Paul Gauguin. Un precurseur de la peinture moderne


Trabajo de Investigación (Colegio), 2001

27 Páginas, Calificación: 1,5


Extracto


Table des matières

I) PREFACE

II) PARTIE PRINCIPALE
1) La peinture moderne
2) Les années d’apprentissage
3) En Bretagne et ailleurs
4) la orana Tahiti
5) Un dernier feu d'enthousiasme
6) Hommage et héritage

III) INDICATION DES SOURCES.

IV) BIBLIOGRAPHIE

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Préface

Trois hommes ont dominé la fin du XIXième siècle dans la peinture - Vincent Van Gogh, Paul Cézanne et Paul Gauguin. Ces trois peintres ont constitué les trois piliers de la peinture moderne qui se compose surtout du fauvisme, du cubisme, de l’expressionnisme et de l’art abstrait. Ils étaient à l’origine de ce que l’on a appelé le post-impressionnisme. Tous trois étaient des génies et des artistes de grand talent. Ils ont cherché à exprimer un style et une liberté adoptée à l’art.

Paul Gauguin, un artiste fascinant, est l’un de ceux qui ont orienté l’histoire.

Sa célébrité est probablement due à sa vie mouvementée autant qu’à la qualité de son art. Après une carrière réussie dans le milieu de la Bourse, il a choisi la vie de bohème.

Sa fuite de la civilisation européenne et sa quête d’une existence primitive à Tahiti, font aujourd’hui partie de sa légende. La recherche d’un certain primitivisme dans sa peinture se traduit également par sa technique. Des couleurs hautement expressives et des formes synthétiques lui permettent de traduire sa propre vision du monde.

Son œuvre a apporté une nouvelle conception de l’art qui est décisive pour les peintres nabis et les partisans du fauvisme. Sans oublier bien sûr son impact sur les expressionnistes allemands et les cubistes. Dans l’histoire de la peinture Gauguin a eu une influence considérable sur la génération postérieure. Avec Cézanne et Van Gogh, Paul Gauguin est considéré comme précurseur de la peinture moderne.

La peinture moderne

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Franz Marc : Stallungen, 1913 Huile sur toile, 73,5 X 157,5cm The Solomon R. Guggenheim Museum, New York

Mais avant de commencer avec les acquisitions de ce grand homme de la peinture moderne, on doit répondre à une question qui s’impose :

« La peinture moderne, qu’est-ce que c’est ?»

Il est très difficile d’y trouver une définition concrète parce que la peinture moderne se compose d’une multitude d’arts différents. Chaque style d’art, de l’expressionnisme à la peinture abstraite, possède ses propres caractéristiques et spécificités et est ainsi singulier. C’est uniquement l’idée de créer des tableaux peints de mémoire au lieu d’une reproduction de la nature qui réunit la peinture moderne.

Jusqu’au milieu du XIXième siècle, l’art d’antique et les maîtres de la renaissance italienne servaient de modèle pour des futurs peintres. La perspective, la symétrie, l’harmonie et la suprématie du dessin sur la couleur faisaient partie des dogmes qu’en ce temps là personne n’avait sérieusement remis en cause. C'était à l’art de reproduire exactement les personnes ou les choses, souvent de façon idéaliste.

Entre le début de la renaissance et l'achèvement de la peinture moderne, qui marque la fin d’un développement révolutionnaire auquel Gauguin a contribué, se sont écoulés 200 ans.

Les artistes de la peinture moderne voulaient élargir l’idée de l’art en changeant le système de valeur au lieu d’une seule modification de la manière de peindre traditionnelle. Ils voulaient « épater les bourgeois»ו), casser des tabous, et réveiller la société. La peinture moderne permet aussi de révéler ses propres émotions et sentiments sans se laisser resserrer, comme selon la devise américaine : « anything goes »[2]) La couleur est la forme sont égales en droits, mais suscitent des émotions différentes. C’est pourquoi on les a séparés d’objet.

Les expressionnistes, par exemple, voulaient s’exprimer en sensibilisant l’opinion publique. Ils l’ont réalisée en utilisant des couleurs sauvages et effrénées. Pour montrer des actions émouvantes, ils ont surhaussé la perspective et ont « chassé » le regard du contemplateur à travers le dessin ou, ils laissent « parler » les coups de pinceaux vivants et expressifs. Les peintres modernes savaient changer le point de vue et la direction du regard, souvent en éparpillant les objets.[3]׳

En outre, la peinture moderne encourage les gens à se faire leurs mêmes idées et associations du tableau, qui n’a plus ressemblance à une photographie.

C’est pourquoi la peinture était souvent critiquée. Mais semblable au développement de la peinture moderne en art, il y avait aussi des grandes transformations en sciences, comme la théorie de la relativité ď Albert Einstein ou la psychanalyse de Sigmund Freud. Tous ces changements étaient révolutionnaires et très difficiles à comprendre. Mais ce n’est que la peinture moderne qui lutte d’être reconnue, parce qu’ on ne trouve pas l’image seulement en réalité, mais aussi dans la tête du spectateur.

L’expressionnisme, le cubisme, la peinture abstraite et d’autres, donc tout ce qu’on appelle la peinture moderne aujourd’hui, ont leurs racines en 19ième siècle, entre outre avec Paul Gauguin.

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Les années d’apprentissage

C'est à Paris que Paul Gauguin voit le jour le 7 juin 1848. Sa mère, Aline Chazal, était issue d'une famille de nobles espagnols partis s'établir au Pérou. Son père, Clovis Gauguin, était un chroniqueur politique au journal « Le National » qui avait choisi de s'exiler au Pérou avec sa famille. Mais il mort au cours de la traversée. Paul passe ses premières années d'enfance chez un oncle d’Aline Gauguin, Pio Tristan, un riche notable de Lima. L'enfance du futur peintre se déroule donc dans un paysage exotique près du primitif, qui ne cesse pas de le fasciner tout au long de sa vie. A la mort de l'oncle, les Gauguin reviennent en France. Paul entre alors au collège, mais le passage de l'espagnol au français lui pose quelques difficultés. Ses résultats scolaires sont décevants et il s'embarque comme marin en 1865. Pendant cinq ans il navigue dans le monde entier, en Amérique du Sud, en Méditerranée et dans le Grand Nord. Après la mort de sa mère, Paul Gustave Arosa, homme d’affaires et l'ami d'Aline Gauguin depuis l'enfance, devient alors son tuteur. Arosa est un amateur d'art, un collectionneur avisé qui s'intéresse aux impressionnistes et fait partager à Gauguin sa passion pour la peinture. Grâce aux relations de son tuteur, il trouve un emploi chez un agent de change. Gauguin obtient rapidement de bons résultats financiers, épouse une jeune danoise, Mette Sophie Gad, achète une maison et mène une vie bien réglée de bon bourgeois. Il devient père de famille: Emile naît en 1874, suivi d'Aline en 1877, de Clovis en 1879, de Jean René en 1881 et de Paul en 1883. Gauguin se lie alors d'amitié avec Emile Schuffenecker, un collègue alsacien qui, comme lui, s'est découvert et qui partage la même passion pour la peinture. Ensemble ils peignent des études et fréquentent le dimanche l'académie Colarossi, les musées et les expositions entre autres la première exposition des Impressionnistes. C'est là où il a l'occasion de découvrir le groupe impressionniste, qui étaient en train de révolutionner le genre de paysage par l'utilisation d'une palette exclusivement claire, par une manière plus libre, et le choix de points de vue moins conventionnels. Le lien qui unit Gauguin à l'art et, avant tout à la peinture impressionniste, apparaît après sa rencontre avec Pissarro. Le « patriarche » de l'impressionnisme, décèle très vite le talent et la passion du jeune amateur. Gauguin passe ses loisirs à peindre chez Pissarro à Pontoise, à côté de son maître. Pissarro lui présente aussi Cézanne et Degas pour lesquelles il gardera un grand respect. De plus en plus il se consacre à l'art et expose avec les Impressionnistes en 1881 et 1882.

Toute sa vie, Gauguin restera fidèle à la leçon fondamental de l'impressionnisme: refuser les schémas conventionnels approuvés mais inertes et ne se fier qu'à sa propre expérience visuelle. C'est pourquoi il s'imprégnera pendant des heures de l'atmosphère

d'un lieu nouveau, que ce soit Rouen ou la Bretagne , Copenhague ou Arles, la Martinique, Tahiti ou la Dominique. A la base de sa synthèse ou de son symbolisme, on retrouve toujours une méthode analytique issue de l'impressionnisme. Gauguin a bien connaissance de la technique impressionniste.

La voilà: couleur posée par petites touches fragmentées, enchevêtrement des couleurs différentes sur la toile même, suppression des bruns et des noirs, exécution rapide, presque toujours sur le motif, à l'extérieur. Gauguin maîtrise parfaitement cette technique comme le démontre un grand nombre de ses toiles qui permettent de distinguer dans son oeuvre sa période impressionniste. C'est le cas des vues des quartiers près de la rue de Cárcel où il habite, des pay­sages exécutés dans les environs de Pontoise, des portraits de sa femme et de ses enfants.

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En janvier 1883, l'Union Générale fait faillite. Gauguin perd son emploi et décide de se vouer totalement à la peinture. Il s'installe alors avec sa famille à Rouen, à la fois pour suivre l'exemple de Pissarro et parce que la vie y est moins chère qu’à Paris. Mais ses toiles se vendent mal et les économies de la famille fondent rapidement. Enfin il déménage à Copenhague pour chercher un appui auprès de la famille de sa femme. Mais le séjour à Copenhague est un désastre־financier, familial et artistique. Après peu de temps il quitte sa famille et retourne en France.

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Poussé par les circonstances, Gauguin va devenir un artiste, comme si le destin l'obligeait au dur choix de la solitude. Il est condamné à réussir et il va conquérir une place dans l'art.

En Bretagne et ailleurs

Depuis longtemps Gauguin rêve de s'installer à la Bretagne pour faire des tableaux et pour vivre économiquement. A la fin du juin 1886 il arrive au joli village de Pont-Aven. Ce petit port de Finistère accueille depuis une vingtaine d'années de nombreux peintres.

Son séjour à Pont-Aven n'est pas seulement dû à des raisons économiques. Il est également en quête d'une terre aux traditions populaires vivaces où il peut puiser son inspiration. Plus tard il écrira: « J'aime la Bretagne, j'y trouve le sauvage, le primitive. »[4]) Pont-Aven sera un lieu de rencontres, de réflexions et de travail pour Gauguin.

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C'est là, dans la pension Gloanec où logent de nombreux peintres. Il y rencontre notamment le jeune Emile Bernard et Charles Laval qui devient son plus fervent disciple. La forte personnalité et les ambitions artistiques de Gauguin précèdent sa propre révolution picturale et entraînent déjà les autres Comparé aux autres artistes, Gauguin est encore un représentant de l'avant-garde parisienne - « un impressionniste » . L'influence impressionniste est encore reconnue dans les premières œuvres, comme « Les Lavandières à Pont-Aven ». Ce tableau est traité à la manière de Pissarro avec les petites touches de couleur juxtaposées. Lorsqu’il peint les femmes bretonnes, avec leurs coiffes blanches typiques, sa production picturale évolue et il commence à peindre de nouvelle manière.

Dans « la Danse des quatre Bretonnes » on sent bien le génie naissant de Gauguin. Cette œuvre est la plus importante de cette période de par sa mise en page inhabituelle et son style novateur. Les coiffes blanches deviennent un pur motif décoratif: un certain mystère apparaît dans les gestes et les regards détournés.

Son désir d'exotisme pousse cependant Gauguin à partir avec le jeune peintre Charles Laval pour Panama, puis la Martinique. Dans une lettre à son épouse, Gauguin explique les circonstances de son départ.

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Ce séjour, qui se termine malade, lui permet de peindre ses premiers superbes paysages exotiques. Ce paradis tropical est pour Gauguin une révélation. Sa palette s'enrichit de couleurs nouvelles éblouissantes. Il se rend compte, que la nature peut être regardée avec d'autres yeux que ceux d'un Impressionniste. Le soleil tropical offre de nouvelles possibilités de transmission de la lumière, de l'espace, des volumes et des rapports chromatiques. Gauguin déclare à Schuffenecker : « Je n'ai jamais eu une peinture aussi claire, aussi lucide, avec autant de fantaisie. »[6], Le tableau « Végétation tropicale »

montre la nature luxuriante de Martinique qui étonne Gauguin et lui donne l'impression d'être au paradis. Cette toile représente la baie de Saint-Pierre et la montagne Pelée. La ville est cachée à dessein par une végétation luxuriante pour donner l'impression d'une nature vierge et sauvage.

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Végétation tropicale, 1887 Huile sur toile, 116 X 89cm National Gallery of Scottland, Edimbourg

[...]

Final del extracto de 27 páginas

Detalles

Título
Paul Gauguin. Un precurseur de la peinture moderne
Curso
Leistungskurs Französisch - Facharbeit
Calificación
1,5
Autor
Año
2001
Páginas
27
No. de catálogo
V434440
ISBN (Ebook)
9783668765092
ISBN (Libro)
9783668765108
Tamaño de fichero
6809 KB
Idioma
Francés
Palabras clave
Paul Gauguin, moderne Malerei, peinture moderne, Impressionismus, Tahiti, Expressionismus, Bretagne, Malerei, Kunst, Provence
Citar trabajo
Florian Hanusch (Autor), 2001, Paul Gauguin. Un precurseur de la peinture moderne, Múnich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/434440

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