Dans la reconstruction des vicissitudes qui caractérisent la réception d’un auteur, on ne peut éviter d’évoquer le rapport qui s’est établi entre cet auteur et le lieu de sa réception. Nous ne pouvons pas ne pas parler du rapport de Weil à l’Italie, de sa familiarité avec la littérature et la science italiennes. Il ne s’agit pas ici de l’habituelle tradition littéraire qui, depuis Goethe, a transformé le « voyage en Italie » en un processus d’initiation. Pour Weil, qui avait étudié à fond la Renaissance italienne, il s’agissait de connaître l’Italie, de la comprendre, de la vivre à travers ses villes. Weil et l’Italie, donc, c’est-à-dire les raisons philosophiques d’une attraction naturelle. Au fond, sans cette attraction on ne saurait comprendre pleinement la pensée de Weil, ses motivations profondes et anciennes, la présence de Pico della Mirandola, Pomponazzi et la Renaissance, ainsi que l’Italie de Burckhardt et de Machiavelli.
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