Lorsqu’on parle d’un livre de Marie NDiaye, on parle simultanément un peu de tous ses livres, puisque ses pièces de théâtres, nouvelles et romans sont une sorte de variation sur un thème : Une quête d’identité articulée autours de deux motifs principaux : le voyage et les rapports de force inter-humains, notamment familiaux et amicaux.
D’un côté, les héros de NDiaye sont des personnages qui souffrent et qui éprouvent leur différence et étrangeté comme un poids signifiés par l’image de leurs corps en sueur chargés de lourdes valises. De l’autre, il y existe des personnages secondaires forts comme par
exemple la mère Carpe dans le roman Rosie Carpe (2001) ou encore Isabelle, la voisine toujours présente dans La sorcière (1996) suçant tout l’énergie des autres, ce que l’auteur appelle le vampirisme.
En général, il s’agit dans les romans de NDiaye des relations familiales, leurs échecs et l’abandon placés dans le cadre des lotissements neufs de la petite bourgeoisie en banlieue. Cet ancrage en province représente un paysage typique de la France et devient, en conséquence, une localité qui est éloignée du rêve et du phantasme. D’une même façon, c’est-à-dire simple, banale et échangeable, les personnages sont mis en scène dans un entourage familiale ordinaire, microcosme de la sociabilité et de la société. La famille comme institution de l’Etat d’un amour conditionné présente donc un lieu de pouvoir, de la violence, de l’amour en
échec, de la trahison et de la lâcheté.
Néanmoins, les protagonistes ressentent toujours une étrangeté. Il s’agit non seulement d’une étrangeté pressentie aux autres, mais aussi envers soi-même, puisque les personnes ont du mal à être, ce qu’ils doivent être. En ce sens, ils ne sont pas sûr de leurs noms et de leurs corps où on peut ainsi constater une référence avec l’oeuvre de Samuel Beckett.
Quant à la protagoniste du roman en question, elle doit être une sorcière, mais elle est dès le début peu compétente et sa capacité s’efface à la fin du livre, car le profit lui en est soutiré par
Isabelle.
En ce sens, on affirme la thèse que les textes de NDiaye luisent entre l’étrangeté et le banal, entre le réel et l’irréel, le naturalisme et le surréalisme, le mystérieux et l’ordinaire.
Inhaltsverzeichnis
- 1. Präsentation des Textes
- 2. La Sorcière: L'histoire d'un regard
- 2.1 Le regard de la narratrice
- 2.2 La sorcière ordinaire
- 2.3 L'importance de l'autre
- 2.4 La télévision et la banalisation des émotions
Zielsetzung und Themenschwerpunkte
Der Text präsentiert eine Analyse des Romans "La Sorcière" von Marie NDiaye. Der Fokus liegt auf der Erforschung des Blicks und der Wahrnehmung der Protagonistin, Lucy, im Kontext ihrer alltäglichen Lebenswelt. Die Analyse beleuchtet die Schnittstelle zwischen dem Realen und dem Fantastischen, die Rolle des banalen und des außergewöhnlichen in NDiayes Werk sowie die Bedeutung von Identitätsfindung und gesellschaftlicher Randständigkeit.
- Die Darstellung von Alltagsrealität und Fantasie in NDiayes Werk
- Die Rolle des Blicks und der Wahrnehmung in der Konstruktion von Identität
- Die Bedeutung der Interaktion mit anderen Personen und ihre Auswirkungen auf das Selbstbild
- Die Frage nach der Authentizität und der Darstellung von Emotionen im modernen Leben
- Die Analyse des Verhältnisses zwischen Frau und Macht im Kontext einer patriarchalen Gesellschaft
Zusammenfassung der Kapitel
Der erste Abschnitt des Textes widmet sich einer Einführung in das Werk von Marie NDiaye, indem er auf die zentralen Themen ihrer Romane hinweist: die Suche nach Identität, die Rolle des Reisens und die Dynamik zwischenmenschlicher Beziehungen. Der zweite Abschnitt konzentriert sich auf die Analyse von "La Sorcière" und beleuchtet die komplexe Darstellung des Blicks der Protagonistin, der durch die Fähigkeit, vergangene Momente zu sehen, eine einzigartige Sichtweise auf die Welt erhält. Dieser Abschnitt analysiert, wie die Protagonistin durch ihre Wahrnehmung die Grenzen zwischen dem Realen und dem Fantastischen verwischt und die Banalität des Alltags mit einem Hauch von Magie verbindet. Es werden verschiedene Aspekte der narrativen Struktur beleuchtet, wie die Verwendung der ersten Person Singular, die unterschiedlichen Blickwinkel der Protagonistin und die Integration filmischer Elemente in den Text. Abschließend stellt der Text die Bedeutung der Interaktion mit anderen Personen für die Selbstwahrnehmung der Protagonistin dar, wobei er die Beziehung zu ihrer Mutter, ihren Töchtern und der manipulativen Figur Isabelle näher beleuchtet. Die Analyse zeigt, wie die Protagonistin durch ihre Interaktion mit anderen die eigene Position in der Gesellschaft und ihre Beziehung zur weiblichen Gemeinschaft neu definiert.
Schlüsselwörter
Marie NDiaye, La Sorcière, Blick, Wahrnehmung, Identität, Alltagsrealität, Fantasie, Interaktion, weibliche Gemeinschaft, Machtverhältnisse, gesellschaftliche Randständigkeit, narratives Verfahren, filmische Elemente, Realismus, Surrealismus.
- Quote paper
- M.A. Hoelenn Maoût (Author), 2006, "La sorcière" de Marie NDiaye - L'histoire d'un regard, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/167234