"Les hommes qui marchent". Une analyse de la colonisation française et la Guerre de l'Indépendance algérienne


Literature Review, 2012

12 Pages, Grade: sobresaliente


Excerpt


Une analyse de la colonisation française et la Guerre de l'Indépendance algérienne à la lumière du libre: Les hommes qui marchent/ Malika Mokeddem. Paris : Grasset, 2007 Édition. Nouveau tirage . 321 p. ISBN 9782246492511.-

Ana María Leiva Aguilera.-

Plusieurs fois la littérature nous montre un nouveau miroir de l'histoire, une autre manière de voir les causes, le développement, et même les conséquences d'événements. C'est le cas du livre qui nous occupe, écrit par une femme de lettres algérienne, Malika Mokeddem , née dans le sein d'une famille nomade et analphabète dans l'époque de la colonisation française de l'Algérie. Elle a grandi en écoutant les histoires de sa grand-mère bédouine, Zohra. A été la petite fille unique chez sa famille qui a reçu une école de niveau secondaire. Elle a fait front à un environnement machiste pour obtenir son objectif : étudier la course de médecine dans Orán.

L'auteur reflète dans ce roman l'aspect traumatique mais aussi positif qui lui a apporté le contact de deux cultures : l'Algérienne et la Française. C'est un roman très descriptif. Malika Mokeddem est dur dans les détails, dans les descriptions, dans la quantité de personnages, dans les données sur l'histoire de l'Algérie et la guerre de sa libération. Et le susdit va être l'objet de notre étude. Elle nous fait réfléchir à un monde pour nous ignoré.

Aux yeux de Malika, et depuis ses analyses historiques, je vais analyser tant le processus français de colonisation en Algérie comme le développement de la guerre jusqu'à arriver à l'indépendance. Je vais m'arrêter dans qu'ils ont eu plus d'importance dans le livre qui nous occupe : le papier de la femme et l'enseignement comme le chemin de sa libération.

L'Algérie avait été colonie française dès 1830. Beaucoup de colons se sont installés là puisque c'était un lieu proche pour la Méditerranée. Cela a fait que jusqu'à dix pour cent de la population algérienne était composée par des colons français (pieds-noirs) qui vont exercer naturellement une pression dure sur la France pour éviter l'indépendance algérienne. L'autre visage de la monnaie sera le mécontentement des Algériens avec son occupant. Ils se joindront dans un sentiment d'identité commune. Ce sera le commencement du nationalisme algérien augmenté après la deuxième Guerre Mondiale.

La première référence à l'Algérie apparaît dans le livre à la page quarante-trois : "il y avait l'Algérie". Et la première référence historique date de 1945 quand est fini la deuxième Guerre Mondiale avec "la victoire et la joie pour ils Français" et on reconnaît que beaucoup d'Algériens "venaient de donner leur vie aux côtés dessert Français" dans la Grande Guerre. Beaucoup de militaires algériens, qui avaient collaboré à libérer la France, se sont trouvés frustrés par le traitement reçu par les Français. Encore plus, s'ils avaient défendu les idées françaises de liberté et d'égalité en face de la tyrannie nazie était logique qu´íls demandasssent maintenant un peu de même. Dans ce point de mon discours, je veux expliquer que l'Algérie n'était pas pour l'état français une colonie, un protectorat comme il était le Maroc mais une autre province avec ses députés et avec une nombreuse population européenne, entre ceux-ci beaucoup d'Espagnols.

Dit l'antérieur, et en partant toujours de cette appréciation, dans le livre on fait référence, (page,84) à la colonisation française en marquant que les colons “entendaient maintenir...l'état de servitude” à la population arabe comme s'ils étaient des esclaves: “Petit bougnoul, travaille des mains, pas de la tête”. Mais “heureusement il y avait d'autres Français avec des pensées et des volontés différentes”, (page,84), ils étaient les “Pères Blancs”. Il se parlera aussi de ce sujet après s'être rapporté à Tayed, un fils de Zhora qui travaillera de “jardinier chez des colons” (page,33). Aussi quand le docteur de l'armée française est appelé pour assister Sadia, la cousine de Leila, la nièce de Zhora. Saadia “avait accés à l´économat de l´armée”, (page,90). et voilà qu'elle apportait les produits alimentaires dont l'existence n'avait jamais imaginé.

À la page quatre-vingt-treize l´auteur recommencé à parler de la colonisation “les colones étaient des hommes de comptabilité”. Ils étaient avares. Pour ceux-ci “l´ignorant indigène était juste bon à leur servir d´esclave”. Les rumies, comme ils les appelaient, étaient arrogants dans ses îlots dorés et poussaient aux Maures à l'insurrection.

Mais dans le processus de colonisation non tout a été négatif puisque « la colonisation a ouvert beaucoup de portes à la libération de la femme ". Si d'un côté elle a supposé l'installation forcée des tribus nomades, comme il apparaît dans ce roman, elle a aussi généré des noeuds affectifs et pour les femmes musulmanes il a signifié " l'accès à la scolarisation, à la langue française et à un chemin d'égalité à travers de la formation. Dans cette histoire, les protagonistes féminines pensent, sentent, se rebellent. Elles veulent étudier, apprennent à écrire bien qu'il soit dans le sable fin du désert, fuient de la tradition. Ce roman c'est une oeuvre que, représente très bien la voix d'une femme francophone originaire du Maghreb. La narrative est Laila, mais utilise la voix de sa grand-mère. Leila, une petite fille "qui se refuse à assumer le statut social que son sexe l'assigne, se réfugie dans les livres et repousse la maternité parce que c'est le symbole que perpétuer la tradition". Le roman est peuplé par les femmes qui établissent des noeuds malgré la distance culturelle et ethnique qui existe entre plusieurs d'elles. L'Algérie apparaît sous un point de vue féminin.

Pendant cette guerre, comme dans toutes, la femme va dégager un papier fondamental puisque, (page, 97) : “beaucoup de foyers étaient tenus par des femmes seules” car beaucoup d'hommes “étaient au maquis ou en prison”.

À la page 132 on dit : “Avec la guerre de libération, le répertoire des hadres (“des réunions de femmes autour de la célébration d´allah et de son prophète”) se transformait en formidable outil de résistance et de propagande” (page ,129). Les youyous contribuaient à l'avance de la liberté, (page, 133). “Un jour viendrait … où toutes les femmes en Algérie vivraient comme…Sâdia, comme Mme Bensoussan ou comme la bernard”.

Mais les espérances et les sommeils par la liberté des femmes algériennes sont restés frustrés et ainsi, à la page 246, elle spécifie que : “Au lendemain de l´independence, la première préoccupation des hommes était encore et toujours de cacher, de cloître leurs femmes. Liberté oui, mais pas pour tout le monde. Il fallait vite remettre les choses en ordre, réaffirmer les traditions et ne pas laisser les femmes se griser et gloser plus longtemps.”…”Les maintenir, elles, dans l´ancienne condition : la soumission”. Par cela à la fin du cap un XIe Leila dit “Ils ont détruit mes souvenirs d´enfant et veulent brider mes espoirs”.

On analyse les destinations d'une tribu nomade à travers de trois générations, de la grand-mère Zhora à la petite fille Laila, et aussi "une manière parfaite de connaître l'histoire de la relation entre la France et l'Algérie et la réalité complexe de la colonisation".

Ce roman va être « un vrai chant de l'amour de toutes les femmes du désert ». À travers de ce roman fabuleux nous pouvons connaître les femmes du désert et s'approcher en Algérie qui se transforme entre deux mondes, entre la liberté et l'intégrisme. Une critique en France colonisatrice qui n'a jamais été un exemple d'accueil et d'intégration.

Tout qui restait à la femme algérienne était l'éducation, sa formation, la connaissance comme le chemin de la libération. Par cela, l'analyse de cet aspect me devient nécessaire. Dans le livre il y a une grande préoccupation par l'apprentissage de la lecture et de l'écriture que nous voyons dans presque tous les personnages. En 1957, (page, 123), « le nombre d´Algériennes à l´ècole se comptait alors sur les doigs des mains”. Sous la colonisation française dans les écoles algériennes ils apprenaient la "Marseillaise" à tous les enfants. Ils les avaient aussi fait confectionner des drapeaux tricolores avec une feuille collée à une règle et crier :"Algérie française”.

Ici, peut voir le sujet de l'écriture et de la lecture comme route de fuite. Écrire suppose pour celles-ci une transgression parce que la littérature est une tradition d'hommes, la femme a seulement occupé le papier de muse inspiratrice. Les livres ont été une table solide de salut. Quand l´auteur avait 12 ans, elle avait peur que ses parents l'obligeassent à se marier. Et voilà qu'elle disait que si cela arrivait, elle partirait de sa maison bien que les animaux du désert la mangeassent. "Les livres moi-même me permettaient d'apprendre à être", elle a commenté. Son unique liberté était la lecture.

En octobre 1954, quand Tayed “inscrivit son aînée à l´école”, (page, 84), “le coup d´envoi de la guerre d´Algerie était donné”. Ici une autre référence apparaît puisque dans ces années les Algériens dans le désert commençaient à être scolarisés … (mais) … seulement dans de très rares occasions les petites filles " “Des Algériens à l´école, il n´y en a pas beaucoup des Algériennes encore moins”

Après l'Indépendance, il a eu beaucoup d'importance, le CCF (Centre culturel français), (page, 272). Bien que “les accords de coopération pour l´enseignement de la langue árabe aient été passés en majeure partie avec l´Egipte” (page, 283). “Boumediene … pour se doter d´une légitimité religieuse abandonnait l´enseignement à des obscurantistes”.

Une fois analysait le processus de colonisation, ses conséquences dans l'enseignement et dans le papier de la femme. il convient maintenant de développer, porté de la main de l'auteur, tout le processus de lutte du peuple Algérien par son indépendance.

À la page 93 on parle du gouvernement de Mendes qui a promulgué en 1947 la loi-cadre, une loi qui facilitait arriver à une République. Les algériens avaient mis à lui ses espérances, mais en février 1955 Mendes “etait renversé par les soins de quelques gros colons”. Les Français puissants de l'Algérie voulaient dicter ses lois au gouvernement de la République.

On nomme les gouvernements de Soustelle, Lacoste et de Delouvrier mais, (page,94), “aucun ne parviendra, malgré quelques vellèités à améliorer le sort des Algériens” qui avaient perdu la confiance et promet de la métropole.

Les Français tuaient les Arabes et “tout ce sang répandu vient même de lui donner un nouveau souffle…à la révolution”, (page, 95). À la page 98 on parle de la Main Rouge “une organisation antinationaliste” qui avait tué Alí (un oncle de Leila et un actif militant du parti communiste). Par cela le peuple algérien était rassasié des abus des colons français et le sentiment nationaliste se joint dans un mouvement politique: le Front de Liberation National qui va arriver à être le vrai moteur de l'indépendance. Il va coordonner l'effort de tout un peuple contre l'occupant français qui n'accède pas aux demandes des Algériens. Même les aides économiques données par la France en Algérie étaient discriminatoires puisque les aides étaient destinées aux colons et non pour la majorité des algériens qui voyaient comme la France ne regardait pas par ses intérêts. À cela il est ajouté que les Algériens ont trouvé le moment propice pour échapper au joug français quand ceux-ci sont battus dans Vietnam.

“La presse locale…se refusait à considérer les accrochages des Aurès et de la Kabylie comme l´amorce d´un mouvement structuré, d´une guerre.”, (une fine de la page, 92) ceux-là à qui “la presse qualifiait des bandes de brigands, étaient bien des combattants”, (page, 93). Ils étaient “flamme de la rébelion” de l'Algérie. Des Aurés, " il partait ..., la respiration de la révolte”, (page, 93). Les colons français ont retiré ses meilleures terres aux algériens, par cela les premiers foyers de résistance se sont rendus dans un monde rural qui sera fondamental dans le processus de guérillas qui a débouché à la guerre de l'Indépendance. Ces montagnes cachaient les maquis. Ils étaient mesalistes puisqu'ils suivaient le cheikh Messali Hayi “qui…avait le don de galvaniser et d´embraser les foules (mais) ne passait pas à l´action”, (page, 93).

À la page quatre-vingt-six on dit que “la guerre de libération avait comencé ce première noviembre 1954” et la tactique utilisée par les Algériens a été la typique des mouvements révolutionnaires qui font front à une armée organisée. Une lutte sur un champ ouvert serait impensable par le désavantage algérien, par cela ils optent pour les attaques par surprise, des attentats terroristes, couper des communications, empêcher les fournitures et surtout démoraliser au contraire. En revanche les Français vont utiliser des méthodes contondantes contre un ennemi sans visage: des tortures répandues, des arrêts massifs, des exécutions sans jugement. Les rebelles n'avaient pas de rapidité et au plan international ils gagnaient un prestige et un appui de l'Union soviétique et ses alliés. Des pays communistes et de l'Égypte de Nasser, procédaient, les armes que le FLN utilisait.

À la page 102 on parle du FLN et de son intervention dans la bataille d'Alger qui “faisait rage”, “des bombes explosaient dans des lieux publics tuant des innocents”. Les Français ont répondu avec une “répression sauvage” qui s´abattait sur la ville. “La tortue se systématisait”. Par cela, pendant la guerre, “Les Algériens misérables, illettrés et persécutés vivaient avec la peur au ventre”.

La guerre de l'Algérie, nous pouvons dire que dans certaines manières, c'était une guerre civile puisque même l'armée française ne savait pas très bien qui était l'ennemi. Les propres Français étaient victimes d'embuscades et d'attentats, même dinamitaron des zones où on supposait que les suspects se cachaient. Mais ne se savait pas qui les commettait; par cela, pour obtenir une information il fallait l'arracher de force, au moyen de la torture. Cela a eu un effet immédiat et tous les habitants de l'Algérie se sont convertis en ennemis de la France.

En 1955, “La guerre qui avait éclaté le première novembre 1954 ne s´étendait pas à l´Oranie”, (page, 92). Il s'était rendu avec les commencements de la guerre à une situation d'isolement, non seul du Maroc et Tunis mais même par la disparition d'émissions de la radio comme "Saout l'arab", "le voix désert les Arabes". Cela a provoqué tant un manque de l'information comme de déformation.

Á l'été de 1956 la situation est arrivée à être très violente puisque les indépendantistes ont fait dérailler un train, ils ont renversé un réservoir d'eau et ont assassiné quelques Européens. Les Français ont essayé d'effrayer le FLN et ont exécuté deux condamnés à une mort. La réponse a été immédiate puisque des groupes terroristes ont ouvert un feu contre la population européenne qui se trouvait dans les terrasses des snack-bars centraux, en causant quelques morts et dizaines de blessés. Immédiatement des forces militaires ont pénétré dans la casbah, le quartier natif d'Alger, ont arrêté quelques suspects, ont mis en pièces ses maisons et ont fait feu contre ceux qui s'enfuyaient. Si jusqu'à ce moment la lutte s'était développée sur le champ, maintenant il serait dans la capitale.

En 1956, presque toutes organisations nationalistes de l'Algérie s'étaient mises à faire partie du FLN qui est resté comme un groupe hégémonique du mouvement indépendantiste en appuyant au reste d'organisations dissidentes.

Et, pendant l´été 1956, (page, 102), ”un bateau transportant des armes pour le compte du FLN fut arraisonné au large d´Oran par l´armée française”. Á la page 107 on dit que dans 1957 “les leaders du FLN appelaient les Algériens à une grève générale”.

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Excerpt out of 12 pages

Details

Title
"Les hommes qui marchent". Une analyse de la colonisation française et la Guerre de l'Indépendance algérienne
College
University of Jaén
Grade
sobresaliente
Author
Year
2012
Pages
12
Catalog Number
V282424
ISBN (eBook)
9783656820307
ISBN (Book)
9783656820314
File size
552 KB
Language
French
Keywords
guerre, indépendance
Quote paper
Grado en Estudios Ingleses Ana María Leiva Aguilera (Author), 2012, "Les hommes qui marchent". Une analyse de la colonisation française et la Guerre de l'Indépendance algérienne, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/282424

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