relatif au local est celui d’aménagement. Le cout estimé d’aménagement s’élève à 30000 dhs.

2.1.1.4. Le tableau des investissements:

Le récapitulatif des investissements est présenté dans le tableau suivant :

Tableau 8 : le tableau des investissements

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer par notre soin, 2021

2.1.2. L’amortissement :

2.1.2.1. Généralités sur l’amortissement :

L’amortissement est une constatation comptable et progressive de la dépréciation irréversible de la valeur d’un actif immobilisé à cause de l’utilisation, l’obsolescence ou le vieillissement de ce bien19. Donc c’est un moyen d’étalement du coût d’acquisition sur la durée estimée d’utilisation. Ainsi, il s’agit des charges calculé non décaissable qui permettent l’autofinancement lors du renouvellement des biens immobilisés.

Au Maroc, le code général de normalisation comptable (CGNC) préconise deux modes d’amortissement qui sont : l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif.

Pour ce projet nous optons pour le système de calcul linéaire (constant) car c’est le mode retenu pour le calcul de toutes les immobilisations amortissables que ce soient neuf ou d’occasions.

2.1.2.2. Le plan d’amortissement :

Pour élaborer le plan d’amortissement de ce projet nous utilisons les formule de calcules d’amortissement préconisé par le CGNC :

- L’annuité d’amortissement (A) = Valeur d’entrée20 (VE) * taux d’amortissement (T) * temps (nombre de mois d’utilisation / 12)
- Taux d’amortissement = 100/ nombre d’année (n)
- Amortissement cumulés (AC) =
- Valeur nette d’amortissement (VNA) = VE – AC

De ce fait, le plan d’amortissement des immobilisations pour les premières cinq années est présenté dans le tableau 9.

Tableau 9 : le plan d’amortissement

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer par notre soin, 2021

2.1.3. Le financement prévisionnel :

Pour la mise en œuvre du projet, nous avons besoin d’un financement extérieur, car les porteurs de projet ne peuvent pas assurer la totalité du besoin en financement. Nous déterminons le montant du financement par le calcul des charges prévisionnelles pour les premières cinq années ainsi que le fond de roulement initial (FRI).

2.1.3.1. Les charges du personnel :

Le personnel est l’ensemble des personnes employées par une entreprise, un service privé ou public ou par un particulier (dictionnaire Larousse, 2011). Les charges de personnel sont des charges d’exploitation, elles comportent la rémunération (salaires) et les charges sociales.

Remarque : le taux de l’IS =10%

Tableau 10 : les charges de personnel prévisionnelles pour les cinq premières années

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer par notre soin, 2021

2.1.3.2. Le fond de roulement initial :

Le fond de roulement initial concerne les liquidités disponibles pour couvrir les charges d’exploitation d’une entité économique au moment du démarrage de l’activité. Pour calculé le FRI il faut élaborer en premier lieu le plan de trésorerie mensuelle de la première année (tableau 11).

Tableau 11: le plan de trésorerie prévisionnel pour la première année

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer par notre soin, 2021

- Commentaire :

Le FRI correspond au montant le plus élevé du solde cumulé négatifs. Pour ce projet, il correspond au solde cumulé du mois 3 qui s’élève à 28159,44 dhs.

2.1.3.3. Le financement du projet :

Après avoir élaboré le tableau d’investissement et calculé le FRI, le tableau de financement du projet se présente comme suit :

Tableau 12 : financement du projet

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer par notre soin, 2021

2.1.4. Le tableau de remboursement des dettes :

À partir du tableau de financement, nous obtenons que le montant total de l’emprunt s’élève à 64059.44 dhs. Ainsi, Les conditions de cet emprunt sont :

- Durée de remboursement : 5 ans
- Taux d’intérêt (t): 3%
- Remboursement annuel en amortissement constant
- Le premier remboursement sera versé en fin de la première année

Pour élaborer le tableau de remboursement des dettes, nous utilisons les formules suivantes :

- L’intérêt = capital * t
- L’amortissement = capital / la durée de l’emprunt
- Annuité = amortissement + intérêt
- Capital restant dû = capital - amortissement

Tableau 13: tableau de remboursement des dettes

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer par notre soin, 2021

2.2. Les états de synthèse prévisionnels :

Cette section présente la situation financière de la coopérative dans les cinq premières années. En effet, il s’agit du compte de produits et de charges prévisionnel (CPC), le bilan prévisionnel, et le plan de financement prévisionnel. À noter que tous les états de synthèses présentées dans cette section sont menés conformément au plan comptable général des coopératives.

2.2.1. Le compte de produits et de charges :

Le CPC est l’un des états de synthèse qui récapitule l’ensemble des produits et des charges réalisées par une entité économique dans une période déterminé (une année). Le tableau 14 représente le CPC prévisionnel pour les cinq premières années.

Tableau 14 : le compte de produits et de charges prévisionnel (CPC)

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

2.2.2. Les bilans :

Le CGNC a défini le bilan comme : « un état représentatif de la situation patrimoniale de l’entreprise à une date donnée et décrivant : au passif, les origines des capitaux utilisés (ressources) ; à l’actif, l’emploi qui en est fait »

2.2.2.1. Le bilan d’ouverture de la première année :

Tableau 15 : Le bilan d’ouverture

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

2.2.2.2. Le bilan au 31 décembre de la première année :

Tableau 16 : le bilan de fin d’exercice au 31/12/N

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaborer par notre soin, 2021

2.2.2.3. Le bilan prévisionnel au 31 décembre de la deuxième année :

Tableau 17 : le bilan de fin d’exercice au 31/12/N+1

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

2.2.2.4. Le bilan prévisionnel au 31 décembre de la troisième année.

Tableau 17: le bilan de fin d’exercice au 31/12/N+2

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

2.2.2.5. Le bilan prévisionnel au 31 décembre de la quatrième année :

Tableau 19 : le bilan de fin d’exercice au 31/12/N+3

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

2.2.2.6. Le bilan prévisionnel au 31 décembre de la cinquième année :

Tableau 19 : le bilan de fin d’exercice au 31/12/N+4

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

2.2.3. Le plan de financement :

Lorsqu’on parle du prévisionnel financier, le plan de financement constitue l’un des tableaux important. C’est un instrument pour maintenir l’équilibre financier entre les besoins (dépenses d’investissement) et les ressources disponibles.

En général, le prévisionnel financier se compose de 2 plans :

- Le plan de financement initial (voir le tableau 12)
- Le plan de financement prévisionnel des exercices budgétisés.

Avant d’établir le plan de financement sur les exercices budgétisés, il faut au préalable déterminer la capacité d’autofinancement (CAF) et le tableau d’amortissement de l’emprunt (voir tableau 13)

2.2.3.1. La capacité d’autofinancement :

La CAF désigne : « Ressource de financement générée par l’activité de l’exercice, avant affectation du résultat net » (CGNC). Il existe 2 méthodes de calcul de la CAF qui sont :

- la méthode soustractive : cette méthode consiste à déterminer l’excédent brut d’exploitation (EBE) dans un premier temps, puis lui y ajouter tous les produits encaissables et lui soustraire tous les charges décaissables.
- La méthode additive : cette méthode consiste à déterminer le résultat net de l’exercice dans un premier temps, puis lui y soustraire l’ensemble des produits calculés (qui ne donne pas lieu à un encaissement effectif) et lui y ajouter l’ensemble des charges calculées (qui n’implique pas un décaissement effectif).

Pour ce projet, nous utilisons la méthode additive pour le calcul de la CAF.

Tableau 21: le calcul de la CAF selon la méthode additive

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

2.2.3.2. La présentation du plan de financement :

Le plan de financement prévisionnel se compose de deux tableaux, le premier tableau représente la synthèse du mass de bilan qui sert à calculé le fond de roulement et le besoin en fonds de roulement (BFR) et le deuxième tableau des emplois et des ressources qui représente la budgétisation du plan de financement.

Tableau 22: le plan de financement - Synthèse du mass du bilan

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

Tableau 23 : plan du financement – tableau des emplois et ressources

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin , 2021

D’après le tableau de financement prévisionnel, on observe que la situation financière de la coopérative s’améliore à partir de la 1ère année jusqu’à la 5ème année.

2.3. Évaluation et impact du projet :

Le présent sous chapitre est consacré à l’évaluation de la rentabilité prévisionnelle du projet et l’étude de son impact sur les coopérateurs et la communauté.

2.3.1. Évaluation économique :

2.3.1.1. La création de la valeur ajoutée (VA) :

Le but derrière chaque projet d’investissement et la création de la valeur, en fait le but de ce paragraphe c’est de mesurer la croissance économique de la coopérative en utilisant la formule suivante :

Valeur ajoutée = production de l’exercice – consommation intermédiaire

Le tableau 24 présente l’évolution de la VA crée par la coopérative pour les 5 prochains années, ainsi que son pourcentage par rapport au chiffre d’affaire (CA).

Tableau 24: les valeurs ajoutées pour les 5 premières années

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

Commentaire :

Nous déduisons que la valeur économique de notre coopérative augmente du fait des années. Ce qui est un indicateur positif sur le plan économique. Pour valider ce constat, nous terminons notre analyse économique par l’étude de certains ratios.

2.3.1.2. Étude des ratios :

Le ratio est un outil qui sert comme indicateur de mesure de la performance économique d’un projet d’investissement.

Pour évaluer économiquement ce projet, nous calculons les quatre ratios suivants :

- Le ratio de La rentabilité des actifs nets (ROA) : c’est un ratio économique qui mesure la capacité des actifs investis à générer des revenus, en d’autre terme c’est le taux de rendement des actifs investis. Sa formule est : ROA = résultat net/ actifs nets
- Le ratio de retour sur investissement (ROI) : c’est un ratio de la rentabilité financière qui sert à comparer l’argent investi dans un projet et l’argent gagné ou perdu de ce projet. le ROI est utilisé comme indicateur en matière de choix d’investissement. Sa formule est : ROI = [(gain ou perte de l’investissement – coût de l’investissement) / coût d’investissement] * 100.
- Le ratio de la rentabilité commerciale : c’est l’un des ratios financier utilisé pour mesurer la marge dégagé par l’entité sur la vente de ses produits ou services. Sa formule est : rentabilité commerciale = résultat net / CA hors taxes

Le tableau 25 présente les valeurs des 3 ratios pour les 5 années.

Tableau 25 : le calcul des ratios

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Source : élaboré par notre soin, 2021

- Interprétation :

À partir des résultats obtenus nous déduisons :

- Pour le ROA : la moyenne de ce ratio sur les 5 premières années est 64.59% ce qui signifie que le projet est performant sur le niveau économique
- Pour le ROI : la moyenne de ce ratio pour les 5 premières années est égale à 22.054%. ce qui signifie que chaque dirham investis par les coopérateurs les apporte 0.22 dhs.
- Pour la rentabilité commerciale : la moyenne de ce ratio est 16.11%, ce qui est un bon indicateur commercial.

2.3.2. Évaluation financière :

Rappelons qu’en matière de décision d’investissement, il existe 4 outils d’évaluation d’un projet d’investissement qui sont :

- La valeur actuelle nette
- Le taux de rendement interne
- L’indice de profitabilité
- Le délai de récupération des capitaux investis

Avant de procéder au calcul des 4 critères, il faut calculer au préalable le taux d’actualisation.

2.3.2.1. Le calcul du taux d’actualisation :

Comme c’est cité dans le premier chapitre, la formule de calcul du taux d’actualisation est la suivante :

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CMPC=[6%*(42000/106059.44)] + [3%*(1-10%)*(64059.44/106059.44)] = 4%

Donc, le taux d’actualisation que nous utilisons pour le calcul égale à 4 %.

2.3.2.2. Le critère de la VAN :

Comme c’est définit dans le premier chapitre de ce mémoire, La VAN détermine l’avantage générer par un projet d’investissement.

Avant de calculer la VAN, il faut d’abord déterminer les CFA, à rappeler que la formule de la VAN est :

Tableau 26 : les cash-flows actualisés

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Source : élaboré par notre soin, 2021

Ce projet décaisse 77900 dhs en début de la première année et encaisse 458443.04 dhs en fin de la 5ème année.

Ainsi : VAN =-I_0+CFA= -77900+473316.62=380543.04 dhs

Nous déduisons que le projet est rentable car sa VAN est largement supérieur à 0.

2.3.2.3. Le critère du TRI :

Rappelons que le TRI est le taux d’actualisation pour lequel la somme des cash-flows actualisés est égale au montant de l’investissement. (Voir chapitre 1)

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Pour calculer le TRI nous utilisons la méthode statistique d’interpolation linéaire. De ce fait, le tableau de base de calcul se présente comme suit :

Tableau 27 : calcul du TRI

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Source : élaboré par notre soin, 2021

Nous avons : 212363.85< 300000 <380543.04

Donc 20% >TRI > 4%

(300000-212363.85) / (380543.04 – 212363.85) = (TRI – 0.04)/(0.2-0.04)

0.52 = (TRI- 4%)/0.16 donc TRI = 0.12

TRI = 12%

Le TRI du projet est égal à 12%, ce taux est supérieur au taux d’actualisation qui est égale à 4%. La différence entre les deux taux représente la marge de sécurité dégagée par le projet qui est égale à 8%. Donc nous déduisons que ce projet est rentable.

2.3.2.4. Le critère de l’IP :

Rappelons que l’IP est le montant dégagé par chaque dhs investis. Sa formule est :

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L’IP est largement supérieur à 1 ce que signifie que le projet est rentable : chaque 1 dhs investit apporte 4.88 dhs de plus.

2.3.2.5. Le délai de récupération du capital investi :

Comme son nom l’indique, le DRCI mesure la date auquel le capital investi sera récupéré. En d’autre terme la date où les CFA égalent l’investissement initial.

Tableau 28 : calcule du délai de récupération du capital investi

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

Nous avons 36431.45 <77900 <137512.15

Donc le DRCI est compris entre la première et la deuxième année : 1 année <t <2 année

(77900-36431.45)/ (137512.15-36431.45) = (t-1)/ (2-1)

t-1=0.41 donc t= 1.41 donc le DRCI est égale à 1 année 4 mois 9 jours.

Le projet d’investissement va récupérer le capital initial dans une année quatre mois et huit jours ce qui est largement inférieur à 5 ans. Donc le projet est rentable.

Synthèse :

À travers les différents outils et critères d’évaluation financière et économique du projet, nous déduisons que le projet coopératif de création de restaurant art-culinaire et économiquement et financièrement rentable et pérenne. Ainsi, d’autant que la rentabilité financière et économique est relativement élevée, le risque économique et financier liée au projet et pris par les coopérateurs est aussi élevé. Le choix de ce niveau de risque est motivé d’une part par la volonté de dégager des bénéfices élevés. D’autre part, il est justifié par le trait de la personnalité des porteurs du projet (coopérateurs), qui ne sont pas averses au risque.

2.3.3. Impact du projet :

Étant donné que le but principal de chaque coopérative est l’amélioration de la situation économique et sociale de ses membres, et impacter positivement non seulement la vie des adhérents mais aussi la commune d’implémentation, nous mettons en lumière dans cette partie l’impact économique, social et environnemental de la coopérative Olma sur son environnement.

2.3.3.1. Impact économique :

Chaque projet d’investissement contribue à l’amélioration de la situation économique de la région et même du pays d’implémentation. En effet, notre projet coopératif va avoir un impact positif sur la ville de Foum Zguid.

Par ailleurs, le projet va créer une valeur ajoutée qui va être réparti équitablement entre les membres de la coopérative. Il va contribuer sur le plan macroéconomique à l’augmentation du produit intérieure brut (PIB), à l’augmentation des recettes de l’état par le paiement des engagements fiscaux, et à la diminution du taux de chômage par la création des postes d’emploi direct et indirect aux ménages.

2.3.3.2. Impact social :

Le projet s’inscrit dans le cadre de l’économie sociale et solidaire. À cet égard, il va améliorer la situation de vie sociale des membres, à travers l’augmentation de leurs pouvoirs d’achat. En outre, la répartition des richesses va être d’une manière équitable et sans discrimination ce qui va contribuer indirectement à faire face aux conflits et aux inégalités sociales. En addition, il va respecter les principes et les valeurs dominantes dans la société de telle sorte à préserver l’identité culturelle de la région.

2.3.3.3. Impact environnemental :

Étant donné que ce projet ne concerne pas une activité économique industrielle, il ne va engendrer aucun impact négatif sur la nature du territoire. En contrepartie, en étant conscient de l’importance de l’environnement, nous envisageons l’adoption d’un système de gestion de déchets écologique c’est-à-dire par triage.

Conclusion :

À l’issue de ce chapitre, nous concluons que le projet de création de la coopérative est financièrement faisable, rentable et pérenne. D’abord, à travers l’élaboration du tableau de coût d’investissement et de financement nous avons estimé notre besoin en argent liquide pour démarrer le projet. Ensuite, le résultat net obtenu à partir de la budgétisation des exercices et l’établissement des états de synthèses prévisionnels nous a mené à déduire que le projet est rentable et dégage des bénéfices. Cette hypothèse a été confirmée par l’étude des ratios et des critères d’évaluation financière.

CONCLUSION

L’entrepreneuriat coopératif constitue un domaine opportun pour tous les jeunes désirant s’initier dans le monde de l’entrepreneuriat. En effet, elle s’est devenue un instrument alternatif pour l’insertion économique des jeunes que ce soit dans le monde urbain ou rural. Ainsi, l’élaboration de notre projet personnel et professionnel nous a amené à consacrer notre projet de stage à l’élaboration de la partie financière du business plan du projet de création de notre coopérative.

En effet, à fin de répondre à la problématique concernant le processus d’élaboration du montage financier d’un projet, nous avons suivi toute une démarche que nous jugeons nécessaire pour mener une étude financière complète. En fait, la première étape c’est l’estimation du besoin en investissement et financement à travers la détermination des coûts des immobilisations, le montant des apports en capital et le montant de l’emprunt à contracter pour couvrir les dépenses initiales. La deuxième étape c’est l’élaboration du plan de trésorerie initial, la détermination du FRI puis l’établissement du tableau de financement initial. La troisième étape c’est la budgétisation des exercices et l’élaboration des états de synthèses provisionnels en particulier le bilan, le CPC et le plan de financement.

En addition, il est nécessaire d’estimer la rentabilité prévisionnelle du projet afin de mesurer au préalable le succès du projet sur le plan économique et financier. Pour ce faire, il faut calculer en premier lieu certains ratios économiques à savoir le ROA, le ROI, la rentabilité commerciale, … etc. en deuxième lieu, il faut procéder au calcul des critères de choix d’investissement tels que la VAN, l’IP, le TRI et le DRCI.

Par ailleurs, l’étude financière de notre projet a montré qu’il est un projet rentable, réalisable et pérenne. Cependant, il ne faut pas nier que le présent mémoire porte certaines limites due essentiellement aux contraintes reconnue lors de la collecte des données empiriques, la chose qui peut être une source de remise en cause des résultats finaux présentés.

BIBLIOGRAPHIE :

- Les Ouvrages :
- Bessiere (2010) . « Valorisation du patrimoine gastronomique et dynamiques de développement territorial ». Édition l’Harmattan, Paris.
- Bonnin, Bouzdine-Chameeva, (2012), « Gérer un projet efficacement - Les 7 étapes-clés sans difficultés ! ». Edition AFNOR.
- Document de référence, (2010), « Économie sociale et solidaire : construire une base de compréhension commune ». Édition de l’Académie sur l’Économie Sociale et Solidaire, Turin.
- Duprat, Delahaye, Le Gallo (2019), « DCG 6 finance d’entreprise ». Édition Dunod, France.
- Guide PMBoK, « Guide du corpus des connaissances en management de projet », , 6e édition, 2017.
- Hernandez, (2001), « L'entrepreneuriat: approche théorique », Édition l’Harmattan, Paris.
- Flandrin, (2002), « À table au XIXe siècle ». Éditions Odile Jacob, Paris.
- POULAIN, (2012), « Dictionnaire des cultures alimentaires ». éditeur Presses Universitaires de France, Paris.

- Les Articles scientifiques:
- Adrdour, Oudada, Elouardi, 2018« L’émergence d’une économie solidaire au Maroc. le cas des Chiffonniers de la ville d’Ait Melloul ». Revue Économie, Gestion et Société, N° 15.
- Asli, El manzani, 2016« Le rôle de l’éducation à l’entrepreneuriat dans le développement de la culture entrepreneuriale des étudiants universitaires : Proposition d’un modèle théorique » . Revue de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, N° 2, Vol 1, pp de 2 à 6.
- Baron, Christmann, (2005), « Économie solidaire et nouvelles formes de gouvernance au Sud : Les associations de développement local au Maroc ». Revue internationale de l'économie sociale RECMA, N° 295, pages 4-93
- Boutillier et Tiran, 2016 : « La théorie de l’entrepreneur, son évolution et sa contextualisation ». Revue Innovations, Vol 2, N° 50, pages 211 à 234
- Benata, (2014) : « l’intention entrepreneurial, Une évaluation en milieu universitaire ». Revue Algérienne d'Économie et de Management, Vol 7, N°1, pages 11-25.
- Fraisse et Guérin et Laville, 2007, « Économie solidaire : des initiatives locales à l'action publique ». Revue Tiers Monde, N° 190, Vol 2, pages 245 à 253.
- Filion, 1997, « Le champ de l'entrepreneuriat : historique, évolution, tendances ». Revue internationale P.M.E. Vol 10, N°2.
- J. Csergo : 2012, « L'Artification du culinaire ». Revue Sociétés et Représentations, N° 34, Vol 2, page 7 à 11.
- Hély et Moulévrier, 2009, « « Économie sociale et solidaire » : quand les sciences sociales enchantent le travail ». Revue Idées économiques et sociales, N° 158, pages 30 à 41
- Nami, atki, belatik (2007), « Quelques stations rupestres de la région de Foum Zguid (Tata, Maroc) »
- F. Zancanaro, 2018, « Typologie de signatures esthétiques dans l’art culinaire français et ses liens avec le tourisme », web journale : Antropology of food thème 13 : tourisme et gastronomie.

- Les Supports pédagogiques, thèses et autres :
- Amel Hachicha, cours de choix d’investissement et de financement, École Nationale d’Administration, Tunisie, 2013
- Benata Mohammed, thèse de doctorat : « influence de la culture et de l‘environnement sur l‘intention entrepreneuriale : Cas de l‘Algérie », année 2014.
- Bellihi, cours de management de projet, ENCG Agadir, 2021.
- Hnaka, cours de décision d’investissement et financement, ENCG Agadir, 2019.
- la loi n° 112-12 relative aux coopératives, Bulletin Officiel n° 6722 du 22 safar 1440 (1 Novembre 2018), p 1761.
- Loulid, Cours de comptabilité générale, amortissement et provisions, université cadi ayad, 2018.

- les sites internet :
- https://www.mataf.net/fr/edu /glossaire / [24/06/2021]
- https://www.PMI.org [16/06/2021]
- https:// www.odco.gov.ma [18/06/2021]

RÉPERTOIRE DES ANNEXES

- Annexe 1: le guide d’entretien
- Annexe 2: liste exhaustive des concurrents

Annexe 1 : Guide d’entretien

- Introduction et présentation :

Le présent entretien est mené pour des objectifs de recherche sous le thème : « les entreprises d’économie sociale et solidaire au Maroc : montage financier du projet de création des coopératives- cas coopérative Olma ».

Cet entretien est destiné à une liste de personnes travaillant dans le domaine de restauration à Foum Zguid pour répondre à des questions relatives à l’étude de marché notamment la partie liée à la demande.

- Liste des personnes interrogées :

Le tableau 1 présente la liste des personnes interrogées.

Tableau 1: listes des personnes interrogées

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

- Liste des questions :
- Question 1: quelle est la fréquence de visite des habitants à votre restaurant?
- Question 2: quelle est la fréquence de visite des touristes étrangers à votre restaurant ?
- Question 3: selon vos observations, quel est l’âge moyen proportionnel des touristes visitant votre restaurant ou hôtel?
- Question 4 : quels sont les plats préférés par les touristes et les habitants locaux ?
- Question 5: combien dépensent ils dans chaque consommation en moyenne?
- Question 6: quelle est l’attitude des touristes vis-à-vis la gastronomie local de l’oasis ?
- Question 7 : quelles sont les nationalités qui visitent le plus votre restaurant/ hôtels?
- Question 8: pouvez-vous nous citer des exemples de recommandation que vous recevez fréquemment ?

Annexe 2 : liste exhaustive des concurrents

Tableau 2 : Listes exhaustive des concurrents

Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten

Source : élaboré par notre soin, 2021

[...]


1 Institut de prospective économique du monde méditerranéen

2 Source : « Économie sociale et solidaire : construire une base de compréhension commune », document de référence, 2010.

3 Dictionnaire de management de projet

4 « Le PMI est une association professionnelle mondial à but non lucratif créée en 1969 et elle s’adresse au manager des projet en les proposant des méthodes de gestion de projet » (https://www.PMI.org)

5 Source : En ligne https://www.mataf.net/fr/rdu/glossaire [24/06/2021]

6 Source : Duprat, Delahaye, Le Gallo (2019), « DCG 6 finance d’entreprise ». Édition Dunod.

7 Source : Duprat, Delahaye, Le Gallo (2019), « DCG 6 finance d’entreprise ». Édition Dunod.

8 Le besoin en fond de roulement (BFR) signifie le besoin en trésorerie causé par l’activité de l’entité économique.

9 Source : Duprat, Delahaye, Le Gallo (2019), « DCG 6 finance d’entreprise ». Édition Dunod.

10 Bilan du Programme d'Ajustement Structurel Octobre 1995

11 La loi fixant le statut général des coopératives et les missions de l’office de développement des coopératives

12 Lettre de S.M. le Roi Mohammed VI au Premier ministre, M. Abderrahmane El Youssoufi, définissant le cadre et les orientations du plan quinquennal (2000,2004)

13 Source : https://WWW.ODCO.GOV.MA, [18/06/2021].

14 C’est une méthode d’évaluation financière qui se base sur la comparaison entre les entités économiques

15 Les cash-flows correspondent aux flux monétaires générer par un projet d’investissement sans prise en compte du mode de financement adopté c’est-à-dire indépendamment des charges financière du projet.

16 Amel HACHICHA, « Choix d’investissement et de financement », 2013

17 Nami, atki, belatik (2007), « Quelques stations rupestres de la région de Foum Zguid (Tata, Maroc) »

18 https://www.guidedumaroc.fr/sahara/tata/oasis-de-foum-zguid-et-tissint , [21/06/2021]

19 Loulid, Cours de comptabilité générale, amortissement et provisions, université Cadi Ayad, 2018

20 La valeur d’entrée est le coût d’acquisition ou de production de l’immobilisation hors taxes récupérables

Fin de l'extrait de 68 pages

Résumé des informations

Titre
Financement d’un projet de création de la coopérative Olma-Foum Zguid. Le cadre des entreprises d’économie sociale et solidaire
Cours
mémoire d'approfondissement
Auteur
Année
2021
Pages
68
N° de catalogue
V1148210
ISBN (ebook)
9783346540904
ISBN (Livre)
9783346540911
Langue
français
Mots clés
entrepreneuriat, projet, mémoire, gestion d'entreprise, rentabilité
Citation du texte
Aziza Sellah (Auteur), 2021, Financement d’un projet de création de la coopérative Olma-Foum Zguid. Le cadre des entreprises d’économie sociale et solidaire, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/1148210

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