Muysken (1995) discute de divers contraintes syntaxiques sur le mélange de codes
au niveau lexical dans une grammaire bilingue enfantine telles que la contrainte
de gouvernement postulée par DiSciullo, Muysken & Singh (1986) et la contrainte
d´équivalence proposée par Poplack (1980). Ces contraintes grammaticales excluent
l´emploi régulier et arbitraire du mélange de codes dans des énoncés mélanges encore
caractéristique des étapes développementales initiales pendant l´acquisition simultanée
de deux langes premières et aideront au enfant bilingue de maîtriser l´emploi
régulier de l´alternance de codes à un stade avancé conformément à la grammaire
adulte. Muysken (1995) souligne le rôle clé joué par la notion grammaticale
de gouvernement comme l´assise théorique sur laquelle base la conception de telles
contraintes syntaxiques et comme le mécanisme qui détermine le foctionnement et
l´efficacité de telles contraintes syntaxiques comme de réstrictions sur le mélange
de codes. L´auteur propose de divers modifications et une définition uniforme de
ces contraintes syntaxiques en terme de la notion grammaticale de „gouvernement“. [...]
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dans 5)) les exemples dans 3)-5) peuvent être expliqués. Néanmoins, même la version révisée de la contrainte de gouvernement est encore trop réstrictive et ne peut pas être maintenue. Contrairement aux prédictions faites par cette version révisée de la contrainte de gouvernement la distribution de NP´s alternés est encore trop étendue. Muysken (1995) discute encore une autre modification de la contrainte de gouvernement. Cette version met en relation la facilité rélative et la probabilité de l´alternance de codes à l´intérieur d´un syntagme avec la cohérence interne relative d´un syntagme qui résulte de sa part de la force rélative de la relation syntagmatique à l´intérieur du syntagme. Plus lâche la relation syntagmatique à l´intérieur d´un syntagme donné plus facile l´alternance de codes interne à ce syntagme.
3. L´équivalence
Dans le champ de recherche en contact de langues et en grammaire contrastive la notion d´équivalence joue un rôle important. Cette recherche base sur l´idée que l´équivalence entre les grammaires de deux langues facilite l´emploi bilingue de langues, soi l´acquisition d´une deuxième langue, soi l´emprunt lexical, soit l´alternance de codes. Il y a d´équivalence entre de catégories (des éléments lexicaux, de phonèmes, de noeuds syntagmatiques, de traits morphosyntaxiques) ou de relations entre de catégories en terme structural. L´équivalence de relations entre de catégories en terme structural est syntagmatique (de règles de l´ordre de mots ou d´accord) ou paradigmatique (des oppositions équivalentes). 4. L´équivalence catégorielle
Muysken (1995) discute seulement l´équivalence de l´ordre de mots et d´équivalence catégorielle. Selon la théorie de gouvernement l´équivalence de l´ordre de mots représente un sous-cas d´équivalence catégorielle lorsque un verbe gouvernant à droite n´est pas équivalent dirèctement à un verbe gouvernant à gauche. Une postposition gouvernante á gauche n´est pas l´équivalent catégoriel d´une postposition gouvernant à droite. Dans la formalisation proposée par Sankoff & Poplack (1981) et par Sankoff & Mainville (1980) il y a une idéalisation préliminaire d´équivalence catégorielle: les auteurs supposent qu´il y a une correspondance entre les noeuds terminaux et non terminaux dans l´arbre syntagmatique des langues impliquées dans l´alternance. Néanmoins, cette idéalisation est non justifiée; en effet,
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