L’occitan: De l’origine et sa situation actuelle


Thèse Scolaire, 2010

20 Pages, Note: 11


Extrait


Table de matière

1. Introduction

2. Histoire de l’occitan

3. Occitan aujourd’hui
3.1. Statut juridique des langues minoritaires
3.2. Diffusion d’occitan et ses variantes
3.3. Locuteurs
3.3.1. Nombre de locuteurs
3.3.2. Occasion de l’utilisation
3.4. Organisations soutenants l’occitan
3.4.1. Fondation
3.4.2. Adhérents
3.4.3. Sources de revenus
3.4.4. Domaines d’activités
3.4.5. Présence médiale
3.4.6. Calandreta

4. Remarque finale

5. Appendice
5.1. Bibliographie
5.2. Source de l’iconographie

1. Introduction

« Liberté, égalité, fraternité ? » Mais cette parole célèbre, absolument symbolique pour la France, ne compte pas pour les langues en France. Car ce n’était pas toujours tout naturel de parler français dans toute la France. Il y a des centaines d’années, le pays n’était pas vraiment homogène concernant les langues. Il y avait des autres langues à côté du français qui étaient une insulte permanente pour le gouvernement. L’occitan est une de cette langue entre autres qu’on a essayé d’évincer et finalement éliminer pour affirmer le français. Tout de même, on remarque aujourd’hui que l’occitan n’est pas complètement disparu même qu’il n’y a plus autant de personnes qui le parlent qu’autrefois. Mais il existe encore. Pourtant, la question se pose à cause de quoi ? Hasard ? Des efforts de l’État ? Des efforts des organisations données naissance par des gens privés ?

C’est pourquoi il faut chercher les raisons pourquoi l’occitan est dans une situation si difficile luttant contre la disparation. En plus, on doit étudier les organisations qui essaient de maintenir la langue d’oc.

2. Histoire de l’occitan

Déjà 125 avant J.-C.[1], les Romains ont apporté le latin dans la région Occitanie avec leur système politique et leur culture. De ce moment, l’occitan a commencé à se développer du latin. Après l’anéantissement de l’Empire romain, les Wisigoths ont construit leur règne en 413. Ici ne vivaient pas un grand nombre d’eux et ils continuaient à utiliser le latin comme langue administrative. C’est pourquoi ils ne pouvaient pas influencer la langue ici[2] et ce qui arrive en plus c’est que leur empire existait pour moins que cent ans à cause d’une défaite dans une guerre contre les Francs. Après cela, les Wisigoths se retiraient dans une petite région à la côte Languedoc où ils sont restés jusqu’au huitième siècle. Mais aussi les Francs, comme les Burgondes un peu plus tard, n’administraient pas vraiment cette région. Cela avait comme conséquence qu’il n’y avait presque pas d’influence germanique dans la langue occitane. Ainsi, l’occitan pouvait se développer pendant tout le temps sans que des autres langues y aient laissé un superstrat.[3]

Les premiers textes littéraires se sont produits en l’année 1000, mais la floraison a commencé à partir de 1100 avec les troubadours. Ceux-ci étaient des poètes, chanteur et compositeurs. Le premier troubadour était Guilhem, duc d’Aquitaine. Ce qu’on remarque c’est l’homogénéité de la langue dans les premiers ouvrages occitans.[4] Mais ce phénomène peut être expliqué en regardant les écartes entre les différents lecteurs. À cause de ce grand espace il fallait une langue la plus neutre possible pour atteindre beaucoup de gens avec seulement un texte. Le plus vieux document conservé date de l’année 1102 et témoigne de l’utilisation de l’occitan dans les ressorts administratifs, même du fait que le Latin était la langue pour les affaires politiques. Le Latin a eu une grande importance dans ce temps, comme ça on a appris à lire et écrire le latin avant la langue maternelle.

Un tournant a commencé avec la croisade d’Albigeois en 1209 par laquelle Toulouse a été détruit. Comme ça, l’État française pouvait améliorer son statut à Toulouse pour que les Français pussent annexer la région plus tard à cause d’un héritage en 1271. La destruction de Toulouse n’a pas seulement détruit la ville mais aussi le milieu où les troubadours travaillaient habituellement. Alors, ils ont abandonné la région et sont allés en Italie du nord. Quand même, l’occitan restait la langue utilisée pour l’administration, même si on trouve de plus en plus de documents français depuis lors. Mais les gens ayant à faire avec ces documents ne font vraiment qu’une petite partie de la population. Après la victoire dans la guerre de cent ans en 1453, on a commencé à appuyer le français plus fortement en construisant des Parlements et des Cours suprêmes à Toulouse, Bordeaux et Aix. À partir de 1490, plusieurs arrêtés stipulaient l’usage du français ou d’une langue régional pour des documents. Ces réglementations avaient seulement une raison et c’était de supplanter le latin. En fin de compte, le français était la langue écrite et l’occitan la langue parlée pour des affaires non seulement privées mais aussi officielles. Mais en tout cas, le paysan moyen ne devait pas prendre contact avec des hommes d’État, de ce fait, la majorité de la population ne parlait que l’occitan.[5]

Un grand virage se passait quand on a adopté la loi de Villers-Cotterêts en 1539. Celle-ci n’interdisait pas seulement l’usage du latin mais aussi l’emploi des langues locales qui étaient tolérées avant l’édit de langue. Comme ça, il se passait finalement que l’occitan disparaissait comme langue administrative pendant un temps qui ne durait pas plus longtemps que deux générations. Toutefois, ça ne faisait pas du tort à l’usage oral de l’occitan parce que la plupart de la population ne savait pas écrire.[6] Malgré tous les locuteurs, la langue écrite a perdu ses normes en l’espace de cinquante ans. Mais en effet, il y avait déjà la première petite renaissance à la fin du 16ième siècle quand plusieurs auteurs écrivaient en occitan. Comme ça, ils montrent leur lien avec leur langue maternelle. Il faut tenir compte de cela parce que ces personnes étaient des juristes ou des ecclésiastiques, donc des gens qui devaient utiliser le français quotidiennement. Cette lueur d'espoir était augmentée par le fait qu’un roi, Henry IV, parlant l’occitan comme langue maternelle arrivait au pouvoir en France. Sous son règne, il pouvait aboutir des compromis entre les défenseurs de l’occitan et du français. Mais toute la peine était en vain à cause de l’assassinat du roi plus tard. Cela avait comme conséquence que le successeur pouvait fonder le règne absolu qui avait évidement le français comme langue nationale. Jusqu’au 18ième siècle, un grand nombre de la haute société ne savait pas parler un mot de français. Mais un premier changement s’indiquait avec le « Méridionale ridicule ». C’était un phénomène qui se montrait surtout dans les théâtres. Les acteurs y essayaient de parler le bon français parce qu’il avait l’air d’être plus chique que l’occitan. En parlant le français les gens en générale espéraient améliorer leur statut social dans leur milieu. Mais malgré tout, pendant la Révolution entre les années 1788 et 1789, il fallait traiter beaucoup de négociations en occitan parce que les représentants de la troisième catégorie ne savaient ni parler ni comprendre ni écrire le français. Ce haut taux d’analphabètes ainsi que le grand nombre de personnes ne savant pas parler français, peut être expliqué par la faible perspective de promotion sociale. Il n’y avait aucun motif donné pour un enfant d’un paysan d’apprendre le français quand chaque voisin, ami et parent du village ne parle que l’occitan. Ils ne devaient tout simplement pas parler français dans la pleine campagne. Mais comme déjà dit, on était en train de préparer la révolution et comme conséquence, la population gagnait la possibilité d’atteindre une vie plus agréable à cause de l’abrogation d’Absolutisme. Donc, maintenant on pouvait atteindre une ascension sociale quand on était disposé à se défaire de sa langue maternelle et apprendre le français. Au début de pouvoir du nouveau gouvernement, en 1791, il chargeait un homme appelé Dugas à traduire les lois les plus importantes en occitan. Mais un peu plus tard, l’opinion de la politique de langue s’est déjà changée. Ils commençaient aussi à dépouiller les langues minoritaires de leurs locuteurs. À cause d’un résultat d’un sondage disant que six millions de Français ignorent la langue française, l'Assemblée nationale prenait une décision en 1794: elle réclamait que chaque citoyen doit savoir parler français. Mais elle n’a pas fait la faute de seulement réclamer cela, elle a aussi pris des mesures contre le problème. En installant l’obligation scolaire elle essayait de lutter contre l’analphabétisme mais la mise en œuvre a duré jusqu’en 1880. Ce qui compliquait la situation pour l’occitan, c'est qu’il y avait des grands problèmes économiques dans le sud de la France parce qu’il manquait des liaisons de l’est à l’ouest, on n’a pas extraie les richesses minières et les banques étaient en déconfitures à cause du fait que le gouvernement investissait beaucoup d'argent seulement dans les colonies. Cela avait comme conséquence que le nombre de la population stagnait entre 1851 et 1954 dans le sud alors qu’il y avait une croissance démographique dans toute la France de six millions. C'est-à-dire que le nombre relatif de locuteur occitan est devenu plus petit. Comme déjà mentionné, l’obligation scolaire était introduite en 1880 et en même temps, on a décidé qu’on doit punir les élèves pour chaque mot occitan parlé à l’école. Mais ça se passait avec l’approbation des parents parce qu’ils voulaient maintenir la perspective de promotion sociale pour leurs enfants. Malgré tous ces efforts, ce n’était naturellement pas possible d’exiler la langue complètement. C’est pourquoi il s’est développé un mélange entre l’occitan et le français qui s’appelle Francitan.[7] A partir de l’année 1951, l’occitan n’était plus la langue opprimée parce qu’à l’époque, la Loi Deixonne a été votée qui permettait la matière occitane dans le lycée pour une heure par semaine. En 1975, la possibilité d’apprendre l’occitan a était élargie par la Loi Haby qui accède qu’on peut l’apprendre dans chaque école.[8]

[...]


[1] Kremnitz, Georg: Das Okzitanische. Sprachgeschichte und Soziologie. Tübingen 1981. S.20

[2] Nique, Christian : Précis d’occitan et de catalan. Montpellier 2006. S.11ff

[3] Kremnitz, Georg : Das Okzitanische. S.21

[4] Nique, Christian : Précis d’occitan et de catalan. S.13

[5] Kremnitz, Georg: Das Okzitanische S.22ff

[6] Nique, Christian : Précis d’occitan et de catalan S. 19

[7] Kremnitz, Georg: Das Okzitanische S.25-31

[8] Schick, Sabine: Die Calandreta-Bewegung zwischen Okzitanismus und Reformpädagogik: Eine empirische Untersuchung zur bilingualen Erziehung in Südfrankreich. Frankfurt am Main 2000. S. 23f

Fin de l'extrait de 20 pages

Résumé des informations

Titre
L’occitan: De l’origine et sa situation actuelle
Cours
Français en tant que matière scolaire
Note
11
Auteur
Année
2010
Pages
20
N° de catalogue
V211660
ISBN (ebook)
9783656430414
ISBN (Livre)
9783656433958
Taille d'un fichier
567 KB
Langue
français
Mots clés
l’occitan
Citation du texte
Yannick Kwast (Auteur), 2010, L’occitan: De l’origine et sa situation actuelle, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/211660

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