Quel(s) outil(s) d’évaluation pour le travail d’endurance en football? Etude de deux tests de terrain «Le test continu "Vameval" et le test intermittent-navette "I-N45/15"


Elaboration, 2018

15 Pages


Excerpt


Introduction :

En effet leL’endurance est une qualite physique tres importante dans la majorite des sports. Elle constitue un des facteurs determinants dans certains sports individuels tels que le marathon, le cyclisme, la course de fond et demi-fond puisque les pratiquants de ces disciplines ont souvent des vo2max tres importants. Elle est aussi consideree comme un parametre fondamental dans les sports collectifs comme le football ou le joueur professionnel possede des valeurs de VO2 max situees entre 60 et 66 ml.min-1.kg-1 selon le niveau des joueurs et leur poste de jeu.

football moderne requiert d’avantage de force de rapidite et d’endurance puisque l’analyse de ce sport de ballon nous montre que le joueur professionnel parcourt, lors d’une rencontre, des distances situees entre 8 et 13 km sur le plan quantitatif et sur le plan qualitatif. Ces joueurs effectuent 1110 et 1200 actions dont 200 sont intensives et auxquelles nous ajoutons 400 changements de direction, 200 a 400 metres de course arriere et 30 a 40 sauts (Bangsbo 1994, Verheijen 1998, Laia et al. 2009). Toutes ces donnees montrent l’importance d’avoir une solide base d’endurance qui permet au footballeur de mieux repeter ces efforts intenses, de pouvoir realiser des bons choix tactiques et des gestes techniques reussis avec le minimum de perte de l’intensite de jeu entre le debut et la fin du match malgre la pression adverse.

Ceci nous pousse a considerer a l’instar de plusieurs auteurs, le football comme un sport intermittent dont la contribution de chaque processus energetique depend de la nature des exercices, de leur duree, de la nature et la duree de la recuperation, des differents postes de jeu, du niveau des joueurs, de leur age, etc.

Il nous semble que tous les processus energetiques interviennent lors d’une rencontre sportive a des proportions differentes et que le processus aerobie reste un facteur determinant dans la preparation du footballeur et des pratiquants des sports de ballon en general car il permet aux joueurs de repeter autant d’actions intenses et tres intenses a la fin de la partie au meme rythme qu’au debut et de s’exprimer avec autant d’efficacite durant tout le match.

Et c’est pour cette raison que l’amelioration de cette qualite physique specifique a la discipline sportive demande une reflexion et requiert une methodologie adequate a ses objectifs. Differentes methodes permettent de la developper et de l’optimiser selon Dellal (2008). Pour chaque methode existe un outil devaluation sur lequel, le preparateur physique peut se baser pour determiner les capacites de ses joueurs et planifier son travail. Ces outils sont nombreux ; ils donnent des resultats differents et doivent etre choisis selon l’objectif vise.

Mais avant d’exposer ces outils de terrain nous passeront en revue cette notion d’endurance et ses specificites

L’endurance :

La notion d’endurance, du fait de sa variete et de son interet sur la performance physique, suscite un grand debat. Elle est conque de differentes faqons suivant le facteur pris en consideration par le scientifique pour la definir. Selon Vrijens (1991), "c’est la capacite de maintenir un travail dynamique ou statique le plus longtemps possible".

En fait c’est une qualite physique qui permet au sportif de maintenir un rythme convenable et une execution gestuelle efficace avec aisance durant toute l’activite. Les chercheurs distinguent entre l’endurance generale et l’endurance specifique dans toute preparation a une discipline sportive.

L’endurance generate et le travail continu :

Elle ne revet aucun aspect specifique et peut aussi etre appelee endurance de base. Elle depend essentiellement du developpement du systeme cardio-vasculaire et des possibilites d’echange peripherique de l’oxygene au niveau musculaire (Vrijens, 1991).

Elle consiste, le plus souvent, a effectuer une course continue a des intensites variees entre 50% et 85% de la VMA d’un test continu, comme le Vameval, le Leger et Boucher, selon l’objectif recherche (endurance fondamentale, capacite aerobie) (Dellal, 2013).

Ce type d’entrainement situe generalement a la reprise de la saison ou pendant la treve hivernale, est indispensable lors de la preparation physique des joueurs de football. Il permet d’avoir des modifications immediates sur le plan structural (organique) et fonctionnel. Dans le cadre de l’adaptation immediate a l’effort, l’ensemble des grandes fonctions organiques modifie le niveau de fonctionnement afin de l’elever au niveau requis pour permettre une resynthese d’ATP adaptee a l’effort (Doutreloux, 2013). C’est donc une phase dans laquelle on doit developper les structures favorisant l’endurance et faciliter leur utilisation au maximum.

Cette phase de preparation est, toutefois, necessaire. Elle constitue une base importante pour le travail ou la phase suivante. Elle permet d’optimiser le travail au sein d’autres facteurs physiques de la performance du footballeur en realisant des efforts d’intensite maximale autant de fois sans baisse de performance ou des gestes techniques avec aisance durant tout le match.

L’endurance specifique et le travail intermittent :

C’est la fonction d’autres qualites telles que la force, la capacite anaerobie, l’endurance musculaire, l’endurance vitesse et surtout la coordination neuromusculaire (technique) de chaque discipline sportive (Vrijens, 1991). Selon Weineck (1990), elle se limite a la forme specifique d’une activite sportive donnee.

Ces dernieres annees, l’analyse des efforts physiques realises lors d’un match de sport ballon tel que le football retient l’attention de plusieurs chercheurs. Cette approche d’analyse directe des contraintes energetiques de la competition associe l’investigation biologique et l’analyse des efforts (quantite et qualite) et mene a l’elaboration des contenus d’entrainement qui visent a reproduire les charges specifiques du match.

La majorite de ces etudes montre qu’il s’agit bien des efforts d’intensites variables repetes lors d’une duree de 90 minutes au minimum. En general les auteurs s’accordent a confirmer les donnees suivantes : une distance totale parcourue par le footballeur estimee entre 8 et 13 km par match, une frequence cardiaque moyenne situee entre 72% et 93% de la frequence cardiaque maximale (Fc max) (Dellal, 2008), une variation de la Fc entre 150 et 190 bpm (Bangsbo, 1994), des concentrations d’acide lactique entre 6 et 10 mmol/l (Bangsbo, 1994 ; Ekblom, 1986), des sprints repetes entre 20 et 30 fois selon le poste occupe (Rampinini et al. 2007) ou une valeur comprise entre 0,5km et 0,9km de distance parcourue en sprint par match avec des distances maximales de sprint avoisinant les 60m selon les postes des joueurs (Verheijen, 1998), des sauts, des tacles, des duels, des changements de direction, autant de facteurs qui qualifient l’effort produit lors d’un match de football d’intermittent qui respecte des structures de jeu : 5s/5s, 5s/10s, 10s/10s, 10s/20s, 15s/15s et 30s/30s. Lors de ce genre de travail, la frequence cardiaque mobilise un haut pourcentage de VO2 max. elle presente une grande similitude avec celle relevee en match de football. L’alternance des temps de travail et de recuperation doit etre adaptee a l’age, au niveau, au poste des joueurs et a l’objectif recherche par l’entraineur.

Ce type de travail permet une sollicitation importante du metabolisme alactique, une faible intervention de la glycolyse anaerobie et l’amelioration de l’endurance aerobie specifique du footballeur, essentielle a la recuperation au cours des arrets de jeu et des periodes de moindre intensite. Les taches technico-tactiques motivent les joueurs et repondent aux exigences physiologiques specifiques de la competition (Petit, 1989).

Le travail intermittent succede au travail continu ; il le complete et permet une sollicitation mixte a la fois aerobie et anaerobie. Selon Cometti (2005) et Dellal (2013), cette methode de travail est interessante car elle correspondrait a l’activite du joueur au cours d’un match. En comparaison avec le travail continu, elle permet une accumulation de lactate moindre, une sollicitation a des intensites plus elevees, une augmentation de la duree du travail, une hausse du temps de reaction et des structures physiologiques (enzymes oxydatives).

Les efforts intermittents se caracterisent, selon Dellal (2013), par la duree et l’intensite de travail, la nature et la duree de recuperation (passive, active ou semi-active), la nature de l’effort (travail en ligne, avec changement de direction, integrant un travail de motricite ou un travail technique, travail classique ou compose, etc..), la duree et le nombre de blocs et les ratios entre temps de travail et temps de recuperation.

Les effets du travail intermittent :

Pour Cometti (2005), le travail intermittent correspond plus a l’effort du joueur de football que le travail continu. Selon cet auteur, les etudes montrent que la Fc monte pendant l’effort et qu’elle n’a pas le temps de redescendre pendant le repos, elle se stabilise en plateau, il s’agit donc bien d’un effort d’endurance. De plus les muscles se reposent localement pendant le trotting, ce qui permet une sollicitation des fibres rapides lors de l’effort suivant et une meilleure qualite de travail. On peut dire que l’intermittent permet de travailler l’endurance et la qualite musculaire, il nous en donne donc plus que le travail continu. Cet auteur distingue trois niveaux du travail intermittent que nous pouvons classer en deux categories : le travail intermittent classique a base uniquement de course (tres vite ou a VMA) et le travail intermittent compose a base de course et de musculation (avec ou sans charge).

Pour comprendre encore mieux l’intermittent, Reiss et al. (2013) ont consacre toute une page qui resume les differentes recherches concernant ce sujet dont voici une partie :

Edgerton et al. (1975) et Essen (1978) indiquent que les fibres lentes sont majoritairement recrutees pendant l’effort continu alors que les fibres lentes et rapides sont recrutees pendant l’effort intermittent.

Essen (1978) indique egalement que pour un effort correspondant a 100% de VO2 max, en continu, les sujets sont epuises en quelques minutes, alors qu’ils peuvent soutenir une heure d’effort en 15s/15s. L’auteur indique une accumulation plus importante de lactate et un taux d’utilisation plus eleve de glycogene pendant l’effort continu alors que le taux d’utilisation des lipides est plus eleve pendant l’intermittent. Lors de ce travail, la contribution plus importante des processus aerobie serait due a la reserve d’O2 de la myoglobine.

Christenssen et al. (1960) remarquent que pour des intensites superieures a vVO2 max, les intermittents courts peuvent etre realises sans production de lactate excessive du fait de la decharge d’O2 de la myoglobine pendant l’effort et de sa recharge pendant la recuperation.

Manno (1992) montre que si l’intensite depasse 90% de la VMA, les fibres rapides se trouvent egalement sollicitees.

Idir et al. (2001) montre une meilleure repartition de la fatigue pendant l’intermittent.

En 1977, Essen et al. ont compare des efforts 15s/15s (15s a 100% de la VMA) avec un effort continu correspondant a la meme intensite (50% de la VMA). Ils ont constate que les taux de lactates demeurent identiques pour une periode d’effort de 1 heure. Cependant, alors que les taux de PCr et ATP restent relativement stables dans l’effort continu, les valeurs fluctuent pendant l’exercice intermittent. Apres 5min d’effort, a la fin d’une periode de 15s, le taux de PCr represente 40% de la valeur de repos, et 70% a la fin de 15s de recuperation. Les auteurs indiquent egalement une modification du type de fibres recrutees.

Le travail intermittent en ligne. l’intermittent-navette et la fatigue :

L’impact physiologique engendre par la course durant les exercices intermittents en ligne (Zavorski et al., 1998) serait nettement inferieur a celui engendre par des changements de direction lors des exercices intermittents en navette (Thompson et al., 1999 ; Mac Gregor et al., 1999). A une meme intensite, la principale distinction se situerait au niveau de la composante peripherique de la fatigue, la lactatemie etant plus elevee (Bisciotti et al. 2000) lors d’un exercice intermittent en navette. Dans le cas des exercices intermittents en ligne, bien que les resultats indiquent la predominance de la composante peripherique de la fatigue, la composante centrale de la fatigue resterait significative et complementaire dans la performance d’un athlete de sport collectif (Dupont et al., 1999).

La comparaison entre les exercices intermittents effectues en ligne et ceux effectues en navette est tres importante au niveau du cout energetique engendre par les changements de direction lors d’exercices intermittents navettes (Dellal et al., 2004) a permis de relever une importante utilisation des phospho-creatines (PCr) et une importante couverture energetique de la glycolyse anaerobie et une hausse de la lactatemie lors d’exercices intermittents navettes (Essen et al., 1977 ; Dellal et al., 2004). Un exercice intermittent navette a 100% de la VMA en 30s/30s et plus anaerobie qu’un meme exercice a la meme intensite en intermittent en ligne. Le travail intermittent est une sollicitation mixte anaerobie et aerobie (Thibault, 1996 ; Gaitanos et al., 1993 ; Lacour et al., 1992 ; Christensen et al., 1960).

Relation entre l’endurance generate et l’endurance specifique :

Il existe une relation directe entre l’endurance generale et l’endurance specifique, toutes les deux sont indispensables lors de la preparation a la performance sportive. Elles se completent. Le developpement de l’endurance generale, selon Vrijens (1991) doit toujours se faire en fonction de l’endurance specifique. Il est par consequent primordial de definir, dans chaque cas, les relations existant entre ces deux qualites en fonction de la discipline sportive. En effet, le transfert progressif de l’endurance generale vers l’endurance specifique devrait se realiser facilement.

Pour avoir un transfert positif, il est important d’avoir une transition graduelle des precedes generaux aux precedes specifiques et de competition. Ou en une transition graduelle des efforts aerobies de longue duree vers des efforts anaerobies a intensite elevee (Martin 1979). Ceci rejoint parfaitement la classification de Cometti (2005) qui conseille de bien travailler la condition physique en commenqant par des exercices generaux souvent eloignes des conditions de jeu mais qui servent a ameliorer les qualites physique de la discipline sportive, des exercices orientes qui rapproche un peu le joueur de l’activite specifique en lui proposant des situations dirigees et orientees vers le football et terminer par des exercices specifiques qui respectent plus precisement les conditions de jeu ou de la competition.

L’objectif premier de l’entrainement, selon Vrijens (1991), consiste a augmenter de faqon systematique et continue le volume de l’entrainement. Quand ce niveau d’entrainement optimal est atteint par des precedes generaux comme la course continue ou le footing, une augmentation du volume d’entrainement a intensite constante n’aura plus aucun effet sur la performance maximale. Il faut alors aborder la phase de transfert de l’entrainement general vers l’entrainement specifique en passant par une phase intermediate qui rapproche le joueur de l’activite pratiquee (orientee). Le transfert aise de l’endurance de base vers l’endurance specifique est determine par le rapport ideal entre l’intensite et la duree de l’effort.

Selon Dellal (2013) l’ensemble de ces methodes d’entrainement en endurance est utilise chez le footballeur professionnel. Toutefois, l’utilisation privilegiee de l’une ou l’autre depend du moment de la saison (pre-saison, treve, periode de competition, periode de transition), des objectifs definis par le club et l’entraineur, de la methode de travail du preparateur physique, etc. Il est important d’associer les sollicitations tout au long de l’annee. La variation entre travail continu et efforts intermittents est indispensable. Chaque methode de travail developpe ou sollicite des qualites physiques differentes et exige des intensites par rapport a une VMA qui aura ete determinee a la suite d’un test specifique correspondant a la methode de travail et a ceux produit en competition (Nabatnikova 1974) comme par exemple le test Vameval pour l’endurance continue, le test 45/15 pour le travail intermittent et enfin le test IT 30/15 ou I-N45/15 pour le travail intermittent navette.

Les outils devaluation les plus utilises en football :

Les tests visant a determiner les valeurs de reference pour travailler l’endurance sont nombreux. Des tests rectangulaires, utilises depuis plus de 75 ans sont encore a la mode en raison de la facilite de leur mise en reuvre. Le test de Cooper de 12 minutes ou le test de Cooper de 2400m en sont des exemples. A partir des annees 80, les tests continus triangulaires ont pris la place des precedents : test progressif de Leger et Boucher (1980) sur piste et le Leger-Lambert (1982) en aller-retour sur 20m, puis le test de Brue, le Vameval ou encore le Tub II ont ete developpes (Doutreloux, 2013). Ces derniers tests sont tres utilises en milieu scolaire et en milieu sportif professionnel pour evaluer la VMA que nous appelons une VMAcontmue puisqu’elle est issue d’un test continu et qui servira ulterieurement pour le travail d’endurance continue a la reprise des entrainements au debut de la pre- saison par exemple.

Cependant, les methodes d’entrainement specifique utilisent de plus en plus le travail d’efforts intermittents pour etre plus proches des exigences physiologiques de la discipline sportive en utilisant des pourcentages de la VMAcontmue pour un travail intermittent ou intermittent navette. Certains pensent qu’il est plus important de choisir un test qui correspond a la discipline sportive comme le test Leger Lambert (1982) navette du fait des blocages et changements de direction imposes tous les 20m (Legall, 2002).Malheureusement, la VMA determinee par ce test est sous-estimee et elle donne des valeurs nettement inferieures a la valeur reelle de reference du sportif (Cazorla, 1990 ; Dupouy, 2009 ; Zerzouri, 2016).

Face a l’incoherence de ces VMA issus des tests continus pour un travail intermittent specifique aux sports ballons comme le football caracterise par la capacite a enchainer des efforts a haute intensite, differents tests devaluation specifiques a ce genre d’efforts intenses et repetes ont ete crees : le "Yo-Yo intermittent test", le "Yo-Yo intermittent recovery test", le "45/15" de Gacon, le "30/15 IFT" ou encore le "I-N 45/15". Chacun de ces tests fournit un indice de performance sur la capacite de recuperation apres des efforts a haute intensite ; ce qui permet de cibler les besoins de chaque joueur et d’orienter certaines seances d’endurance (Dellal, 2013). Ces indices, nous pouvons aussi les appeler VMA en citant le nom de leur test comme par exemple VMA1-N45/15.

Juste apres la phase de preparation physique generale, l’entraineur doit avoir des indices pour ajuster son travail intermittent ou intermittent-navette. Ces indices proviennent des tests correspondant au type d’effort programme soit un test intermittent soit un test intermittent-navette. Les valeurs de ces tests sont tres variables d’un sujet a un autre, selon sa specialite, son poids corporel, sa capacite a supporter la fatigue, sa capacite de recuperation entre les efforts intenses, etc. elles peuvent etre plus proches de celles d’un test continu comme elles peuvent en etre tres eloignees.

Dans le but d’individualiser l’entrainement et adapter l’effort a chaque joueur, nous avons besoin de donnees ou de valeurs fiables, coherentes et conformes a chaque methode d’entrainement ou type d’effort programme.

Le choix de la VMA comme critere d’entrainement et la nature de l’activite :

Nous avons deja aborde ce concept de variation des VMA. Il existe plusieurs VMA, chacune est specifique a la nature du test realise. Le test doit etre choisi suivant la nature de l’activite, l’objectif ou la methode d’entrainement, le niveau sportif de la population, l’infrastructure, la periode de la preparation physique, des conditions climatiques, autant de facteurs qui determinent le choix de tel ou tel autre protocole. Certains de ces tests sous-estiment cette valeur de la VMA alors que d’autres la surestiment (Cazorla, 1990 ; Zerzouri, 2016).Ceci est une preuve de l’interet ou de la necessite du choix de l’outil devaluation suivant l’objectif de travail ou qui correspond au rythme d’efforts de la discipline sportive.

Nous disposons de differents outils, ceux qui evaluent une VMA d’un effort dit continu (VMAcontinue), d’autres une VMA d’un effort intermittent (VMAmtermittente) ou intermittent-navette (VMAintermittente-navette) dont les valeurs et les consequences sur l’organisme sont differentes.

Selon Dellal (2008), Bangsboo (1994a, 1994b) et Verheijen (1998), les exercices intermittents sont incontournables dans le milieu du football qui est aussi une activite intermittente puisque durant tout le match le joueur enchaine effort et contre effort en effectuant differentes actions a des intensites aleatoirement differentes entrecoupees par des moments de recuperation au trot, a la marche ou a l’arret.

Ces exercices sont tous programmes par rapport a des pourcentages de la VMA. Cependant, il est important de connaitre les differentes valeurs de la "VMA" de ses joueurs puisqu’il existe une difference significative entre les VMA des differents protocoles du terrain (Zerzouri, 2016 ; Dupouy, 2009).

Un test de determination de la VMA en mode continue est tres utile pour un travail continu. Un test intermittent en ligne est tres utile et conforme pour solliciter une endurance specifique alors qu’un travail intermittent-navette conforme aux efforts rencontres dans les sports collectifs devrait utiliser un test intermittent-navette (Dellal, 2008 ; Doutreloux, 2013 ; Legall, 2002).

Dans cette etude nous avons traite les valeurs des vitesses atteintes au dernier palier de deux tests progressifs, le premier est le "Vameval" qui est un test continu et le second est le "I-N 45/15" qui est un test intermittent-navette.

L’objet de l’etude :

L’objectif de cette etude est de comparer les resultats ou les valeurs de la vitesse du dernier palier atteint par les sportifs lors de deux types de tests, l’un continu (le test Vameval),l’autre intermittent-navette (le test I-N 45/15), de voir si nous pouvons programmer le travail intermittent- navette en se basant uniquement sur les resultats d’un seul test qui est le Vameval, et enfin de verifier si les sportifs, au moment de l’arret, atteignent des valeurs maximales de leur frequence cardiaque.

Description des protocoles de l’etude :

Parmi les points communs aux deux tests :

- Test a protocole triangulaire.
- La vitesse est imposee par des « bips » sonores.
- Les sujets evalues doivent s’efforcer de passer devant chaque borne au moment meme ou est
- emis le bip.
- L’augmentation de la vitesse est de 0,5 km/h par paliers d’une minute.
- Au cours de nos experimentations, nous avons choisi de faire commencer l’ensemble des tests a 8 km/h.
- Le test se termine lorsque le sujet evalue n’est plus capable de suivre la vitesse imposee.

Le test Vameval (Cazorla 1990) :

C’est un test qui se deroule sur une piste d’une longueur egale a un multiple de 20m (sur un terrain de football ou une piste d’athletisme). L’epreuve consiste en une course dans laquelle la vitesse augmente de 0,5 km/h toutes les minutes. Cette vitesse est reglee au moyen de « bips » sonores qui regulent l’allure sur les plots. L’epreuve se termine quand le sportif ne peut plus suivre le rythme impose, c’est-a-dire s’il est plus de 2 fois consecutivement en retard de plus de 2m au passage des plots. Le dernier palier et la duree soutenue dans ce palier vont permettre notamment d’evaluer la VMAvameval du sportif. Ce test permet egalement d’estimer la frequence cardiaque maximale du joueur, c’est-a-dire la plus haute valeur de frequence cardiaque relevee au cours de ce test (Dellal, 2013).

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Le test I-N45/15 (Zerzouri 2016) :

C’est un test intermittent-navette permettant de fournir des informations sur la capacite du joueur a enchainer des efforts a haute intensite. Le test est constitue de periodes de courses d’effort d’une duree de 45 secondes, suivis par des periodes de recuperation de 15 secondes (passives). Durant les periodes d’efforts, le sportif doit effectuer des allers-retours sur une distance minimale de 20m en gardant un rythme donne par les « bips » sonores. C’est un test intermittent et navette progressif avec une incrementation de la vitesse de course toutes les minutes de 0,5 km/h en augmentant la distance de 1,25 m par trajet c’est-a-dire 6,25m par palier.

La duree des trajets ne change pas ; elle est toujours de 9s, par contre la distance augmente a la fin de chaque palier. La vitesse de course du debut du test est de 8km/h. les longs « bips » designent un changement de direction et lors du double « bip », les sujets cessent de courir et attendent le debut du palier suivant. Ce test permet lui aussi d’evaluer la VMA1-N45/15 et d’estimer la frequence cardiaque maximale, c’est-a-dire la valeur maximale atteinte par le joueur lors du dernier palier (Zerzouri, 2016).

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Une partie du terrain de football pour la realisation du test I-N 45/15

Caracteristiques de la population de l’etude :

Nous avons compare les valeurs de la VMA chez une population composee de 35 sujets au total dont 10 athletes, 10 sportifs occasionnels et 15 footballeurs. Les athletes et les footballeurs sont affilies a des clubs ou ils pratiquent leur activite sportive a une frequence de trois fois par semaine. Par contre les sportifs occasionnels disposent d’une liberte de pratique irreguliere. Notre echantillon est situe a une moyenne d’age de 17,97 ± 187 ans, avec une taille moyenne de 178,28 ± 6,52 cm et d’un poids moyen en Kg de 64,03 ± 7,92.

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Tableau1 : Donnees anthropometriques de l’echantillon de l’etude

Les lieux de l’etude :

Nos experiences se sont deroulees dans deux lieux differents : pour les footballeurs, nous les avons passees sur un terrain de football synthetique et pour le reste (athletes et sportifs occasionnels), sur une piste d’athletisme en tartan.

Le materiel utilise :

- Un pese-personne pour determiner le poids du corps des sujets.
- Un metre pour mesurer la taille des sportifs gradue en mm.
- L’enregistrement sonore du test intermittent-navette 45/15 (Zerzouri 2016) pour determiner la VMA des sujets.
- L’enregistrement sonore du test Vameval (Cazorla1990) pour determiner la VMA des sujets.
- Un cardiofrequencemetre de marque Polar m400 pour relever les frequences cardiaques maximales, de repos et de recuperation.
- Des cones, des plots, un double decametre, un sifflet et un haut parleur.

Deroulement des experiences :

Nous avons realise cette etude durant deux semaines. Le deroulement des epreuves s’est fait selon la disponibilite des sujets, le lieu (la piste d’athletisme ou le terrain de foot), le temps (climat). Certains avaient deja subi le test Vameval alors que d’autres venaient juste d’arriver pour la premiere fois lors du passage du test I-N45/15, etc. On n’avait aucune preference pour passer tel ou tel test. Nous avons veille a ce que les conditions climatiques et logistiques de passage des tests soient similaires autant que possible.

Etude statistique :

Nous avons utilise le coefficient de correlation (r) pour comparer les Fc max des differents tests et nous avons aussi utilise le test "t" de Student pour etudier les differences entre les tests et en particulier les « VMA » de chaque test.

Résultats, analyses et interprétations :

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Tableau2 : Resultats des tests

Nous utilisons la Fc max comme indice de comparaison entre les deux tests. Nous constatons que la valeur moyenne de la Fc max du test Vameval est de 196,25 ± 11,77 battements par minute (bpm) et celle du test I-N 45/15 est de 197,42 bpm. Le coefficient de correlation de ce facteur (Fc max) est de 0,94 c’est-a-dire qu’il existe une excellente correlation entre les deux tests de terrain ; le test Vameval et le test I-N 45/15. Cette frequence cardiaque monte de faqon progressive lors du test I­N 45/15malgre les phases de pause jusqu’a l’atteinte de la Fc max et ceci de la meme maniere que le test continu. Nous constatons que les sujets atteignent a peu pres les memes Fc max lors de leurs derniers paliers dans les deux tests. On peut dire que des que le sportif atteint sa Fc max lors d’un test triangulaire comme dans ces deux tests, il ne peut plus continuer la course a ce rythme et encore moins a un rythme plus eleve et la vitesse atteinte a ce dernier palier est nommee VMA. Selon Billat (1991) a VMA, la Fc est egale a la Fc max. Et selon Reiss et al. (2013), lors du test Vameval, la frequence cardiaque maximale obtenue a la fin du test doit etre la Fc max reelle du sportif. Donc nous pouvons compter sur la fiabilite de cet indice pour l’etude comparative.

Concernant les vitesses atteintes par les sujets au dernier palier de chaque test, nous constatons qu’elles presentent une difference tres significative (t = 3,44-05 ). La difference moyenne est estimee a 0,52km/h entre les deux tests chez l’ensemble de notre echantillon. Les differences individuelles sont tres variables, allant de -05 km/h chez certains qui ont realise des valeurs de VMAvameval superieures a celles de VMA1-N45/15 de ± 0,5 km/h jusqu’a des valeurs superieures a +2km/h chez ceux qui ont realise des VMAvameval superieures a celles de VMA1-N45/15 de 2,3km/h. Nous constatons aussi que certains sujets ont realise la meme vitesse maximale dans les deux tests ;ce qui nous pousse a la prudence dans la programmation des charges d’entrainement en choisissant le test adapte au mode de travail. Nous savons que lors d’un test intermittent ou intermittent-navette les valeurs de la VMA sont surestimees par rapport a celle des tests continus en ligne et en navette (Zerzouri, 2016 ; Dupouy, 2009). Ceci peut etre justifie par une importante participation des phospho-creatine (PCr) et une importante couverture energetique de la glycolyse anaerobie lors des tests intermittents navette en plus du role que joue la recuperation lors des temps d’arret pour restaurer une partie des reserves d’O2 de la myoglobine (Fox et al. 1984) ce qui correspond parfaitement au rythme et genre des efforts fournis dans certains sports collectifs comme le football, le rugby, etc.

Exemple de planification d’un travail intermittent sur base de 2 tests differents

Si, pour faire un travail intermittent-navette du type 10s/10s a 105% de laVMAvamevai comme le font la plupart des entraineurs, nous prenons 3 sportifs qui ont tous realise une meme VMAvamevai selon le dernier palier atteint lors du test Vameval a 15km/h, a 105% de cette VMA, nos joueurs doivent traverser une distance de 43,75m en aller-retour en 10 secondes.

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Tableau3 : Comparaison entre la vitesse estimee et la vitesse reelle d’un travail intermittent-navette

Les memes sujets ont realise des VMA1-N45/15 tres differentes. Nous constatons que lors de ces efforts le seul sujet qui se trouve a sa vraie charge de travail est le sujet (S2). Par contre les deux autres sujets doivent courir une distance de 41,67m pour le sujet (S1) et une distance de 45,83m pour le sujet (S3). Donc meme si les 3 sujets presentent la meme valeur de la VMAvameval lors d’un test continu, les faire courir a la meme intensite ; c’est-a-dire a la meme charge externe lors d’un travail intermittent- navette risque de sous-estimer ou, au contraire, surestimer la charge imposee aux joueurs car ces derniers produisent un rendement energetique different lors des blocages et changements de direction suivant leur surcharge ponderale, leur technique d’appui, etc. Donc il est peu probable que des sportifs ayant la meme VMA en continu puissent courir a la meme charge interne lors d’un travail intermittent- navette car, selon Gacon (1992) chacun a son propre systeme cardio-vasculaire, issus d’une histoire et d’une heredite differentes.

Conclusion :

Le choix d’un outil devaluation d’une qualite physique doit etre motive par plusieurs facteurs dont la pertinence qui, selon plusieurs chercheurs, doit etre le souci majeur d’un entraineur. "Est-ce que le test mesure bien la valeur que je souhaite obtenir, a la discipline sportive analysee ?", doit-il toujours se demander (Reiss et al., 2013). Peut-on programmer un test de detente horizontale dont les resultats serviront plus tard a planifier un travail individualise de detente verticale ?. Le choix d’un test se fera aussi en fonction de la nature de l’exercice qu’on veut planifier, de la nature des efforts de la discipline sportive, le public cible, etc (voir schema ci-dessous). L’etude de ces deux tests, le premier continu (Vameval) et le second intermittent-navette (I-N 45/15), nous montre que nous mesurons deux types de vitesses differentes puisque chacune correspond a la nature de l’effort sollicite malgre une correlation tres significative entre les deux outils d’evaluation au niveau de la Fc max.

Le test continu "Vameval" nous donne des valeurs de la vitesse atteinte au dernier palier VMAvameval inferieures a celles du test intermittent-navette "I-N 45/15" pour les memes sujets. Cela nous montre que le choix du premier test permet de programmer des efforts de type continu et que le second sert a planifier des efforts de type intermittent car les valeurs de la vitesse de ce dernier qu’on ne peut planifier que dans des exercices de type effort/contre-effort (travail/recuperation) sont elevees. En nous referant aux donnees d’un test continu, nous avons montre sur base des resultats de notre etude, que la planification d’une intensite d’un exercice intermittent-navette est fort differente d’une planification de ce meme genre d’exercice basee sur les donnees d’un test intermittent-navette. C’est- a-dire, lors d’un travail intermittent-navette, en utilisant les valeurs d’un test continu, nous risquons, pour des joueurs de meme VMAcontinue, de mettre certains dans des conditions fortement anaerobiques alors que les autres sollicitent la filiere aerobie.

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Organisation chronologique du travail d’endurance en football etabli par Dellal et Grosgoerge (2006), modifiee par Zerzouri.

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Excerpt out of 15 pages

Details

Title
Quel(s) outil(s) d’évaluation pour le travail d’endurance en football? Etude de deux tests de terrain «Le test continu "Vameval" et le test intermittent-navette "I-N45/15"
Author
Year
2018
Pages
15
Catalog Number
V454194
ISBN (eBook)
9783668862012
ISBN (Book)
9783668862029
Language
French
Keywords
quel, etude, vameval, i-n45/15
Quote paper
Docteur en Éducation physique Said Zerzouri (Author), 2018, Quel(s) outil(s) d’évaluation pour le travail d’endurance en football? Etude de deux tests de terrain «Le test continu "Vameval" et le test intermittent-navette "I-N45/15", Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/454194

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