La politique linguistique sous protectorat allemand au Cameroun (1884-1916). Une germanisation échouée?


Elaboración, 2018

18 Páginas, Calificación: 2.8/4


Extracto


TABLE DES MATIÈRES

RESUME

METHODE

DÉFINITIONS DES TERMES

Introduction
Bref aperçu de l’allemand au Cameroun
Le «too early» contact avec les Anglais sur la côte camerounaise
De relations anglo-Duala à l’expansion de Pidgin English
Le statut de langues l’administration allemande
Influence orthographique de l’anglais sur l’usage de l’allemand

Conclusion

Bibliographie

RESUME

Ce travail est une réflexion méthodique et exploratoire relative à l’échec de l’implémentation de la langue et de la culture allemandes (la germanisation) au Cameroun pendant la période coloniale de 1884 à 1916, période pendant laquelle le Cameroun sur tous ses plans: politique, social, éducatif, militaire etc, était dominé par le (Reich). Partant de l’expérience de toute colonisation en Afrique et dans le monde et de l’effet probant et indélébile que le condominium anglais et français et ce, en un laps de temps, a laissé et imprimé comme trace ineffaçable au Cameroun dans tous les sphères socioculturels et politiques, à savoir: l’instauration, l’implémentation et le développement des langues française et anglaise, qui sont vite devenues langues officielles par la suite, l’acculturation des Camerounais au détriment de leurs propres langues et cultures etc. En ayant un regard retrospectif dans l’histoire, pour quelle(s) raison(s) et par quel(s) mécanisme(s) l’Allemagne aussi, première puissance à s’installer sur la terre camerounaise n’a-t-elle pas laissé de telles traces pendant 32 années qu’a duré son Protectorat au Cameroun? Quelle était la politique linguistique et éducative allemandes au Cameroun au point où même la langue qui est moyen basique de communication et d’interactions quotidiens entre les peuples et les hommes, ne s’est-elle ni instaurée ni laissée de traces en comparaison avec le français et l’anglais ? En quelles langues se déroulaient les enseignements, l’instruction, l’éducation à l’école et les correspondances administratives pendant ladite période? L’Allemagne avait-elle une motivation linguistique et culturelle (la Germanisation) au Cameroun pendant son protectorat? Quels en étaient les facteurs internes et externes de la démotivation pour la Germanisation du pays protégé (Schutzgebiet) ?

METHODE

Pour mener à bien ce travail, il convient de proceder à une étude diachronique et dialectique des archives de Fonds Allemands qui sont constitués des actes administratifs, des journaux et des magasines, des rapports, clauses et contrats administratifs et commerciaux qui se trouvent aux archives nationale de Yaoundé. Ces documents constituent le corpus de notre analyse, laquelle est en guise de Méthodologie, essentiellement historique, c’est-à-dire, qui consiste d’aprés Mathieu Guidére, à remonter le cours de l’histoire afin de reconstituer les milieux et les événements passés. Cette Méthode de recherche, souligne t-il, est une reconstitution intellectuelle qui passe par la représentation virtuelle des époques révolues, celle qui est bien circonscrite ici comprise entre 1884 -1916 où le Cameroun fut sous l’administration allemande. Cette analyse historique des documents autant sur les phénoménes conjoncturels que structuraux et sur la politique linguistique allemande pendant la période dite administration coloniale allemande au Cameroun, permettra à la fois de comprendre le fonctionnement socio-politique et culturelle du (Reich Allemand) et en même temps de questionner l’emprise culturelle et linguistique allemande au Cameroun pendant cette période (1884-1916). Autrement dit, il s’agira ici d’apporter des tentatives de réponses à la question: la Germanisation du Cameroun avait-elle eu véritablement lieu et vite effacée par les Anglais et les Français une fois au Cameroun ou bien avait-elle ratée dès le début de l’expansion allemande dans le (Schutzgebiet)? S’agissant de cadre théorique, étant donné que le présent travail s’inscrit à la fois dans le champ sociolinguistique, car devant étudier et questionner la vitalité et le management d’une langue à une époque donnée dans le temps et dans l’espace, et le champ didactique des langues étrangeres, il faudrait également se pencher sur deux théories qui sous tendent l’apprentissage de langues étrangéres. Il s’agit de l’approche Behavioriste et de l’approche communicative.

La théorie ou l’approche communicative (kommunikativer Ansatz/ommunikative Kompetenz) en allemand, dans l’apprentissage des langues étrangères s’est développée vers les années 70 dans le cadre de la didactique de langues s’occupant de l’apprentissage et de l’enseignement de celles-ci et de l’étude de ce processus en même temps. Son rôle est la définition, l’explication et l’optimisation de processus d’apprentissage et de l’enseignement dans le contexte de cours de langues. Cette discipline s’est développée généralement en espace germanophones vers 1830 et à partir de cette époque, les nouvelles disciplines deviennent des matières d’enseignement à part entière dans les collèges et lycées.

DÉFINITIONS DES TERMES

Politique linguistique: D’après le dictionnaire électronique Wikipedia1, on appelle politique linguistique, aménagement de la langue ou aménagement linguistique, toute politique conduite par un Etat ou une organisation internationale à propos d’une ou plusieurs langues parlées dans les territoires relevant de sa souveraineté, pour en modifier le corpus ou le statut, généralement pour en confronter l’usage, parfois pour en limiter l’expansion, ou même œuvrer à son éradication. Et quand à Hadumod Bussman, il la definit comme étant:

Politische Massnahmen, insbesondere in multilingualen Staaten, die auf die Einfuhrung, Entwicklung und Durchsetzung einzelner Sprachen zielen wie zum Beispiel Anerkennung von Amts- und Arbeitssprachen in internationalen Organisationen oder Regelungen fûr en muttersprachlichen Unterricht von Einwanderergruppen 2

Carola Surkamp (Hrsg) , de son coté aussi pense que la politique linguistique revoit à:

Der Terminus (Sprachenpolitik) richtet sich auf wei Große Bereiche: auf den politischen Umgang mit der Landessprache bzw. den Landessprachen im Innern und nach Außen (mitunter auch Sprachpolitik genannt) sowie auf den politischen Umgang mit fremden Sprachen (etwa im Bildungswesen). Der Begriff wird im Kontext nationaler und übernationaler Bestrebungen und Festlegungen benutzt sowohl in historischer Perspektive (….) als auch bezogen auf die Gegenwart3.

Et malgré ces pléthores de définitions, nous retenons que la politique linguistique va de pair avec la planification et l’aménagement d’une langue donnée, laquelle politique est mise sur pied par un Etat, une institution ou organisation nationale ou internationale en vue de son introduction, son développement et sa préservation.

Germanisation: est percue ici comme étant un système politique et culturel qui tend à prôner et à faire assimiler aux autres peuples la culture et la langue allemandes, autrement dit: c’est le fait de rendre quelqu’un allemand.

Introduction

Paul Zang Zang à l’introduction de son article sur la Degermanisation du Cameroun, rappelait le constant qu’avait fait l’un des Gouverneurs allemands au Cameroun sur le statut de langue après quelques vingtaines d’années de l’administration:

Le 1er mai 1913, le Gouverneur Karl Ebermaier rend public une circulaire dans laquelle il se plaint de ce que le pidgin English (Neger-Englisch) est la principale langue parlée au Cameroun entre Européens et Africains, alors que l’allemand qui aurait dû jouer ce rôle est très peu employé. Il constate avec amertume que colons, commerçants, planteurs et Fonctionnaires se servent de l’anglais dans leurs relations avec les indigènes, quand bien même ces derniers ont fréquenté les écoles allemandes et comprennent l’allemand. Il s’étonne que depuis plus de vingt ans qu’ils sont au service du gouvernement allemand, les Indigènes ne s’expriment toujours pas en allemand, parce que tout le monde leur parle en anglais.Pour lui, cette situation était explicable dans les premières années de la colonisation. Il se refuse de l’admettre après vingt-huit années de présence allemande au Cameroun. 4

Cette observation aussi tardive qu’elle soit, rend bien compte de la volonté politique d’un administrateur colonial qui incarnant déjà en lui-même toute la Nation, de pouvoir asseoir l’héritage culturel et linguistique de celle-ci dans la colonie en guise de souvenirs, de mémoire, voire de l’emprise culturelle de cette œuvre et manœuvre internationale; et d’ailleurs cette observation aussi surprenante concernant les souvenirs culturels de l’Allemagne dans l’ancienne colonie qui est le Cameroun n’est pas unique en son genre. Contrairement au Togo où l’on note l’héritage linguistique encore visible jusqu’aujourd’hui (enseignement de l’allemand au Togo) découlant de pur contact colonial germano-togolais5, le cas du Cameroun est une surprise pour le grand public.

Bref aperçu de l’allemand au Cameroun

L’allemand est intégré dans le système scolaire comme langue étrangère (langue vivante 2) enseignée au Cameroun depuis la classe de 4ème dans les Lycées et Collèges d’enseignement Général des 8 régions francophones du pays, et les Bacheliers ayant terminé leur cycle du secondaire en suivant les cours d’allemand et souhaitant de ce fait étudier cette langue en germanistique (études de langues, littératures et civilisations germaniques) qui existe déjà dans 4 des 8 Universités d’Etat, à savoir Université de Yaoundé 1, Université de Maroua, Université de Douala et Université de Dschang (Département des langues étrangères appliquées) ou même ceux qui réussissent le concours de l’Ecole Normale après leur Baccalauréat continuent aussi dans cette même lancée au département de Langues étrangères à l’E.N.S de Yaoundé, de Bertoua ou de Maroua en tant que futurs enseignants d’allemand; Et en guise de résultats, l’Ambassadeur de la République d’Allemagne au Cameroun Dr. Hans Dieter Stell dans son discours prononcé le 05 octobre 2016 à l’hôtel Hilton (Yaoundé) à l’occasion du 26éme anniversaire de l’unité allemande révèlera qu’il y avait 200 000 élèves camerounais qui apprennent l’allemand au Cameroun. Mais seulement, dans l’esprit du grand public camerounais, l’existence de l’enseignement de l’allemand jusqu’aujourd'hui dans le system éducatif camerounais découle de la période de l’administration coloniale allemande au Cameroun de 1884 à 1916. Au cours de laquelle cette langue se serait imposée dans le Schutzgebiet dû au contact avec les Allemands (commerçants, missionnaires et administrateurs) et avec la création des écoles dans lesquelles l’allemand était enseigné. Cette hypothèse tient bien sa place lorsqu’on considère le statut de l’allemand dans ses autres anciennes colonies comme le Togo où l’allemand qui y est enseigné aujourd’hui découle du contact colonial entre l’Allemagne et ce pays. Le cas du Cameroun est tout à fait particulier et exceptionnel, le germaniste ivoirien l’a si bien relevé:

Im Gegensatz zu Togo, wo man das gute Deutschangebot auch als Resultat der guten Beziehungen zu Deutschland seit der deutschen Kolonisation betrachtet, gilt Deutsch in Kamerun nur als Erbe der französischen Kolonisation. Man kann zu dieser Schlussfolgerung kommen, denn es ist den Kamerunern bis jetzt nicht gelungen, Deutsch als Studienfach im englischen Teil des Landes einzuführen. Meines Erachtens sollte Kamerun als ehemalige deutsche Kolonie Deutsch landesweit anbieten können, wenn englischsprachige Länder, die keine deutsche Kolonie waren, dies tun. 6

Et on peut justement s’interroger à la suite de Elvis Bédi que si l’enseignement de l’allemand au Cameroun aujourd’hui était l’héritage de la colonisation allemande, c’est-à-dire: le souvenir culturel et linguistique de l’Allemagne, les deux régions du pays Nord-Ouest et Sud-Ouest (dites anglophones) n’en seraient pas épargnées du système scolaire décrit plus haut puisque l’Allemagne administrait tout le Cameroun et surtout que les Allemands passèrent bon nombre d’années à Buea qui fut même siège du Gouverneur>.7 Bien au contraire, allemand comme langue étrangère (langue vivante II) est introduite au Cameroun (Boulleys, 2014) vers les années soixante après l’indépendance dans le cadre de coopération franco-allemande à l’époque de Konrad Adenauer, premier chancelier de la République Fédérale d’Allemagne et le Général de Gaulle comme Président de la République française qui se propose respectivement de promouvoir la langue et la culture des deux pays à travers leurs systèmes scolaires et dans leurs politiques étrangères.8 Puisque le système scolaire camerounais était la transposition de celui de l’Académie de Bordeaux, l’enseignement de l’allemand au Cameroun dans les 8 régions qui étaient administrées par les Français sous mandat de la SDN reflète juste la copie du systeme scolaire français (Akila Ahouli 2015) d’où l’appellation: langue vivante II, alors que dans les 2 autres régions du pays, l’on note la copie du system anglo-saxon, d’où l’absence de l’allemand dans le programme scolaire de cette partie du Cameroun jusqu’aujourd’hui.

Le «too early» contact avec les Anglais sur la côte camerounaise

Les traces et les répercussions de la colonisation sont restées visibles et indélébiles dans les anciennes colonies en Afrique tout comme dans le reste des continents, lesquelles traces se réfèrent sans doute et obligatoirement à l’ancienne «puissance coloniale» selon les pays colonisés. Ainsi se pose donc la question de savoir pourquoi le Cameroun qui fut «un pays sous protectorat» allemand pendant 32 ans n’a pas pu garder les traces et souvenirs culturels de cette présence allemande sur son sol? Pourquoi les Français et les Anglais qui n’ont que hérité ce pays plutard ont-ils imprimé solidement et fortement leurs marques?

À cette question qui reflète d’ailleurs une réalité palpable, diverses opinions se construisent sur la scène intellectuelle et dans le discours scientifique camerounais sur la période coloniale allemande. D’aucuns pensent que les Français et les Anglais, une fois désignés par la SDN pour administrer le Cameroun, ont mis sur pied une politique de degermanisation, afin de balayer du Cameroun le souvenir culturel et linguistique de l’Allemagne; et, d’autres qui pensent par contre que l’Allemagne elle-même à travers son système colonial ne prévoyait pas une germanisation du pays protégé. Pourtant il s’avère que bien avant l’arrivée de commerçants allemands vers 1869, les Anglais (commerçants, missionnaires et explorateurs) étaient déjà bien installés sur la cote camerounaise avec leurs différentes maisons de commerce et s’étaient fortement installés comme le soulignait déjà Joseph GOMSU: 9 «vraisemblablement, jusqu’en 1810, les duala étaient tous sous l’autorité d’un chef unique, issu du lignage Bell; l’Anglais Robertson du passage à Douala vers cette époque dit qu’un indigène qui se fait appeler ‘King Bell’ détient l’autorité principale» ce qui implique qu’avant de parler de l’arrivée des Allemands et de leur politique linguistique au Cameroun, il est de bon ton de souligner d’ores et déjà la forte présence des Anglais, qui une fois sur la côte implantèrent des maisons de commerces en dehors des œuvres missionnaires. Et ce contact entre les peuples côtiers camerounais avec les anglais étant donné que tout contact, d’interactions entre plusieurs personnes ou groupes de personnes implique obligatoirement la communication et donc l’usage de la langue, moyen par excellence pour interagir afin de se comprendre et de se faire comprendre. Mais en quelle langue communiquaient les dualas avec ces «white men» puisque les uns ne comprenaient la langue des autres? Justement les recherches sur les politiques linguistiques au Cameroun pendant la période coloniale (ECHU, 2007) montrent bien que c’est ici que va se développer le Cameroon Pidgin English (C.P.E.) que les Allemands vont qualifier de Negger-English à leur arrivée. Ainsi, les maisons de commerce implantées par les Anglais (GOMSU 1982), l’œuvre des sociétés de missions Baptistes comme le remarquait PAUL ZANG: en ces termes:

Dans le sud du Cameroun, les tout premiers livres écrits dans les langues camerounaises apparaissent des les années 1840. Ils sont l’œuvre de missionnaires étrangers. Joseph Merrick de la Baptist Missionnary Society s’installe à Bimbia en 1844. Il y crée la première imprimerie. Le premier livre scolaire et le premier syllabaire en langue isubu paraissent la même année. Alfred Saker, lui aussi, de la Baptist Missionnary Society, arrive à Douala le 10 juin 1845. 10 vont considérablement contribuer à la naissance, à l’extension et à la pérennisation du Pidgin English (Anglais Noir), l’Anglais gagne ainsi du terrain dans l’espace linguistique chez les Dualas en plus de leur propre Langue qui n’est pas balayée du revers de la,main . C’est ainsi que l’explorateur allemand Dr. Heinrich Barth de passage au Cameroun de 1849 à 1855 (ITALIAANDER 1967) va remarquer que les peuples situés sur le Fleuve du Cameroun parlaient déjà l’anglais et lui-même s’entretiendra avec les Anglais lors de son passage dans le royaume Kanuri et le Sultanat du Sokoto.

[...]


1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_linguistique

2 Hadumod Bussman , Lexikon der Sprachwissenschaft

3 Carola Surkamp (Hrsg) , Metzler Lexikon Fremdsprachendidaktik Ansatze-Methoden-Grunbegriffe 2.Auflage

4 ZANG, PAUL . « La Germanisation du Cameroun », in : REVUE ELECTRONIQUE INTERNATIONALE DE SCIENCES DU LANGAGES SUDLANGUES, n° 14 (décembre 2010)

5 LASME Elvis Bédi. « Deutsch in Afrika : Vergangenheit Gegenwart Zukunft »

6 Bedi, Lasme Elvis (2006). Deutsch in Afrika: Vergangenheit, Gegenwart, Zukunft. Hamburg: Verlag Dr. KOVAC page 195

7 Geissler, P., Brandes, M., et Stein, W.H.(2017), Inventaire Fonds Allemands (FA) Actes administratifs du protectorat allemand du Cameroun ( éd.2, vol.1).( G.INSTITUT, Ed.,§ J.O.Adam, Trad.) Yaoundé, Cameroun : GOETHE INSTITUT Page 17

8 Tite, Apollinaire. A. La politique africaine de la République Fédérale d’Allemagne, la cas de l’Afrique Noire Francophone (1960-1982), Thèse de Doctorat ; Université de Yaoundé

9 GOMSU, (1982) . Colonisation et organisation sociale. Les chefs traditionnels du Sud Cameroun pendant la période coloniale allemande (1884-1914). Saarbrücken : Universitat SAARLANDES / Université de METZ.

10 PAUL ,ZANG , « Cohabitation des langues dans les medias au Cameroun 1884-1960 » ; in : Annales de la FALSH ,UY1, Vol.2, N° 15 , Nouvelle série,2013, deuxième semestre pages 89

Final del extracto de 18 páginas

Detalles

Título
La politique linguistique sous protectorat allemand au Cameroun (1884-1916). Une germanisation échouée?
Universidad
École Normale Supérieure de Yaounde  (Universität Jaundé 1)
Calificación
2.8/4
Autor
Año
2018
Páginas
18
No. de catálogo
V454985
ISBN (Ebook)
9783668875241
ISBN (Libro)
9783668875258
Idioma
Francés
Palabras clave
cameroun
Citar trabajo
Michel Tihawa Vziga (Autor), 2018, La politique linguistique sous protectorat allemand au Cameroun (1884-1916). Une germanisation échouée?, Múnich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/454985

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