De maintes reprises, la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (ci après CJUE) s’est heurtée à des acerbes critiques à cause de son imprévisibilité, portant atteinte à la sécurité juridique. Au moins, dans le domaine des « golden shares » (actions privilégiées), la Cour a développé une ligne jurisprudentielle homogène et constante dans ces dernières années, ce qui montre de nouveau un arrêt du 11 novembre 2010 dans l’affaire C-543/08, Commission c. Portugal.
En l’espèce, il s’agit de plusieurs réglementations portugaises, créées dans le cadre d’un processus de restructuration du secteur de l’électricité. Après que l’ « Energias de Portugal » (ci-après EDP), créée en 1976 comme une entreprise publique, a été transformée en société anonyme en 1991, l’État procède à la reprivatisation (en plusieurs phases) de ladite entreprise. Pour garder une certaine mainmise sur la société, le Portugal instaure trois séries de dispositions : Premièrement, le Portugal s’assure un droit de veto à l’égard de certaines délibérations importantes de l’assemblée générale d’EDP, notamment toute modification des statuts d’EDP. Deuxièmement, l’État détient le droit de désigner un administrateur dans le cas où il aurait voté contre la personne élue. Troisièmement, l’exercice, par tout actionnaire à l’exception de l’État portugais, des droits de vote inhérents aux actions ordinaires qu’il détient est limité à un plafond de 5 %.
Inhaltsverzeichnis
- Commentaire d'arrêt: CJUE, 11 novembre 2010, aff. C-543/08, Commission c. Portugal
- Les golden shares“ en tant que « restriction »
- l'affirmation d'une jurisprudence constante sans issue pour les États membre
- L'affirmation du caractère restreignant des « golden shares »
- La confirmation de l'interdiction générale de toute restriction
- La confirmation du refus de l'application de la jurisprudence «< Keck »
- L'affirmation de l'imputabilité des « golden shares » à l'État
- La mise en valeur d'une argumentation classique
- La mise en œuvre d'une solution classique
- La justification au titre de la sécurité publique - la précision d'une dernière issue pour les États membre
- L'amplification prétendue du critère de « sécurité publique >>
- La légère baisse des exigences « de contenu >>
- Le maintien des exigences formelles
- Une affirmation rituelle du « test de proportionnalité »
Zielsetzung und Themenschwerpunkte (Objectives and Key Themes)
Der Kommentar des vorliegenden Urteils der CJUE vom 11. November 2010 in der Rechtssache C-543/08, Commission c. Portugal, analysiert die Frage der „golden shares" im Kontext des europäischen Rechts der freien Kapitalverkehrs und der Niederlassungsfreiheit. Ziel ist es, die Rechtsprechung der CJUE zu diesem Thema zu erörtern und zu bewerten, insbesondere im Hinblick auf die Rechtssicherheit und die Spielräume für die Mitgliedstaaten.
- Die rechtliche Einstufung von „golden shares" als „Einschränkung" der freien Kapitalverkehrs und Niederlassungsfreiheit
- Die Bedeutung der Rechtsprechung „Keck" und deren Anwendung auf den Bereich der „golden shares"
- Die Zulässigkeit und Rechtfertigung von „golden shares" im Sinne der Sicherheitspublizität
- Die Bedeutung des Verhältnismäßigkeitsprinzips für die Rechtmäßigkeit von „golden shares"
- Die Analyse der Spielräume, die den Mitgliedstaaten im Bereich der „golden shares" verbleiben.
Zusammenfassung der Kapitel (Chapter Summaries)
Der Kommentar konzentriert sich auf die „golden shares" und deren Einstufung als Einschränkung. Der Autor analysiert zunächst, wie die CJUE die „golden shares" konsequent als Einschränkung der freien Kapitalverkehrs und Niederlassungsfreiheit einstuft, trotz versuchter Abgrenzungen durch die Mitgliedstaaten mithilfe der „Keck"-Rechtsprechung. Anschließend untersucht der Kommentar die Rechtfertigung der „golden shares" im Namen der Sicherheitspublizität und zeigt auf, dass die CJUE strenge Anforderungen an die Rechtfertigung stellt.
Schlüsselwörter (Keywords)
Golden Shares, freie Kapitalverkehrs, Niederlassungsfreiheit, Rechtsprechung Keck, Sicherheitspublizität, Verhältnismäßigkeit, CJUE, Europäisches Recht der freien Kapitalverkehrs, Rechtssicherheit, Mitgliedstaaten.
- Arbeit zitieren
- maître en droit Andreas Ruster (Autor:in), 2011, Commentaire d’arrêt: CJUE, 11 novembre 2010, aff. C-543/08, Commission c. Portugal, München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/201826