La vie en banlieue. Analyse des quartiers périphériques français

Conditions et perspectives


Term Paper, 2015

22 Pages, Grade: 1,7


Excerpt


Sommaire

1. Introduction

2. Qu’est-ce qu’une banlieue?
2.1 La différence entre centre et banlieue
2.2 La distinction entre ghetto et banlieue
2.3 L’histoire des banlieues et leur développement

3. Vivre en banlieue - conflits et exclusion
3.1 La situation scolaire et professionnelle
3.1.1 La galère
3.2 La délinquance
3.3 L’immigration et l’intégration
3.4 La discrimination et la relation avec la police, la politique et les médias

4. Les émeutes

5. Conclusion

6. Littérature

1. Introduction

« La banlieue, toujours la banlieue ! […] Que l’on évoque l’exclusion, le chômage,l’insécurité, le travail au noir, le terrorisme, les ghettos, c’est vers elle que chacun setourne. »1 Cette citation, un peu exagérée, exprime le rôle des banlieues en France. Lapolitique, les médias et les représentants de l’État se penchent sur ce sujet depuis plus devingt ans. Quand un grand problème social apparaît en France, il est difficile de le traitersans aborder aussi le sujet de la banlieue. Mais aussi vite qu’un sujet peut apparaître dansles médias, de la même façon il en disparaît. « Les hommes politiques, pris de vitesse parune opinion inquiète, réagissent dans l’urgence aux coups de feu des médias médiatiquesqui cachent d’autres drames plus sanglants […] ¬ l’évidence, en apparaissant comme unsujet d’opinion avant d’rtre analysées comme un objet scientifique, les banlieues portentune charge qui les dépasse. Elles soulignent de manière emblématique la dissociationcontemporaine entre un espace « virtuel », donnant lieu à une pluralité d’images, et unterritoire « réel » invisible […]»2, celui du quotidien, de l’anonymat silencieux ou de lasolidarité sans tapage. Mais les problèmes sont nombreux et de longue haleine, onn’arrive jamais à les résoudre du jour au lendemain, par une décision plus ou moins bienréfléchie. Peut-être c’est la raison pour laquelle ces problèmes ne disparaissent pas, bienqu’on ait tenté de nombreuses mesures. Il ne suffit pas de chercher à la surface, où onvoit que les problèmes que les médias montrent. On doit les analyser plus profondémentet éviter des généralisations. Pas chaque quartier sensible n’est une banlieue avec lesmrmes conditions et difficultés de la vie, elles n’existent pas de difficultés spécifiques. Deplus ce n’est pas un seul groupe ou une seule ethnie qui vivent dans les banlieues, ils sontdiversifiés.3 Dans ce qui suit, nous allons analyser ce qu’est une banlieue, puis recenserles problèmes les plus fréquents qui y sont rencontrés et révéler qui est concerné, pourainsi trouver des causes à des émeutes qui restent exceptionnelles dans les banlieuesfrançaises. Enfin nous démontrerons les mesures prises, les actions qui donnent del’espoir et les raisons pour lesquelles la situation des habitants ne s’améliore pas.

2. Qu’est-ce qu’une banlieue?

Aujourd’hui le terme banlieue est d’usage courant. Même si le mot désigne surtout lesquartiers périphériques français, le mot est aussi courant dans d’autres pays. Il seconstitue de la racine germanique ban « […] qui désigne […] la censure et l’exclusion[…] »4 et du mot latin leuca ce qui se traduit par la lieue. Le mot date du Moyen Âge etplus précisément du 12e siècle où il indiquait l’espace annulaire entourant un noyauurbain. La ban-lieue remplissait une fonction économiquement protectionniste, elle servaità protéger le commerce local des commerçants étrangers et en concurrence.5 Aujourd’huila définition ne diffère pas fondamentalement : « Ensemble des localités qui constituent lapériphérie d’une agglomération »6 ou « […] qui entourent une grande ville et qui, tout enétant administrativement autonomes, sont en relation étroite avec elle. »7 Par sa définition,le terme banlieue est neutre et sans valeur. Mais en réalité, dans la société depuis le 19esiècle, par les médias, la politique et les sciences, on y associe des Grands ensembles,les cités et les quartiers sensibles. De ce fait, de nos jours, le terme est plutôt connoté defaçon négative. Mais en fait le terme banlieue n’est pas déterminé par une seule notion, ilest plutôt polyvalent et dépend de la perspective dans laquelle on le place. Jaumain etLemarchand résument cet aspect en citant cinq notions :

- la notion juridique qui se rapporte au droit féodal.
- la notion géographique, la ceinture urbanisée qui dépend du centre.
- la notion sociologique qui permet de rendre compte de l’exclusion qui touche les habitants urbains.
- la notion culturelle faisant référence aux pratiques festives qui sont nées sur ce territoire (tags, rap etc.).
- la notion symbolique pour exprimer la mauvaise réputation sur une partie des populations périphériques.8

Dans cette étude, nous allons surtout analyser la notion géographique, sociologique et symbolique, notions différentes qui se recoupent des toutes façons.

2.1 La différence entre centre et banlieue

Les définitions citées ci-dessus démontrent déjà la différence géographique entre labanlieue et le centre. Géographiquement, on utilise pour la première aussi le termepériphérie, qui désigne l’« [e]nsemble des quartiers éloignés du centre d’une ville.»9 Ellese trouve surtout autour des grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille, comme «lieu detransition entre la ville et la campagne »10. Loch parle d’une répartition d’une grande villeen trois: les banlieues, le centre urbain et les quartiers élevés et explique qu’il existe unedistance de l’espace entre les trois. De plus, il y règne le sentiment de ne pas faire partie àla même société et à la même ville.11 À ce sujet, la métropole gagne de plus en plusd’importance au détriment de la banlieue qui ne se trouve non seulementgéographiquement en marge du centre, mais aussi marginalisée en termes d’importanceéconomique, politique et sociale. D’après une recherche scientifique d’EPSON qui aétudié des métropoles européennes et qui les a classées par leur importance, Paris arriveen tête à côté de Londres quant à sa concentration des fonctions importantes comme lafonction de contrôle et de décision, d’innovation et de concurrence.12 La métropole estainsi indépendante, elle est le noyau de l’agglomération, d’un centre urbain, de la ville etde tout ce qui l’entoure. Il existe une hiérarchie, et le centre se trouve en haut de celle-ci.Vieillard-Baron exprime le rôle des banlieues en disant « [c]es périphéries [...] subissent lapuissance du centre [et] doivent supporter au premier chef le poids de la dépendance, etd’abord celui des discriminations et des ségrégations. »13 La distance ne sépare passeulement le centre et la banlieue, mais aussi les gens qui y résident. C’est une distinctionsociale. Leur situation et leurs conditions de vie sont différentes. Ils subissent uneexclusion qui résulte surtout de cette distance. Ces quartiers autour du centre semblentmonotones, avec leurs bâtiments gris souvent délabrés, un nombre d’espaces vertsinsuffisants, un manque de lieux de rencontres, les grandes entreprises ont déménagévers les métropoles. Jean Claude Boyer exprime cette distinction en disant qu’ « […] unevraie ville est plus qu’un espace bkti, c’est aussi un lieu d’urbanité, de civilisation. »14

Finalement la banlieue « […] se distingue des centres plus bourgeois où on s’amuse, où il y a des cinémas, des théâtres, des brasseries […]. »15

2.2 La distinction entre ghetto et banlieue

La ségrégation et la discrimination ont été déjà mentionnées comme caractéristiques de labanlieue, conséquence d’une autre caractéristique, à savoir une surreprésentation desimmigrés parmi les habitants des banlieues, pour laquelle on compare souvent lesbanlieues aux ghettos américains. A cet égard, les opinions varient. Les uns désignent labanlieue comme ghetto, les autres refusent complètement cette comparaison quandd’autres encore parlent seulement d’une comparaison limitée des deux ou évitentcomplètement d’utiliser ce terme. Après avoir expliqué les caractéristiques de la banlieue,il faut définir le terme ghetto : « Lieu où une minorité vit séparée du reste de la société.Milieu refermé sur lui-même ; condition marginale. »16 Il est vrai qu’il existe des conditionsmarginales, les banlieues se trouvant en marge d’une métropole, et leurs habitants setrouvent exclus des nouvelles innovations, des événements économiques, politiques,sociaux. Ils vivent séparés des résidents du centre car l’infrastructure y est moinsdéveloppée. Il y a souvent une controverse autour de la question de savoir si les banlieuessont vraiment habitées par une minorité. Ainsi Tiemann et Brunet parlent d’une« concentration »17 des immigrés, des minorités ethniques. Lapeyronnie et Dubetcomparent la situation et les conditions de vie dans les banlieues à celles des ghettosaméricains.18 Ils parlent d’une américanisation, terme qui exprime un développementcourant, dans les quartiers sensibles français, de la violence, de la criminalité, d’un étatanarchique, qui sont de plus en plus comparables aux ghettos américains. Il faut tenircompte de ce que ces auteurs et la société dans son ensemble entendent par ghetto. À cesujet, Loïc Wacquant indique qu’un ghetto repose sur quatre niveaux : la stigmatisation, lacontrainte et l’exclusion spatiale et institutionnelle.19 De ce point de vue, la banlieue est comparable à un ghetto, les habitants sont exclus, exclus d’une vie sociale et économique, mais aussi exclus par la distance qui sépare leur quartier du centre. Ils existent beaucoupde préjugés envers les gens qui habitent dans ces quartiers populaires, ce qui compliqueleur intégration et renforce leur discrimination. Mais Wacquant, comme beaucoup d’autresauteurs, ajoute une caractéristique spécifique aux ghettos américains, mais pas auxbanlieues françaises: l’homogénéité ethnique.20 Bien que la population immigrée soitimportante un grand nombre dans les banlieues, il existe encore une diversité culturelle,ethnique et internationale. Le fait qu’il n’existe presque pas de quartiers avec plus de 50%d’immigrés, en atteste, tout autant que l’existence des nombreux mots désignant unenationalité ou une attribution ethnique des habitants entre eux, ainsi p.ex.: Les réunions(les noirs), les reubeux (les beurs ou les arabes), les noiches (les chinoises), les feujs (lesjuifs) et les céfrans (les français).21 Ce sont des abréviations ou des surnoms du Verlan,ou bien de la langue familière utilisée dans les banlieues. L’existence ces désignationspour plusieurs nationalités, mrme pour les français, démontre qu’il n’existe pas qu’ungroupe ethnique ou nationalement homogène qui réside dans les banlieues, de mêmequ’on n’y trouve pas seulement d’immigrés.

2.3 L’histoire des banlieues et leur développement

Les banlieues se sont développées pendant le 20e siècle dans le cadre del’industrialisation et de l’urbanisation. Il y a eu plusieurs étapes dans la construction de ceslogements. Au début du 20e siècle c’étaient ces quartiers ont été constitués par deslotissements pavillonnaires. Ce qui est déterminant pour la situation actuelle, c’est laconstruction des grands ensembles à partir de la fin de la Seconde guerre mondiale etpendant les Trentes glorieuses. Pendant ce temps il y avait une crise du logement,conséquence de la guerre. En même temps, il y avait une croissance économique forte,beaucoup d’industrie, beaucoup d’emplois et un manque de main d’œuvre. Commeréponse à cette situation, on a créé de nouveaux quartiers en construisant des grandsensembles constitués d’une quantité de logements, alors qu’on recourait à une maind’œuvre surtout d’origine maghrébine. Loch les caractérise comme jeunes, peu qualifiés,masculins et d’abord sans famille.22 La situation change dans les années 60 et s’aggraveavec la fin des Trentes Glorieuses et le début du premier choc pétrolier en 1973. Pendantl’industrialisation, il y avait du travail à proximité des quartiers. Les gens travaillaient dans l’industrie, dans les usines, mais à partir des années 60 les sites industriels ont décliné. Par ailleurs, à partir des années 70, il y avait la possibilité de faire venir la famille. Lamigration économique de la main d’œuvre devenait une migration de population. Lesfamilles ont trouvé des logements dans les grands ensembles, spacieux et peu chers.23 Àl’époque de leur construction, leur architecture était moderne, elle traduisait l’expansionéconomique et un nouveau mode de vie.24 On ne savait pas que ces nouvelles citésallaient changer du tout en tout. En effet, ces immeubles ont rapidement perdu leurattractivité à cause de la distance et du manque d’infrastructures et de dessertes qui ontisolé spatialement les habitants des quartiers, mais socialement. Les premières difficultéssont apparues révélant l’inhumanité d’un espace de vie, sans moyens de transport et sansespaces publics.25 En outre, la mauvaise qualité de ces bâtiments construits rapidements’est avérée peu à peu. Ceux qui avaient les moyens de déménager ont réussi à s’extrairede la banlieue, « [c]eux qui restent appartiennent donc à une population « captive » dont leprofil socio-économique explique, sans doute plus le bâti, la nature des problèmes posés. »26

3. Vivre en banlieue - conflits et exclusion

De nombreux critères caractérisent la banlieue française, souvent négativement connotés.Les HLM (habitations à loyer modéré) sont devenus un symbole de la vie difficile etd’isolement.27 C’est comme un cercle vicieux, « […] de l’impossibilité de s’en évader[…] »28, comme une difficulté entraîne une suivante. Quand même quelques-unsréussissent à sortir, les autres restent, séparés, entre eux29, en marge de la société et enbutte à plusieurs problèmes à maîtriser. La banlieue représente une pièce fermée où lesgens passent leur jour ensemble et partagent leur destin qui est l’exclusion. SergePaugam définit ce terme d’abord en lui donnant comme synonyme la ségrégation, puis enutilisant l’antonyme de l’intégration, ajoutant cependant que le terme intégration est utilisénormativement, mais que celui de l’exclusion est plutôt discuté. Pour lui, il existe des interprétations différentes de la banlieue, toutes ayant en commun le fait que la banlieue est le lieu où la transformation de la société avec tous ses rejets est le plus visible. C’estl’absence ou le blocage de l’accès aux biens, aux positions et aux possibilités departicipation.30 Selon Loch, le terme exclusion se manifeste concrètement dans les domaines :

- socio-économique, c’est-à-dire sur le marché du travail, par le chômage ou des situations du travail précaires ayant pour conséquence la perte des relations sociales et un accès insuffisants aux biens de consommations.
- socio-culturelle, ce qui concerne l’appartenance sociale. Les difficultés à communiquer et à interagir ont des répercussions négatives sur le regard du public, impliquant une certaine distance et même traitement raciste ou xénophobe.
- politique, malgré l’existence des droits formels, p.ex. de la loi électorale, il règne le sentiment de ne pas être entendus comme citoyens, qui se traduit par une participation électorale très faible dans les banlieues.
- la discrimination spatiale, qui comprend la ségrégation et la stigmatisation par le domicile, la distance spatiale au lieu de travail et la distance sociale, renforcés par l’infrastructure défaillante.31

Les habitants dans les banlieues sont défavorisés, ils ont un accès plus difficile auxsystèmes sociaux comme l’éducation ou l’emploi. Ils prennent conscience de ces déficitssociaux, qui se répètent et qui ne sont pas nouveaux. Leurs difficultés se cumulent depuisplus de vingt-cinq ans, c’est pourquoi ces personnes ne voient pas de bonne perspectives,et ne croient plus en avenir. Ils ont perdu confiance dans la politique et dans l’État. Ilsmettent les valeurs de la République française en question, comme en témoigne le slogandes jeunes pendant les émeutes en 2005 : « Liberté, égalité, fraternité, mais pas dans lescités. »32 L’égalité des chances représente pour eux le principal mensonge. Il existe doncune divergence entre la théorie et la réalité, car ces valeurs sont censées permettrel’intégration économique et la participation à la vie sociale. Le fait que ces valeurs n’aientaucune traduction concrète dans la vie de ces citoyens. Elle conduit à la frustration, auxrévoltes et à la criminalité. On peut parler du problème social des banlieues, mais aussides banlieues comme problème social.

3.1 La situation scolaire et professionnelle

Le chômage, et surtout le chômage des jeunes, représente un très grand problème dansles quartiers sensibles. Il en résulte d’un côté de l’échec scolaire et un manque dequalifications nécessaire, de l’autre côté de la ségrégation compliquant l’accès au marchédu travail : « Ce contexte économique et social particulièrement défavorable aboutit à ceque l’école n’améliore en rien la situation de départ des jeunes adolescents de cité et, quiplus est, ne leur permet pas d’accéder au marché de l’emploi dans des conditionsoptimales.»33 Au contraire, l’école elle-même renforce cette situation difficile. Normalementavec l’école et après l’obtention d’un diplôme, on entre dans une vie individuellementorganisée, l’école soutenant la formation de l’identité. Mais il n’est rien en réalité, elleprovoque plutôt « un verrouillage des destins sociaux par le diplôme [puisque] […] l’écoleseule ne peut créer l’égalité des chances. »34 Peu à peu les élèves prennent consciencede leur destin. L’absence de perspectives conduit à la frustration, au désespoir et réduitleur motivation scolaire. L’école « […] n’est plus, pour eux, qu’un lieu de contraintes videsdes sens […] »35 Elle renforce la division sociale et les stratégies familiales pour éviter decôtoyer des couches sociales défavorisées. La réputation d’une école dépend du quartierdans laquelle elle se trouve. Une école dans un quartier sensible a une plus réputationplus mauvaise qu’une école qui se trouve au centre ou à la campagne. Elle est souventdénigrée en disant que seulement le rebut et les immigrés y vont. Ce sont souvent despréjugés. Néanmoins, les gens habitant ailleurs évitent d’y envoyer leurs enfants en yvoyant une menace pour la formation de leurs enfants, et en supposant un niveau derésultats inférieur.36 Cette situation a des conséquences sur la socialisation et l’intégrationdes enfants et des jeunes dans les quartiers sensibles, souvent d’origine immigrés : ilsrestent entre eux. Tiemann fait appel aux statistiques pour prouver que les français vivantdans les quartiers populaires ont également un manque de succès scolaire tout commeles immigrés qui y vivent. Ce qui laisse à penser que la cause de l’échec scolaire reposemoins sur l’origine, que sur les conditions du logement et de vie.37 Cette situation scolairea des graves répercussions sur la situation professionnelle : dans les zones urbainessensibles (ZUS) en moyenne 33% de la population est sans diplôme, le taux de chômages’élève en moyenne autour de 20%, deux fois plus haut que la moyenne nationale.

[...]


1 Vieillard-Baron, Hervé (1997): Les banlieues. Un exposé pour comprendre, un essai pour réfléchir. Paris : Flammarion, p.7.

2 Vieillard-Baron, 1997, p.61f.

3 cf. Vieillard-Baron, 1997, p.63.

4 Vieillard-Baron, 1997, p.12s.

5 cf. Ibid.

6 Larousse (2014): Le petit Larousse illustré 2014. Paris: Larousse, p.138.

7 Larousse (2010): Le petit Larousse illustré 2010. Paris: Larousse, p.98.

8 cf. Vieillard-Baron, Hérvé : la construction de l’imaginaire banlieusard français. Entre légende noire et légende dorée.In: Jaumain, Serge; Lemarchand, Nathalie (Ed.) : Vivre en banlieue. Une comparaison France/ Canada. New York :Peter Lang, p.27.

9 Larousse, 2010, p.762.

10 Gunther-Porcarelli, Sophie (2008): Des banlieues, des cafés et des hommes (ă travers l’exemple de Lyon). In :

Jaumain, Serge; Lemarchand, Nathalie (Ed.) : Vivre en banlieue. Une comparaison France/ Canada. New York : PeterLang, p.174.

11 cf. Loch, Dietmar (2005): Jugendliche maghrebinischer Herkunft zwischen Stadtpolitik und Lebenswelt. EineFallstudie in der französischen Vorstadt Vaulx-en-Velin. Wiesbaden: VS Verlag für Sozialwissenschaften, p.61.

12 Burdack, Joachim (2008): Metropolitane Peripherien - Der Rand von Paris in geographischer Perspektive. In:

Bastian, Sabine; Hörner, Wolfgang (Ed.): Vor-Städte - Leben außerhalb des Zentrums. Faux-Bourgs: vivre en marge du centre. Munich: Martin Meidenbauer, p. 30s.

13 Viellard, Baron, 2008, p.20.

14 Boyer, Jean-Claude (2000): Les banlieues en France, territoires et sociétés. Paris : Armand Colin, p.182. 4

15 Ruty, Erwan : Apartheid, ghetto, banlieues ͙ une valse des mots qui agresse les quartiers, URL : http://www.presseetcite.info/journal-officiel-des-banlieues/societe/apartheid-ghetto-banlieues-une-valse-des-mots-qui-agresse-les [mise à jour: 30.04.2015; dernier accès: 23.09.2015].

16 Larousse, 2010, p.466.

17 Tiemann, Sophia (2004): Die Integration islamischer Migranten in Deutschland und Frankreich. Ein Situationsvergleich ausgewählter Bevölkerungsgruppen. Berlin: Wostok, p.64./ Brunet, Jean-Paul (1995): La banlieue au miroir de l’immigration. In: Brunet, Jean-Paul (Ed.) : Immigration, vie politique et populisme en banlieue parisienne. Fin XIXe-XXe siècle. Paris : L’Harmattan, p.10.

18 cf. Dubet, Francois; Lapeyronnie, Didier (1994): Im Aus der Vorstädte. Der Zerfall der demokratischen Gesellschaft. Stuttgart: Klett-Cotta, p.36./ cf. Didier, Lapeyronnie (2009): Rassismus, städtische Räum und der Begriff des „Ghettos“ in Frankreich. In: Ottersbach, Markus; Zitzmann; Thomas (Ed.): Jugendliche im Abseits. Zur Situation in französischen und deutschen marginalisierten Stadtquartieren. Wiesbaden: VS Verlag für Sozialwissenschaften, p.21.

19 cf. Wacquant, Loïc (2004): What is a ghetto? Constructing Sociological Concept,. In : Smelser, Neil J. ; Baltes, Paul B. (Ed.) : International Encyclopedia of Social and Behavorial Sciences. Londres : Pergamon, p.155-164.

20 cf. Wacquant, Loic (1992): Pour en finir avec le mythe des «cités-ghetto», in : Annales de la recherche urbaine, mars 1992, No 54, p.21-30.

21 Ibid.

22 cf. Loch, 2005, p.37s.

23 cf. Castel, Robert (2009): Negative Diskriminierung. Jugendrevolten in den Pariser Banlieues. Hambourg: Verlag Hamburger, p.21f.

24 Gnade, Simone (2013): Problemgebiet Banlieue: Konflikte und Ausgrenzung in den französischen Vorstädten. URL:http://www.bpb.de/internationales/europa/frankreich/152511/problemgebiet-banlieue [mise à jour: 21.01.2013; dernier accès: 24.09.2015].

25 cf. Castel, 2009, p.21.

26 Soulignac, Françoise (1993): La banlieue parisienne. Cent cinquante ans de transformation. Paris : La documentation française, p. 202.

27 cf. Tiemann, 2004, p.68.

28 Soulignac, 1993, p.202.

29 cf. Donzelot, Jacques: Quand la ville se défait. Quelle politique face à la crise des banlieues ? Paris, 2006, p.50. 7

30 Paugam, Serge (2005): L’exclusion: usages, sociaux et apports de la recherche,. In : Berthelot, Jean-Marien (Ed.) : La sociologie française contemporaine. Paris: Presse Universitaire de France, p.155-171.

31 Loch, 2005, p.45ss.

32 Wiggershaus, Rolf (2009): Im Abschiebungsraum. URL: http://www.fr-online.de/literatur/-negative-diskriminierung- -im-abschiebungsraum,1472266,3083854.html [mise à jour: 24.03.2009; dernier accès: 25.09.2015]. 8

33 Goudaillier, Jean-Pierre (2008): Expression linguistique de la violence sociale et de la violence réactive en français contemporain des cités. In : Bastian, Sabine ; Hörner, Wolfgang (Ed.) : Vor-Städte - Leben außerhalb des Zentrums. Faux-Bourgs: vivre eb narge dz centre. Munich: Martin Meidenbauer, p.65.

34 Dubet, Francois (2004): L’école des chances. Qu’est-ce qu’une école juste ? Paris : Seuil, p.22.

35 Soulignac, 1993, p.203.

36 Lapeyronnie, 2009, p.24.

37 cf. Tiemann, 2004, p.47.

Excerpt out of 22 pages

Details

Title
La vie en banlieue. Analyse des quartiers périphériques français
Subtitle
Conditions et perspectives
College
University of Trier
Grade
1,7
Author
Year
2015
Pages
22
Catalog Number
V424253
ISBN (eBook)
9783668697843
ISBN (Book)
9783668697850
File size
1340 KB
Language
German
Keywords
quartiers périphériques, frankreich, banlieue, Vororte, la vie
Quote paper
Rebecca Wendel (Author), 2015, La vie en banlieue. Analyse des quartiers périphériques français, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/424253

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