«Cher Eberhard! Je dois tout simplement profiter de ta présence à proximité pour t’écrire.» Cette adresse qui témoigne d’emblée du besoin existentiel de Dietrich Bonhoeffer de communiquer avec son ami Eberhard Bethge alors en permission à Berlin, ouvre le 18 novembre 1943 la première et plus longue lettre du théologien, pasteur et résistant incarcéré depuis déjà plus de sept mois à son coreligionnaire, confident et futur biographe. Cette missive rédigée en plusieurs jours, où Bonhoeffer fait le point sur son parcours émotionnel et intellectuel depuis son arrestation survenue le 5 avril 1943, prélude, dans la plus secrète illégalité, à une correspondance abondante, dialogue épistolaire fondé sur une confiance intime et une stimulation intellectuelle réciproques hors du commun.
Exceptionnelle, cette correspondance l’est à bien des égards. Elle se distingue des autres « lettres de prison ». Elle se distingue des autres formes, plus académiques, de discours théologique.
Mais avant de s’intéresser de plus près au « miracle de la correspondance », il convient d’esquisser au moins les contours du cadre historique, juridique et biographique dans lequel il se produit. Dietrich Bonhoeffer fut arrêté le même jour que son beau-frère Hans von Dohnanyi qui l’avait introduit dans le cercle des conspirateurs à l’intérieur du contre-espionnage et que la gestapo considérait comme le cerveau de la conjuration contre Hitler. De l’instruction au procès et à la condamnation, à aucun moment le cas Bonhoeffer ne se désolidarisa du cas Dohnanyi, malgré les efforts de ce dernier pour endosser toute la responsabilité, et l’empressement de l’autre à vouloir voir l’affaire classée. Le juge d’instruction, Dr. Manfred Roeder, chercha d’emblée à les convaincre de haute trahison. Et il y avait de quoi. Bonhoeffer avait effectué à partir de février 1941 plusieurs voyages de nature conspiratrice, destinés à informer les alliés de l’existence d’organisations résistantes, à se renseigner sur leurs intentions au cas où un coup d’Etat réussirait; fin mai - début juin 1942 Bonhoeffer avait rencontré en Suède l’Evêque de Chichester et lui avait communiqué les noms des militaires impliqués dans la résistance, des informations de la plus haute importance qui furent transmises au Ministère des Affaires Etrangères britannique. [...]
Inhaltsverzeichnis
- INTRODUCTION :ASPECTS ET PROBLEMES DES LETTRES DE PRISON DE DIETRICH BONHOEFFER.
- « DIEU » AUX LIMITES DU MONDE DEVENU MAJEUR DU CONSTAT DE LA FIN DU CHRISTIANISME COMME RELIGION A LA CRITIQUE DE LA RELIGION.
- CONSTAT DE LA FIN DU CHRISTIANISME COMME RELIGION.
- CRITIQUE DE L'APOLOGETIQUE CHRETIENNE.
- CONSIDERATIONS THEOLOGIQUES SUR LA FIN DE LA RELIGION: MERITES ET LIMITES DES REFLEXIONS DE BARTH ET BULTMANN.
- JESUS-CHRIST AU CENTRE DU MONDE DEVENU MAJEUR DE LA RELIGION A LA VIE
- FONDEMENTS DE L'INTERPRETATION NON-RELIGIEUSE.
- PRATIQUES DE L'INTERPRETATION NON-RELIGIEUSE.
- CONCLUSION
Zielsetzung und Themenschwerpunkte
Diese Arbeit befasst sich mit den Briefen aus der Haft des deutschen Theologen Dietrich Bonhoeffer. Sie analysiert die philosophischen und theologischen Reflexionen Bonhoeffers im Kontext seiner Inhaftierung während des Zweiten Weltkriegs. Das Ziel ist es, die Entwicklung seines Denkens in den „Lettres théologiques“ zu untersuchen und seine Auseinandersetzung mit Themen wie Religion, Glaube, Kirche und der Frage nach Gott im Kontext des Nationalsozialismus zu beleuchten.
- Die „Lettres théologiques“ als Quelle für Bonhoeffers theologische Entwicklung während der Haft
- Bonhoeffers Kritik an der Religion und seiner Suche nach einem „Nicht-religiösen“ Verständnis von Gott
- Die Rolle Jesu Christi in Bonhoeffers Theologie
- Bonhoeffers Widerstand gegen den Nationalsozialismus und seine theologische Rechtfertigung
- Das Verhältnis zwischen Glaube und Leben in Bonhoeffers Denken
Zusammenfassung der Kapitel
- INTRODUCTION :ASPECTS ET PROBLEMES DES LETTRES DE PRISON DE DIETRICH BONHOEFFER. Das erste Kapitel stellt den historischen und biographischen Kontext der Briefe aus der Haft von Dietrich Bonhoeffer vor. Es beleuchtet die Gründe für seine Inhaftierung und die besonderen Umstände seiner Korrespondenz mit Eberhard Bethge.
- « DIEU » AUX LIMITES DU MONDE DEVENU MAJEUR DU CONSTAT DE LA FIN DU CHRISTIANISME COMME RELIGION A LA CRITIQUE DE LA RELIGION. Dieses Kapitel analysiert Bonhoeffers Kritik am traditionellen Verständnis von Religion und seiner Sichtweise auf das Ende des „Christentums als Religion“. Es befasst sich mit Bonhoeffers Auseinandersetzung mit theologischen Denkern wie Karl Barth und Rudolf Bultmann.
- JESUS-CHRIST AU CENTRE DU MONDE DEVENU MAJEUR DE LA RELIGION A LA VIE Dieses Kapitel untersucht Bonhoeffers Interpretation von Jesus Christus und seine Rolle in der Welt. Es analysiert Bonhoeffers Überlegungen zu einem nicht-religiösen Verständnis von Gott und die Umsetzung dieses Konzepts in der Praxis.
Schlüsselwörter
Die Arbeit konzentriert sich auf die „Lettres théologiques“ von Dietrich Bonhoeffer. Wichtige Schlüsselwörter sind: Religion, Glaube, Kirche, Theologie, Gott, Jesus Christus, Widerstand, Nationalsozialismus, Geschichte, Philosophie, Leben, Politik, Ethik, Dialog, Befreiung, Liebe, Vertrauen, Gemeinschaft.
- Citation du texte
- Andrea Tam (Auteur), 2002, Les "lettres théologiques" de Dietrich Bonhoeffer, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/149956