Les Technologies de l'information et de la communication (TIC) et la diplomatie culturelle

L’usage des TIC dans la promotion et le développement de la stratégie culturelle de la Jamaïque


Academic Paper, 2017

29 Pages, Grade: A+


Excerpt


SOMMAIRE

Introduction

Chapitre I
Les TIC et l’avancée de l’agenda culturelle de la Jamaïque
A. La facilitation de l’entrepreneuriat dans le secteur de la musique culturelle Jamaïcaine
B. L’essor du commerce de media sociale et la mode culturelle jamaïcaine
C. L’amélioration du travail du Ministère de la Culture de la Jamaïque
D. La promotion de la visibilité et l’accès à l’expression culturelle de la Jamaïque
E. La sauvegarde de la Culture Jamaïcaine

Chapitre II
Les TIC, une arme à double tranchant?
A. La promotion des cultures étrangères plus dominante
B. La question du piratage numérique
C. L’incapacité d’accéder les TIC à tous les niveaux
D. Le refus d’employer les TICs

Chapitre III
Les Recommandations pour l’optimisation des TICs pour la réussite de la stratégie culturelle de la Jamaïque
A. Etablissement d’une ambassade culturelles numérique de la Jamaïque
B. La création des nouvelles collections numériques

Conclusion

ANNEXE

References

Résumé

Cette œuvre remit en cause la question des TIC et la place qu’elles occupent dans le développement et la promotion de la stratégie culturelle de la Jamaïque. Il argumente que bien que les TIC aient facilité le progrès dans certains domaines de la stratégie culturelle jamaïcaine, ils ont néanmoins contribué à des difficultés qui, d’une manière ou d’une autre, ont empêché la réussite de cette stratégie.

L’œuvre démontre comment les TIC ont été utile aux certains aspects de cette stratégie qui figure dans la politique culturelle du pays de 2003, notamment dans le secteur de la musique culturelle (précisément le reggae et la dance hall) dans la promotion du commerce social ; dans le secteur de la mode ; dans l’amélioration dans le travail du Ministère ; et dans la promotion de la visibilité et l’accès à l’expression culturelle de la Jamaïque. Dans ce cadre, on présente des arguments valides pour l’emploi continu des TIC dans le secteur culturel du pays. Pourtant, de l’autre côté, on examine comment les TIC ont affecté négativement ce domaine, en soulignant les problèmes clés du piratage numérique, de l’incapacité d’accéder les TICs à tous les niveaux, et de la promotion des autres cultures étrangères dominantes.

Finalement, l’auteur explique que la stratégie culturelle du pays n’a pas exploité suffisamment le potentiel des TIC afin de réaliser ces objectives, et donc fait quelques recommandations à cette fin.

Introduction

En 2003, le gouvernement de la Jamaïque, par le biais de son Ministère de la Jeunesse et de la Culture, tenta de redéfinir sa stratégie culturelle en établissant une politique codifiée de la culture ; la nécessité d’une telle politique devrait mettre en valeur des industries culturelles jamaïcaines comme substitutions des industries traditionnelles en voie de disparition, existant depuis 1999. A cette époque, le secteur de la musique reggae connut une crise financière quand il n’a pu récupérer que $5 milliards de dollars américains d’une industrie globale de Reggae, ayant une valeur de $14,5 milliards de dollars américains.

La politique intitulée : “The National Cultural Policy of Jamaica: Towards Jamaica, the Superstate”, (La politique culturelle nationale de la Jamaïque: Vers un Super Etat), emploie des stratégies fondées sur diplomatie culturelle et jumelées avec les Technologies de l’information et de la communication (TIC), pour obtenir le potentiel économique qui existe dans la culture jamaïcaine.

Nous entendons, par diplomatie culturelle, toute forme de diplomatie publique conçue selon une action spécifique étant le résultat provenant d’échanges d’ idées, de valeurs, de traditions et d’autres aspects de la culture ou de l’identité, soit pour renforcer les relations diplomatique soit renforcer la coopération socioculturelle et promouvoir des intérêts nationaux[1]. Dans son œuvre « Taking culture Seriously : ICTs, Cultures and Development »[2], Chris Westrup défend l’idée que la pratique et le développement de la diplomatie culturelle ont été largement facilités par les TIC, puisqu’ils facilitent la transmission et l’échange des idées et de l’information. Cette facilité de transmission et d’échange des idées entraîne la création de relations de compréhension réciproque à long terme basée sur une meilleure perception de la société[3]. Les TIC définies par Christian Lequesne comme vecteurs d’influence culturelle[4], sont l’ensemble des appareils de communication qui inclut la radio, la télévision, les portables, les ordinateurs, les appareils informatiques (hardware et software), les systèmes de satellite, ainsi que les services variés qui sont associés à ces technologies telles que la vidéoconférence et la formation à distance.

En Jamaïque, la pertinence des TIC continue à alimenter le discours local en ce qui concerne la stratégie culturelle du pays. Cette stratégie fait référence à l’ensemble des méthodes figurant dans le document de politique précité, qui visent à exploiter les points forts de la culture jamaïcaine afin de sécuriser des investissements internationaux et des collaborations tant au niveau bilatéral que multilatéral.

La politique fut structurée de cette manière compte tenu de l’importance de la diplomatie culturelle et sa capacité renforcer les économies des pays qui la maitrisent, comme en atteste l’Organisation Mondiale de Commerce (OMC), qui constatât la viabilité des services culturels pour l’avenir de la prospérité économique globale.[5]

Dans l’élaboration de la politique, on mit l’accent sur l’emploi des TIC comme moyen par lequel le pays put se développer et promouvoir sa culture. L’article 18.6 de la politique constate que « la nécessité d’utiliser de nouvelles technologies doit devenir la réalité de l’expression culturelle en Jamaïque ». L’article poursuit en définissant la manière d’employer les TIC pour maximiser l’expansion culturelle et promouvoir son développement.[6]

La politique exprime qu’en acceptant de reconnaitre le potentiel complet des TIC, le pays pourrait se développer et élargir son secteur culturel pour devenir un « Super Etat ». Or, depuis la création de cette politique en 2003, le progrès accompli à cet égard est mis en doute. En fait, en 2012 l’ancienne Ministre de la culture, Lisa Hanna, fit un discours à la Chambre des représentants, dans lequel elle tenta de répondre à plusieurs plaintes concernant le manque de résultats dans ce secteur du pays. Ce manque de réussite, comme l’attestent les justifications fournies par la Ministre, conduisirent le Ministère de la Culture à remettre en cause les stratégies mises en place, y compris celle de l’usage des TIC, pour la réalisation de la stratégie culturelle.

Dans quelle mesure peut-on donc dire que les TIC ont contribué au développement et à la promotion de la stratégie culturelle de la Jamaïque ?

Dans ce mémoire, il sera argumenté que bien que les TIC aient facilité le progrès dans certains domaines de la stratégie culturelle jamaïcaine, ils ont néanmoins contribué à des difficultés, qui d’une manière ou d’une autre, ont empêché la réussite de cette stratégie.

Chapitre I

Les TIC et l’avancée de l’agenda culturelle de la Jamaïque

Actuellement en Jamaïque, il y a une reconnaissance générale de l’importance des TIC, et des bienfaits qu’elles offrent. En ce qui concerne le secteur culturel, les TIC ont apporté une aide considérable à l’égard de la promotion de la culture jamaïcaine[7]. On considère qu’en dépit de la taille du pays, il est devenu de plus en plus ardu de promouvoir la culture jamaïcaine tant au niveau national qu’international. En raison des difficultés financières, les espaces dédiées aux spectacles et exhibitions culturelles dans l’île sont assez rares, ce qui accentue cette difficulté.

Conformément à l’article 18.6[8] de la politique culturelle, la stratégie culturelle de la Jamaïque considère donc, que l’emploi des TIC peut permettre aux Jamaïcains, ainsi qu’aux audiences étrangères, de mieux connaitre l’expression culturelle du pays.

L’essor de l’internet en Jamaïque, la prolifération des réseaux de télédistribution, ainsi que l’augmentation des stations de radio ont rebondi dans le meilleur intérêt pour l’industrie culturelle en Jamaïque. Dans cette partie de notre argumentation, il sera démontré que les TIC ont facilité l’avancée de la stratégie culturelle jamaïcaine.

Dans un premier temps, nous examinerons de quelle manière les TIC ont engendré un esprit entrepreneurial culturel en Jamaïque (A). Ce dernier nous conduira à nous pencher sur l’essor du commerce numérique au sein des réseaux sociaux dans le pays, ainsi que la façon dont les TIC ont amélioré l’industrie de la mode et des dessins culturels (B). Nous tenterons, par la suite, d’établir comment les TIC ont amélioré le travail du Ministère de la culture (C), ce qui nous permettra de nous creuser dans l’amélioration de la visibilité et l’accès à l’expression culturelle de la Jamaïque par les TICs (D). Finalement, nous verrons comment les TICs sont utilisés en Jamaïque pour la sauvegarde de la culture (E).

A. La facilitation de l’entrepreneuriat dans le secteur de la musique culturelle Jamaïcaine

La musique jamaïcaine a toujours été un point fort de la culture du pays. Avec les artistes reconnus comme Bob Marley et des formes de musiques endémiques telles que le reggae et la dance hall, la Jamaïque à réussie à se construire une image à l’étranger[9]. Pourtant, pendant longtemps, le gouvernement de la Jamaïque a eu du mal à maximiser ses bienfaits et à réaliser son potentiel économique grâce à une telle réputation[10]. Ceci en raison de plusieurs défis associés à cette industrie, comme le désintérêt général des jeunes et la collecte des fonds provenant de la vente des biens culturels.

Cependant, l’introduction et l’application des TIC dans le secteur de la musique culturelle a considérablement stimulé cette industrie en adéquation avec l’aspect économique de la stratégie culturelle, surtout à l’égard de l’entrepreneuriat.

I. La facilitation des jeunes entrepreneurs culturels

En Jamaïque, les TIC ont facilité l’engagement des jeunes Jamaïcains motivés dans la création de la musique culturelle. Cette réalité est l’un des objectifs critiques soulignés dans la politique culturelle au chapitre 15[11], intitulé : Les industries culturelles et l’entrepreneuriat, où la stratégie était d’encourager le développement des entrepreneurs qui exploiteraient les éléments des expressions culturelles, afin d’exercer des activités organisées et systématiques à des fins économiques.

S’investir dans l’industrie musicale traditionnelle engendre plusieurs frais administratifs, à savoir les couts associés à l’enregistrement de la musique, l’emploi des techniciens de musique et aux services d’un gestionnaire pour promouvoir le travail du musicien. Dans un pays en voie de développement, les ressources financières ne sont pas faciles à obtenir pour les entrepreneurs. Les exigences des agences financières pour accéder aux prêts ne sont pas adaptées aux situations de la majorité des Jamaïcains, surtoutles jeunes.

Pourtant, en dépit de toutes ces difficultés, les TIC ont présenté une alternative pour tous ceux qui veulent se lancer dans ce domaine. Grace aux nouveaux logiciels, ainsi qu’aux réseaux sociaux tels que YouTube et SoundCloud, construits pour le partage des vidéos et des musiques, les musiciens en Jamaïque ne doivent plus tenir compte des facteurs de coût mentionnés précédemment.Tout ce qu’il leur faut, c’est de la créativité, un ordinateur, des logiciels spécifiques et internet. [12]

Les cas de DJ Burns et Bella B

Deux entrepreneurs de musique jamaïcaine qui ont suivi cette formule sont « DJ Burns » et « Bella B ». Anciens étudiants de l’Université des Indes Occidentales, DJ Burns et Bella B se sont distingués dans le monde de la musique culturelle Jamaïcaine en appliquant les TIC à leur métier. Dans le cas de Bella B, elle a débuté dans le monde numérique en 2015, par voie des vidéos humoristiques sur YouTube. Ces vidéos lui ont permis de cristalliserson nom parmi les Jamaïcains et la diaspora, lui donnant la fondation sur laquelle sa carrière en tant que chanteuse s’est construite en 2016. De là, elle a utilisé la plateforme Instagram pour se présenter au monde, en partageant des photographies de promotion.

Le cas de DJ Burn, bien que différent, ressemble beaucoup à celui de Bella B. Quand DJ Burn a débuté sa carrière comme chanteur reggae à la fin de 2014, il était toujours étudiant à l’université, où il faisait partie d’un groupe de musiciens dit « The Pop Society » (en français, la société populaire). Il avait eu ce soutien de musiciens doués, et donc a décidé de lancer sa carrière en utilisant YouTube. Il a été découvert et, dès lors, a souvent voyagé, ce qui prouve l’engouement pour la musique et la culture Jamaïcaine.

Donc, ces deux exemples pratiques nous démontrent comment les TIC ont aidé à la promotion de la stratégie culturelle de la Jamaïque, en facilitant l’entrepreneuriat culturel au sein du Reggae.

II. Le changement de la façon de vendre la musique jamaïcaine

Les TIC ont changé la manière dont la musique est vendue globalement, la rendant plus facile d’accéder, ainsi que plus facile à vendre[13]. En Jamaïque, la vente de la musique numérique s’est popularisée avec l’essor de l’internet et les réseaux sociaux.

Depuis les années 2000, les plateformes en ligne telles que iTunes ont permis aux gens d’acheter leurs musiques en ligne, et d’utiliser leurs appareils numériques, comme leurs portables ou tablettes. Ceci a réduit la vente des disques. Selon des statistiques relevées de l’Association de l’Industrie d’enregistrement de l’Amérique (RIAA), il y a eu une baisse de 32,5% des revenus pour les ventes des CD en 2015.[14] Le IFPI constate que les revenus provenant de la vente de la musique numérique globale ont augmenté de 3.,2 %.De plus, les ventes en ligne s’élèvent à45% des revenus quotidiens en comparaison au 39% venant des CDs.[15]

Donc, les TIC ont modifié la façon de vendre et d’acheter de la musique culturelle jamaïcaine au niveau local et international. Ce type d’achat facilité par les TIC a non seulement augmenté la vente de cette musique - ce qui est une forme de promotion musicale- mais a aussi contribué au bienfait économique du pays.

Alors, les TIC ont été largement responsables de certaines améliorations dans le secteur de la musique culturelle jamaïcaine, en adéquation avec la stratégie culturelle du pays , à savoir– développer et promouvoir certains aspects de la culture jamaïcaine pour la croissance de l’économie.

B. L’essor du commerce de media sociale et la mode culturelle jamaïcaine

Le chapitre 15 de la politique culturelle jamaïcaine fait référence au lien entre la culture jamaïcaine et le commerce, surtout dans les industries qui fournissent les biens culturels à vendre, tant au niveau local qu’un international. L’une de ces industries qui a bénéficié pleinement des TIC est celle de la mode culturelle jamaïcaine.

I. Assistance à la création de la mode

En Jamaïque, le nombre des stylistes qui utilisent les TIC pour la création des vêtements est en train d’accroitre. Les technologies qu’ils emploient font preuve de leur utilité à chaque niveau lors de la préparation de ces vêtements.De nos jours, les stylistes emploient les logiciels dans la conceptualisation de la mode culturelle, ainsi que dans le processus de la fabrication de ces vêtements, que ce soient des t-shirts avec des impressions de Bob-Marley ou autres figures culturelles reconnues, ou des robes aux tissus et aux styles du pays et de sa culture comme le « bandana ».[16]

Il y a aussi certaines nouvelles machines à coudre qui permettent aux utilisateurs defaire beaucoup plus de vêtements aux styles attirants.

Un exemple d’une entreprise jamaïcaine de mode qui a redéfinit le fonctionnement de ces opérations est Cooyah™. Les TIC ont permis la modernisation de leurs opérations, surtout dans la création des articles de vêtements de style classique jamaïcain, dits « island-ware ». Par exemple, les stylistes ont l’opportunité de voir leurs designs et de discuter entre eux leurs designs avant de finaliser les concepts.

II. Commerce social

Avec l’essor des médias sociaux sur scène, est apparu ce que l’on appelle le commerce de média social ou le commerce sociale.

Le commerce de média social est une forme de commerce numérique qui utilise les réseaux sociaux pour le marketing, l’achat et la vente de biens. Ce type de commerce utilise les classements reçus de la part d’utilisateurs, les recommandations, les communautés numériques et les publications dans les sphères sociales pour faciliter les achats en ligne[17].

Le commerce des médias sociaux en Jamaïque s’est popularisé depuis les années 2014, notamment par voie de WhatsApp et Instagram. La tendance est de prendre des photos des biens à vendre comme des bijoux, et de mettre un texte au-dessous pour expliquer les prix et des autres considérations, comme le mode de paiement et la manière d’obtenir ce bien. L’entrepreneur, dès-lors, enverrait ce message à un groupe chat de WhatsApp, en demandant aux autres de partager le message avec des individus intéressés.

Il est à noter cependant, que l’usage le plus fréquent de commerce des médias sociaux en Jamaïque, se fait par voie de Facebook. Les entrepreneurs culturels ont la possibilité de créer une entreprise virtuelle de catalogues numériques faits de photos. Ensuite, les partisans intéressés ont besoin seulement d’envoyer un message en indiquant l’article qui les intéresse.La plupart de ces entrepreneurs ont un compte Paypal,portail en ligne qui facilite les paiements numériques.

L’exemple d’une entreprise qui a bénéficié du commerce des médias sociaux est Bresseh™. Quand Randy McLaren a décidé de créer cette entreprise pour vendre des sacs uniquement de style jamaïcain, tout ce qu’il lui fallait c’était les machines de fabrication. Lors d’un entretien[18] avec lui à la fin de 2015, il a remarqué que les médias sociaux étaient indispensables à la réussite de son entreprise qui est en train de gagner en popularité. Il a surtout constaté l’importance des medias sociaux dans le processus du marketing, puisque la majorité de ces ventes se font sur internet.

On peut donc conclure qu’en Jamaïque, les TIC ont largement contribué au développement de l’industrie de la mode culturelle, en allégeant le processus de création des articles de vêtement grâce aux ordinateurs et aux machines à coudre modernisées. D’ailleurs, ils ont été intégrés au processus de marketing concernant la vente et l’achat des vêtements culturels, par voie des médias sociaux.

C. L’amélioration du travail du Ministère de la Culture de la Jamaïque

Lorsque l’on préparait la politique culturelle de la Jamaïque en 2003, l’une des considérations la plus partagée était le Ministère de la culture, et sa capacité d’ancrer efficacement les opérations provenant de la politique culturelle. Pour cette raison, la division de la culture du Ministère, ainsi que les agences affiliées, étaient modernisées par les TIC, afin de pouvoir faciliter la réalisation de la stratégie culturelle du pays.

Les agences comprennent l’Institut de la Jamaïque ; le Fond national d’héritage de la Jamaïque ; la Commission de Développement Culturelle de la Jamaïque (JCDC) ; Le Centre d’entrainement et de la production créative (CPTC) ; La bibliothèque nationale de la Jamaïque ; le commissariat national de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture de la Jamaïque(UNESCO) ; et l’Autorité Cinématographique de la Jamaïque.

I. L’usage des sitewebs et les réseaux sociaux

Aujourd’hui, le Ministère[19] et toutes ces agences utilisent des sitewebs pour la promotion de la culture. Cette promotion comprend des expositions virtuelles et la facilitation des questionnements. Ils fournissent au public de l’information en ce qui concerne les sites variés du patrimoine, tant concrète qu’abstrait.

Le siteweb de l’institut de la Jamaïque fournit des liens aux autres portails en ligne des divisions de l’Institut, comme le Musée d’Histoire National de la Jamaïque et la galerie nationale de la Jamaïque. De la même manière, le siteweb du Fond National d’héritage de la Jamaïque se voit comme le premier promoteur du patrimoinede l’île.

Le Ministère et toutes ces agences utilisent avec fréquence les réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter pour faire participer le public auxactivités culturelles.

II. Les TIC dans le travail du CPTC

Le CPTC[20] a été positionné comme le partenariat de la production et d’émission des expressions culturelles de la Jamaïque, et diffuse non seulement ses propres programmes culturels, mais également ceux des autres professionnels de la culture.

Le CPTC a identifié l’usage des TIC comme une plate-forme essentielle de distribution pour ses ouvrages culturels audio-visuels. Le répertoire du CPTC héberge plus de dix-huit mille cassettes, la plupart gardant des performances du patrimoine artistique authentique, des rituels et des coutumes culturelles par des pratiques qui avaient cour depuis cette époque. Ces œuvres sont aussi importantes que les nouvelles qui sont enregistrées en utilisant les appareils d’haute définition.

En ce moment, le siteweb de CPTC est en rénovation, grâce aux conversions actuelles des œuvres culturelles archivées sous forme numérique. L’idéeest de pouvoir permettre aux individus d’accéder à ces informations culturelles, de manière numérique.

Une autre stratégie employée par CPTC est d’embaucher un fonctionnaire de marketing avec expertise en communication de marketing intégré. L’un de ces mandats consiste à surveiller la promotion de la culture en ligne, à engager les Jamaïcains du le pays et dans la diaspora, ainsi que des admirateurs de « Brand Jamaïcain »[21], intéressés par la culture et le patrimoine jamaïcain.

Au cours des cinq prochaines années, les TIC engendreront des revenus supplémentaires pour le CPTC, compte tenu de leurs projets d’imposer un système d’abonnement. Cette stratégie en accord avec les atteints du Gouvernement de la Jamaïque, pour que le CPTC augmente sa viabilité financière, pour permettre aux professionnels du domaine des arts d’être récompensés pour leur travail intellectuel.

L’application des TIC au Ministère et à ces agences a donc largement contribué à l’amélioration de leurs fonctionnements et aux services culturels qu’ils offrent. Conformément au chapitre 15 de la politique culturelle intitulé : Les Industries Culturelles et L’Entrepreneuriat, l’application vise à transformer le travail du Ministère et ses agences pour maximiser le potentiel économique non exploité de la culture jamaïcaine.

D. La promotion de la visibilité et l’accès à l’expression culturelle de la Jamaïque

Le Chapitre 15 de la politique culturelle jamaïcaine se consacre également à la promotion de la visibilité et à l’accès à l’expression culturelle de la Jamaïque. Cette partie du document reconnait qu’un pays avec « une histoire d’esclavagisme et de colonialisme », le peuple jamaïcain a besoin d’occasion pour raconter son histoire.

Au fils du temps, l’expression culturelle de la Jamaïque a changé de cette reconnaissance du passé, vers « la vie actuelle à la jamaïcaine ». La culture jamaïcaine est devenue symbole d’un paradis tropical bien tranquille, de plages, du « Jerk Chicken » et de la musique reggae.

Le secteur du tourisme dépend énormément de cette image pour les touristes et donc, les TIC ont joué un rôle prépondérant dans la promotion et la reconnaissance de l’expression culturelle de la Jamaïque. Historiquement, le gouvernement avait établi des institutions comme « Things Jamaican » et « JCDC », qui ont offert des opportunités à la création, à la production, à la distribution et à l’exhibition de la culture jamaïcaine. L’intervention du Ministère du Tourisme a permis la pratique du tourisme culturel.

Pourtant, ce qui a engendré la réussite de cette initiative, c’est l’usage des TIC qui a transmis ce concept sous forme numérique à l’étranger. On a utilisé, outre les site web, des agences de voyage pour effectuer la mise en pratique de ce tourisme culturel, mais aussi les vidéos sur YouTube, des médias sociaux, et la communication de satellite et de la télédistribution.

E. La sauvegarde de la Culture Jamaïcaine

Dans leur article : « Les TIC dans le secteur culturel », Seamus Ross et Maria Economou défendent l’idée que l’inclusion des TIC dans les stratégies culturelles est nécessaire du point de vue de la préservation culturelle[22]. Depuis la création de la politique culturelle jamaïcaine en 2003, l’accent est mis sur la préservation du patrimoine provenant du Chapitre 14 de la politique, qui renforce le besoin de maintenir la culture jamaïcaine sous toutes ses formes.

Actuellement en Jamaïque, les TIC soutiennent non seulement la conversion des ressources préexistantes sous forme numérique, mais également la création de nouvelles collections numériques. C’est le cas de la Bibliothèque Nationale de la Jamaïque, qui est toujours engagée dans le processus de la conversion et de la promotion de ses collections numériques.[23]

En utilisant les TIC pour la sauvegarde de la culture Jamaïcaine comme faisant partie de la stratégie culturelle du pays, le gouvernement a pris en compte le fait que l’on peut réutiliser ces produits d’une autre manière. « Les contenus numériques peuvent être manipulés, triés, fusionnés avec d’autres matériaux, analysés, et reconstitués afin de réaliser les besoins des patrimoines. »[24]

***

De toute évidence, l’argumentation démontre que les TIC ont joué un rôle prépondérant dans la réalisation de certains aspects qualitatifs de la politique culturelle jamaïcaine. De ce fait, ils ont été intégrés à la fois dans le développement et la réalisation de la stratégie culturelle jamaïcaine dans un contexte socioéconomique et institutionnel.

On a observé que les TIC, notamment l’internet, les ordinateurs, les logiciels ainsi que les médias sociaux ont facilité l’entrepreneuriat dans le secteur de la musique culturelle jamaïcaine, et ont permis de redéfinir le travail du Ministère de la culture ; et grâce à leur efficacité, sont intervenues dans la sauvegarde de la culture jamaïcaine.

Les TIC ont donc aidé au développement et à la promotion de la stratégie culturelle jamaïcaine au point de faciliter la réalisation des aspects clés de cette stratégie, comme en témoigne le document politique sur la culture. Bien qu’ils aient redéfini de manière positive l’expression de la culture jamaïcaine, elles ont engendré plusieurs défis qui ont eu un effet contre-productif sur la réussite de la stratégie.

Chapitre II

Les TIC, une arme à double tranchant?

Dans le contexte spécifique de la Jamaïque, il y a plusieurs difficultés associées aux TIC, qui ont, parmi d’autres facteurs, empêché la réussite de la stratégie culturelle du pays.

Dans cette partie, nous verrons en quoi les TIC ont affecté de manière négative, la croissance et la promotion de certains aspects de la stratégie culturelle du pays. D’abord, nous nous pencherons sur la promotion des cultures étrangères dans les espaces culturels jamaïcains et l’effet que cela a eu par rapport à la stratégie culturelle du pays(A). Ceci nous mènera à remettre en cause la question du piratage numérique en Jamaïque dans le secteur de la musique culturelle qui a été entièrement facilité par les TIC (B). Nous examinerons par la suite la difficulté associée à l’accès aux technologies en Jamaïque à tous les niveaux et comment elle nuit à la réalisation de la stratégie culturelle (C). Finalement, nous débattrons la question classique de la tradition contre la modernisation dans le contexte de la volonté d’accéder aux technologies (D).

A. La promotion des cultures étrangères plus dominante

Le fait que les TIC permettent la promulgation des cultures étrangères en Jamaïque est noté dans la politique culturelle du pays. Le Chapitre 15 du document s’accorde avec cette réalité, mais ajoute que la culture locale risque de disparaitre en raison de l’acceptation des jeunes, de nouvelles valeurs et réalités transmises par ces nouvelles technologies.

La politique considère qu’en raison de ces technologies (précisément l’internet, la télévision et les médias sociaux) la société jamaïcaine est constamment influencée par les cultures étrangères dominantes, c’est-à-dire les valeurs, les concepts, les idées et les façons de vivre des pays plus développés influents comme les États-Unis.

La politique souligne que les chaines de radio et de télévision locales continuent d’acheter et de diffuser les produits étrangers, plutôt que d’investir dans les talents et des expressions locales. La promotion de ces cultures étrangères a eu trois effets principaux sur la culture jamaïcaine : hybridation, affaiblissement et disparition.

L’hybridation culturelle est le processus par lequel un élément culturel comme la nourriture, la langue ou la musique, se mélange aux éléments similaires d’une autre culture étrangère, afin de créer un nouvel élément culturel.[25] Dans le cas de la culture jamaïcaine, l’on a observé plusieurs éléments hybridés – le créole jamaïcain, aspects de la cuisine et aspects de la musique. Le problème concernant les hybridations pourtant, c’est qu’elles peuvent avoir des implications négatives pour le pays d’accueil. En ce qui concerne la Jamaïque, la crainte c’est de voir disparaitre la culture d’origine.

Les TIC, du coup, promeuvent des cultures étrangères plus dominantes qui vont à l’encontre des buts et des objectifs de la politique culturelle jamaïcaine.

B. La question du piratage numérique

Selon Edward Karavakis (2006), l’un des secteurs le plus affectés par la technologie d’internet est celle de la musique. Les industries de la musique à travers le monde se sont concentrées sur le piratage numérique, qui se réfère à la reproduction illégale ou non autorisée en ligne ou autrement des matériaux numériques, y compris des films, des logiciels et de la musique.

Pour le cas de la Jamaïque, il s’agit du piratage dans le contexte de la vente des musiques culturelles, y compris la dance hall et le reggae. Le piratage par voie de l’internet s’est répandu à cause de la disponibilité des technologies comme MP3, qui réduit la taille des dossiers musicaux, ainsi que la disponibilité de l’internet à haut débit permettant ainsi le téléchargement des MP3 en quelques secondes (Theodoropoulos, 2006).

En 2013, approximativement $2,7 milliards de dollars américains en CD et DVD piratés ont été confisqués et détruits[26], comme faisant partie des efforts du bureau des propriétés intellectuelles de la Jamaïque (JIPO), et la division des crimes organisés pour combattre le piratage en Jamaïque. L’ancien Ministre de Commerce a noté que bien qu’il y ait des lois pour la protection des droits intellectuels, ils ne considèrent pas l’implication de la technologie, c’est ce qu’il leur faut en ce moment.

Conscient des pertes engendrées par le piratage, le Cabinet du gouvernement, en 2014, a approuvé l’accession du pays au Protocol de Madrid[27]. Ce protocole de l’accord de Madrid concernant l’Inscription International des Marques, est un traité international qui permet aux détenteurs des marques d’inscrire leurs produits dans tous les pays qui ont signé et ratifié le protocol[28].

Actuellement, la Jamaïque est en train d’essayer de résoudre ce problème de piratage, puisqu’il affecte de manière négative, les retours financiers de l’industrie de la musique culturelle en Jamaïque.

C. L’incapacité d’accéder les TIC à tous les niveaux

Actuellement, la situation financière de la plupart des Jamaïcains empêche l’accès aux TIC. La réalité c’est que théoriser des bienfaits qui pourraient être gagné dans les secteurs culturels est une chose. Mais de pouvoir accéder à ces outils est extrêmement difficile pour certaines. Donc, ceux qui peuvent les permettre auront tous les opportunités présentées par les TIC, mais ceux qui ont du mal à obtenir les TIC devraient faire sans. Étant donné que les TIC doivent promouvoir la reconnaissance de, et respect pour la culture jamaïcaine, le fait qu’il y a certains qui ne peuvent pas accéder à ces outils signifie que cette partie de la stratégie n’est pas entièrement réalisée.

D. Le refus d’employer les TICs

L’autre côté de l’argument susmentionné, c’est qu’il y a certaines qui ne sont pas volontaire à partager leur culture par voie des TIC. Ceci renvoie au débat classique de tradition contre modernisme, où il y a encore ceux qui croient qu’il faut garder les pratiques culturelles, sans interruption technologique[29]. Ce dernier va contre les ambitions de la stratégie culturelle du pays, qui vise à faire répandre la culture jamaïcaine.

Un exemple de cette pratique c’est le Rastafari. Le Rastafari est une religion culturelle fondée en Jamaïque, qui est devenu symbole du pays et son peuple. Avec le rhétorique de « no problem man » (pas de soucis ami) et les tresses, le nombre des gens qui sont en train d’abandonner aux croyances ou principes semi-rastafariennes a augmenté à travers le monde, lentement.

Or, les Rastas ne croient point en technologie du tout. Ils le voient comme une distraction de leur croyances, et donc est contre la foi. De point de vue de la stratégie culturelle, cette aspect de la culture Rastafarienne pourrait-être exploitée afin d’accueillir des touristes culturelles dans le pays, et envers la promotion de la Jamaïque comme un Superstate. Pourtant, le refus d’utiliser les TICs empêche la réalisation de cette objective dans la politique culturelle.

Chapitre III

Les Recommandations pour l’optimisation des TICs pour la réussite de la stratégie culturelle de la Jamaïque

Quand Andrew Holness, Premier ministre de la Jamaïque est entré en pouvoir en 2016, son administration a remis en cause la culture politique de la Jamaïque, parmi d’autres aspects du gouvernement, afin d’optimiser leur travail. L’un des soucis majeurs de ce secteur c’est de savoir comment répondre à ces issues, puisqu’ils présentent des véritables menaces à la réalisation de la stratégie culturelle du pays.

Dans cette partie, on fera quelques recommandations envers la réalisation du potentiel des TICs.

A. Etablissement d’une ambassade culturelles numérique de la Jamaïque

La première recommandation c’est de considérer l’ouverture d’une ambassade numérique en ligne pour la promotion de la culture jamaïcaine à l’étranger.

Neuf années se sont écoulées depuis l’ouverture de la première ambassade virtuelle en ligne sur la Platform « Second Life », un univers virtuel en 3D sorti en 2003 qui permet à ses utilisateurs d’incarner des personnages virtuels dans un monde créé par les résidents eux-mêmes[30].

Cette représentation diplomatique virtuelle, appartenant à la république Suisse, fut créée sur le principe de leur souveraineté, pour promouvoir le pays parmi les jeunes à travers le monde. Synonyme de leur pouvoir-doux, cette ambassade vise à répondre au besoin de l’État de faire reconnaître son influence culturelle sur la scène mondiale. Dès-lors, plusieurs autres pays tels que l’Iran et les Maldives, ont poursuivi cette tendance, en établissant leurs propres ambassades sur Second Life comme agents de leur diplomatie publique culturelle[31].

B. La création des nouvelles collections numériques

Une autre recommandation vers la réalisation complète du potentiel des TICs dans le secteur culturel c’est de créer des nouvelles créations numériques culturelles. Seamus Ross argumente qu’a partir de la conversion des ressources existant, il vaut également créer des nouvelles ressources numériques dans le secteur de l’héritage.

Cette recommandation est appropriée pour la Jamaïque, puisqu’on a besoin d’avantage d’information à propos du patrimoine culturel et naturel, afin de le préserver et de le gérer. Ross ajoute que « le collecte du data pour créer des bases de données pour les patrimoines naturels et culturels est crucial au développement des ressources d’héritage importants. Jusqu’ici, les bienfaits cumulés d’usage des dossiers d’héritage ont fourni la justification des efforts poursuivis pour construire nouvelles collections numériques. »[32]

Conclusion

En conclusion, nous avons démontré qu’en dépit du progrès facilité par les TIC dans la réalisation de la politique culturelle de la Jamaïque, elles ont néanmoins contribué à des difficultés, qui d’une manière ou d’une autre, ont empêché la réussite de cette stratégie.

En ce qui concerne l’avancée de l’agenda culturelle de la Jamaïque, les TIC ont facilité l’entrepreneuriat dans le secteur de la musique. Les TIC ont rendu plus facile les relations des acteurs de l’industrie de la musique, ce qui a encouragé l’augmentation de nombre des jeunes entrepreneurs culturels, comme « Bella B » et « DJ Burns », qui ont utilisé les TIC pour débuter leurs carrières. Les TIC ont également changé la façon dont on vend la musique jamaïcaine, en adéquation avec la stratégie culturelle du pays. Ceci inclut les ventes sur internet par la voie d’iTunes.

Les TIC ont facilité la croissance du commerce des medias sociaux, ainsi que l’industrie de la mode en Jamaïque. Actuellement, les TICs ont devenus intégrales dans la création de la mode culturelle en Jamaïque et, sont aussi la fondation sur laquelle le commerce des médias sociaux est construite.

L’amélioration du travail du Ministère de la culture de la Jamaïque, ainsi que ses agences, doit beaucoup aux TIC, en raison de rôle prépondérant qu’ils ont joué dans la modernisation de ces instances, et vers l’augmentation de leur productivité. On a examiné l’usage des sites webs et les réseaux sociaux dans leurs travaux. Plus précisément, on a mis en examen le rôle des TIC dans le travail du CPTC, ce qui reste l’une des agences culturelles majeur du Ministère de la culture.

Les TIC ont largement facilité la promotion de la visibilité et l’accès à l’expression culturelle de la Jamaïque, notamment en ce qui concerne la présentation de la Jamaïque comme symbole d’un paradis tropical. Elles sont aussi essentielles au processus de la sauvegarde de la culture jamaïcaine, à travers la conversion des ressources préexistantes en format numérique.

De l’autre côté, on a tenté d’établir en quoi les TIC pourraient être considérés comme une arme à double tranchant. On a vu comment, à travers les TIC, les cultures étrangères ont été promulguées en Jamaïque. Ceci a résulté dans l’hybridation de la culture du pays, et donc l’affaiblissement et disparition de celle-ci.

D’autres problèmes associés avec les TIC et le développement de la stratégie culturelle comprennent l’issue du piratage numérique de la musique jamaïcaine, l’incapacité d’accéder les TIC à tous les niveaux, et le fait qu’il y a ceux qui refusent d’employer les TIC pour promouvoir leurs œuvres culturelles.

Tout bien réfléchi, on n’a pas entièrement relevé le potentiel complet des TIC, pour réaliser la stratégie culturelle de la Jamaïque. En révisant les politiques pour inclure des stratégies plus pratiques, le gouvernement peut considérer l’établissement d’une ambassade culturelle numérique de la Jamaïque. Sans doute, les TIC représentent le future de la Diplomatie Culturelle et doivent en être plus intégrées s'il y a une réelle volonté à réaliser son potentiel.

ANNEXE

References

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[...]


[1] Pour d’avantage, viellez consulter : http://www.culturaldiplomacy.org/index.php?en_culturaldiplomacy

[2] Westrup, C.; Al Jaghoub, S.; El Sayed, H.; Liu, W., (2002), « Taking Culture Seriously : ICTs, Culture and Development », Angleterre, pg. 2-5, 10-13

[3] Hocking, B.; Melissen, J.; « Diplomacy in the Digital Age » , Clingendael Report (2015) ,disponible à : https://www.clingendael.nl/publication/diplomacy-digital-age-0

[4] Christian Lequesne est Directeur du Centre d’etudes de recherche internationale (CERI) à Sciences Po Paris. Voir Lequesne, C. (2012), La diplomatie publique : Un Objet Nouveau ?, Monde No11, Pg 9

[5] « National Culture Policy of Jamaica : Towards Jamaica the Superstate », (2003) le Ministère de la culture de la Jamaïque, pg 33

[6] « National Culture Policy of Jamaica : Towards Jamaica the Superstate », (2003) le Ministère de la culture de la Jamaïque, pg 47

[7] Johnson, H. (2012), Lifting Jamaica's Brand Quality - Cultural Diplomacy Strategy Required, The Gleaner, retrouvée de : http://jamaica-gleaner.com/gleaner/20120129/focus/focus6.html

[8] « National Culture Policy of Jamaica : Towards Jamaica the Superstate », (2003) le Ministère de la culture de la Jamaïque, pg 42

[9] Johnson, H. (2012), Lifting Jamaica's Brand Quality - Cultural Diplomacy Strategy Required, The Gleaner, retrouvée de : http://jamaica-gleaner.com/gleaner/20120129/focus/focus6.html

[10] Henry, B. (2012), National Cultural Policy to be reviewed, The Observer, retrouvée de : http://www.jamaicaobserver.com/news/National-cultural-policy-to-be-reviewed_11932082

[11] « National Culture Policy of Jamaica : TowardsJamaica the Superstate », (2003) le Ministère de la culture de la Jamaïque, pg 33

[12] Cet exemple vient de la recherche originelle concernant le sujet. On a consulté les sources primaires, qui inclurent les individus qui ont travaillé avec ces artistes, ainsi que l’expérience personnelle de l’auteur avec les artistes.

[13] Karavakis, E. ;Theodorpoulos, D. (2006), « Impact of ICT in The Music Industry in Greece », Université d eBrunel, Grèce

[14] Campbell, C. (2016), Vinyl, Key To Boosting Reggae Music Sales, The Gleaner, retrouvée de: http://jamaica-gleaner.com/article/entertainment/20160320/vinyl-key-boosting-reggae-music-sales

[15] Pour d’avantage d’information, veuillez consulter : http://www.ifpi.org/about.php

[16] Le « bandana » c’est un type de tissu traditionnel jamaïcain, de couleur rouge et blanc. Il est normalement porté pendant des jours fériés nationaux dans le pays, comme la Journée d’Emancipation. Pour d’avantage d’information, prier de consulter : http://www.my-island-jamaica.com/jamaican-bandana-the-history-behind-it.html

[17] Définition retrouvée de: Social Commerce Defined . Socialcommercetoday.com. 2017-01-15.

[18] Entretien avec Randy McLaren sur YouTube lors d’une exposition de commerce de la Jamaïque en 2015, à voir https://www.youtube.com/watch?v=cJw-_Ce0c_w

[19] Le Ministère de la culture était consulté pour l’écriture de ce mémoire. On a également cherché des commentaires du part de la Directrice de CPTC. Le site web du Ministère peut être consultée ici : www.mcges.gov.jm

[20] Commentaires reçus de la Directrice du CPTC -Creative Production and Training Centre Limited - www.cptcjamaica.com

[21] Le « Brand Jamaica » est un terme employé comme synonyme de la stratégie culturelle de la Jamaïque. Il était créé par le Ministère d’investissement en 2004, après la politique culturelle est sortie.

[22] Ross, S. ;Economou, M. (1998) « Information and Communications Technology in the Cultural Sector : The Need for Cultural Strategies »; Université de Glasglow, Royaume Uni, pg. 2 – 9

[23] Pour advantage information, merci de consulter : www.nlj.gov.jm

[24] « National Culture Policy of Jamaica : TowardsJamaica the Superstate », (2003) le Ministère de la culture de la Jamaïque, pg 4

[25] Kendall, G.; Ian, W.; Zlatko, S. (2009) “The Sociology of Cosmopolitanism: Globalization, Identity, Culture and Government” Basingstoke: Palgrave Macmillan.

[26] Reynolds-Baker, A. (2014) « Jamaica clamping down on Piracy », The Gleaner, Retrouvée de :http://jis.gov.jm/jamaica-clamping-piracy/

[27] Reynolds-Baker, A. (2014) « Jamaica clamping down on Piracy », The Gleaner, Retrouvéede :http://jis.gov.jm/jamaica-clamping-piracy/

[28] Pour d’avantage d’information, merci de consulter : https://www.uspto.gov/trademark/laws-regulations/madrid-protocol

[29] « National Culture Policy of Jamaica : Towards Jamaica the Superstate », (2003) le Ministère de la culture de la Jamaïque, pg 50

[30] Freedman, R. (2008) « How to Make Real Money in Second Life » Mcgraw Hill, ISBN : 978-0071508254 Pg 1- 6

[31] Pour d’avantage d’informations sur l’ouverture de l’ambassade virtuelle aux Malives chez Second Life, consulter: http://www.news.com.au/maldives-enters-second-life/story-e6frfmq9-1111113593623.

[32] Ross, S. ;Economou, M. (1998) « Information and Communications Technology in the Cultural Sector : The Need for Cultural Strategies »; Université de Glasglow, Royaume Uni, pg. 2 – 9

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Details

Title
Les Technologies de l'information et de la communication (TIC) et la diplomatie culturelle
Subtitle
L’usage des TIC dans la promotion et le développement de la stratégie culturelle de la Jamaïque
College
Université Toulouse II - Le Mirail  (Institute Universitaire Jean Francois Champollion)
Grade
A+
Author
Year
2017
Pages
29
Catalog Number
V424621
ISBN (eBook)
9783668699984
ISBN (Book)
9783668699991
File size
801 KB
Language
French
Keywords
Diplomatie culturelle; Technologie de l’information et de la communication ; La Jamaïque ; Stratégie Culturelle ; Ministère de la Culture et du sport
Quote paper
Kavoy Ashley (Author), 2017, Les Technologies de l'information et de la communication (TIC) et la diplomatie culturelle, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/424621

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